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lamentable

Publié à 19:08 par fandeloup Tags : femme fille animaux chien chat animal cheval aimer chats chevaux chiens
lamentable
DES SUISSES CONTINUENT DE MANGER DES CHIENS ET CHATS

En Suisse, chacun est autorisé à manger de la viande de chien ou de chat. Les associations de protection des animaux voudraient mettre fin à cette pratique. Mais la Confédération estime que cela relève du choix personnel.

D'aucuns parlent de vieille légende. D'autres de réminiscences d'un passé révolu. Mais même s'il n'y a pas de statistiques,... la réalité est encore bien là, rappelle jeudi le Tages-Anzeiger: en Suisse, on mange aujourd'hui encore de la viande de chien et de chat.

Voilà une particularité qui rapproche la Confédération de la Chine et du Vietnam. Non pas qu'être cynophage serait ici aussi courant que dans certaines contrées d'Asie. Mais parce qu'ici comme là-bas, rien ne l'interdit, en Suisse du moins, tant que cette consommation se limite à l'usage privé.

«De la viande, c'est de la viande»

Manger du chien ou du chat n'a «rien d'exceptionnel», témoigne dans le Tagi un paysan du Rheintal, qui vient comme donner corps à la légende qui, outre-Sarine, prête à certaines populations de Suisse orientale et centrale la particularité d'être «des mangeurs de chiens». «De la viande, c'est de la viande», se défend-il.

«C'est insidieux, de poser une telle question», ajoute une femme du coin. «Sinon, nous ne devrions pas non plus manger du cochon!». Un paysan d'Appenzell raconte aussi sans sourciller, comment il abat les chiens ou les assomme avec un gourdin. Un ami boucher découpe ensuite les bêtes et pare la viande.

«Servi comme viande séchée, personne ne remarque que c'est de la viande de chien», observe-t-il. Non sans ajouter que «c'est un snack bien apprécié pour la pause».

Entre tabou et hypocrisie

«Anciennement, personne ne s'émouvait de voir de la viande de chien servie à table», confirme un Schwyzois. «Aujourd'hui, c'est semble-t-il mal vu», s'étonne-t-il à moitié.

Tel est au moins le cas au sein des associations de protection des animaux. «Aujourd'hui, on ne peut plus s'imaginer manger un animal de compagnie: l'offre de viande est sinon déjà suffisante», relève Hansuli Huber, de la Protection suisse des animaux (PSA), à Bâle.
 
 Fille de boucher, végétarienne et militante de la première heure au sein du groupement st-gallois ATS (Aktive Tierschutzgruppe Salez), Edith Zellweger rappelle qu'elle a remis, en 1993 à Berne, une pétition munie de plus de 6000 signatures. Celle-ci demandait aux Chambres fédérales d'interdire enfin ce qu'elle nomme une «ignominie culturelle».

Entre chien, chat, cheval et poulain

Mais le Conseil national et le Conseil des Etats avaient considéré alors qu'il n'était pas dans les attributions de l'Etat de légiférer sur les habitudes alimentaires des citoyens. C'est une question d'éthique personnelle, avaient-ils argumenté.

L'Office vétérinaire fédéral (OVF) reprend aujourd'hui l'argument. C'est une question d'éthique et de différences culturelles: en Suisse romande, par exemple, on mange plus de chevaux qu'en Suisse alémanique, explique sa porte-parole, alors que certains ne supportent pas l'idée de voir un poulain passer sous le couteau du boucher.

Les frontières du «carnisme»

La question de la limite et de l'endroit où la placer ne préoccupe pas que les Suisses. En Chine ou en Corée, des mouvements citoyens encouragés par la montée du bien-être voudraient aussi faire interdire la consommation traditionnelle de viande de chien.

Le Tagi cite à cet égard les travaux de la psychologue américaine Melanie Joy. Sous le terme de «carnisme», celle-ci décrit le système de croyances qui conditionne les gens à aimer certains animaux et à en manger d'autres. C'est ce qui rend à chacun évident de manger son steak de veau tout en caressant son chien, relève-t-elle.

Devant la difficulté du débat, les associations de protection des animaux ciblent aujourd'hui leur action sur les aspects pratiques. Si la consommation de viande de chien et de chat reste autorisée à titre personnel, au moins faut-il s'assurer, explique le président de la PSA, que les bêtes soient tuées sans souffrances inutiles. Or, la loi suisse ne prescrit pour l'heure aucune méthode d'abattage. (source tdg.ch)