Quand dans mes heures volées, ses heures volages où s’envolent mes pensées, mon esprit vagabond s’étend sur sa page mirages aux mille pensés qui s’entrelacent et s’entassent, dans le coin caché de ma raison qui dérive, effacé la volupté des mots, taillé en pièces les non-dits ses phrases prisonnières de mon esprit. Mon âme furibonde traverse le mur du son et la déraison je survole à demi-mot et je frissonne, mes pensées fécondes mettent bas des idées qui m’inondent et je me perds sur des routes diverses arpentant tous les chemins convers qui mènent à l’extase de mes songes, à la dérive de mes rêves exacerbés, j’entre dans l’antre de mes délires secrets préservé, bien blotti dans le nid de mes nuits à la douceur amère et aux plaisirs éphémères, quel est donc ce mystère qui orne ma bannière. Les idées gisent et se déploient de toutes leurs grandeurs, candeurs imbibées de nectar à la saveur douce amère âpreté des idées déballées et étalé sur un lit de volupté que je déguste en toutes honnêtetés, j’enrubanne ce cœur qui palpite avec ferveur clamant haut et fort son amour, sa candeur, j’ouvre la volière des sentiments fragiles leurs laissant une chance de se libérer dans l’ultime. L’âme ne peut rester prisonnière de ses pensées elle se veut conquérante et obstinée, laissant libre cours à ses idées, libéré et étendue, liberté de pensée, de vivre et désespérer un moment de lâcher prise volontaires dans un monde ou la raison désespère