Thèmes

fond france coeur merci moi histoire bonjour enfants nature animaux femmes travail tendresse

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

parole

Publié à 15:47 par fandeloup Tags : france coeur merci moi histoire bonjour enfants nature animaux femmes travail
parole

MOI, PETIT SINGE DE LABORATOIRE, J'AI DES CHOSES À TE DIRE...

Bonjour, On ne se connaît pas, on ne s’est jamais vu, je sais que tu es très occupé(e) et que tu as énormément de choses à faire, mais j’aimerais que tu m’accordes quelques instants, j’ai des choses à te raconter.

On m’a enlevé à ma mère peu de temps après ma naissance. Des «psychologues» m’ont enfermé dans «un puits du désespoir» ; un haut et étroit cylindre de métal dans lequel ils m’ont laissé pendant 45 jours, je suis resté pris là, recroquevillé, les bras autour de mon petit corps. Les psychologues voulaient en arriver à certaines conclusions sur l’impuissance et le désespoir qui caractérisent la dépression humaine.

On m’a enfermé dans une boîte avec une fausse maman (mère de substitution) que je prenais quand même dans mes bras, pour me sentir moins seul. Mais de temps en temps, sans prévenir, ma fausse maman me lançait des piquants électriques (électrochocs). Alors, je m’éloignais en pleurant pour me protéger

Et j’attendais dans mon coin que les pics disparaissent avant de revenir me blottir dans ses bras. Les psychologues ont voulu tirer des conclusions sur le comportement d’un enfant en situation de rejet maternel. Bien sûr, je sais que plein de gens sur la terre vivent de grandes souffrances.

Par exemple, des enfants sont séparés de leur maman, des femmes sont battues, des grands-parents sont abandonnés, des enfants sont victimes de la guerre ! Et ce que je veux te dire n’enlève rien à leur terrible souffrance.

Mais ça me fait du bien de te parler de moi, on m’a fait courir longtemps dans une roue, pareille à celle des petits hamsters, tu sais, je devais apprendre à courir à une certaine vitesse et pas moins ou plus vite. Si jamais je ne courais pas à la vitesse voulue, on m’envoyait des électrochocs. En plus, on m’a administré des produits toxiques et des doses de rayonnement radioactif. J’ai eu très mal au coeur. J’ai fini par vomir.

Alors j’ai arrêté de courir. Ils me renvoyaient des électrochocs plus forts. Alors, je recommençais à courir dans mon vomi tant et aussi longtemps que j’ai pu. Tout ça pour que les scientifiques puissent tirer des conclusions sur les effets des radiations sur la capacité au travail. On m’a coincé une boîte de métal sur la tête, on a frappé dessus à coup de marteau pour me causer des traumatismes crâniens et examiner l’état de mes réflexes.

Les «chercheurs» voulaient, ainsi, savoir dans quel état seraient les réflexes humains après avoir subi un traumatisme crânien. Chaque année 10 000 membres de notre famille sont ainsi massacres inutilement et avec cruauté. Tout cela, dans l’indifférence la plus totale. Voilà, je voulais juste te le dire pour que tu saches, pour que ces martyres cessent, un jour, un peu grâce à toi ! Ça m’a fait du bien de te raconter mon histoire, la misère de tant d’autres petits singes.

Je pourrais continuer à te raconter les tortures qui nous sont infligées. La liste est longue. Heureusement, certains d’entre nous ont la chance de vivre en paix dans la nature, avec leur famille. Il paraît que c’est très beau la nature. Je suis si content pour eux. Je garde quand même un bon moral pour l’avenir, parce qu’il paraît que des humains comme toi se battent pour nous délivrer et qu’ainsi un certain nombre d’entre nous retrouve une maman et une famille. Je suis si content de savoir cela.

Si seulement tu pouvais venir me chercher mais, je sais bien que cela n’arrivera, peut-être, jamais. Si tu savais combien de fois j’en ai rêvé.

Ces mots sont au creux de tes mains, au creux de ton coeur et il n’y a pas de place meilleure pour ma petite âme, moi, petit singe de laboratoire, qui rêve encore de pouvoir, un jour, contempler la nature. Merci de m’avoir lu jusqu’au bout ! Si tu aimes les petits singes comme moi et tous les autres animaux, s’il te plaît, raconte mon histoire à tes proches, raconte leur combien je suis si seul et perdu…