Je viens pour être soulagée, pourquoi générer cette anxiété? Il m’a suffit d’une douleur, pour me souvenir de l’horreur. L’horreur qui me fit violence et, m’occasionna la souffrance. De l’état serein, je suis passée à l’inquiétude et la peur. Pourtant je ne dois pas lui laisser prendre le dessus. Je me dois de surmonter cette angoisse qui croît. Aucune situation n’est insurmontable, il suffit de penser à la vie, la vie qui est là et, qui me tend la main. J’ai de la chance, j’ai deux pieds et deux mains, je peux aller, venir, toucher, prendre. Je ne connais pas mon bonheur, quand d’autres se meurent. La fatigue m’envahit petit à petit, accompagnée d’un frisson. Une douce et tiède mélancolie s’installe et, fait que je suis plus détendue. Plus d'inquiétude ni de turpitude!...