Regardez autour de vous. Vous voyez toutes ces personnes filant dans la rue, sans s’arrêter ? Le regard bas, presque agressif. A présent on ose à peine saluer les gens que l’on connaît. On marche tout droit, sans...ralentir, certains allant parfois jusqu’à bousculer les autres. Croyez-vous qu’ils s’arrêteraient pour s’excuser ? Non, juste un rapide « désolé » sans se retourner, et encore. Saluez quelqu’un dans la rue que vous ne connaissez pas, il vous regardera surpris, ou bien s’écartera en faisant semblant de ne pas vous avoir entendu.
Quand on sait que dans certaines villes ont peu être violemment tué pour un simple regard… Ca fait peur… Oui, tout le monde le dit. On parle d’insécurité. Mais cette insécurité, par qui est-elle amenée ? Ne répondez pas, je connais vos réponses. Elles cibleront toutes une catégorie de personnes.
Que diriez-vous si je répondais simplement : « par nous tous » ? Forcément, ça ne fera pas des heureux : « comment pourrions-nous apporter l’insécurité ? J’ai toujours respecté les règles, enfin presque ». Mais si, l’insécurité vient de nous. Parce qu’on ne sait plus dire un simple « bonjour » aux autres, parce qu’on ne sait plus donner quelques sourires aux passants, ni même remercier ceux qui font preuve de gentillesse. On jette des regards suspicieux, et le monde entier devient alors comme cela. Des hommes seuls, se déshumanisant, ne parlant plus ou peu. Comme chacun fais cela, personne ne peut avoir confiance. Et la peur nous noue le ventre.
Imaginez. Une société où chaque individu, sans pour autant s’aimer, saluerai l’autre. Ils se décrocheraient des sourires sincères, un petit hochement de tête même. Un simple remerciement par politesse lorsque la courtoisie intervient. Et lorsqu’il bousculerait quelqu’un par inadvertance il s’arrêterait et demanderait si tout va bien, et ne repartirai que lorsqu’il serait sûr que tout est bon. On se sentirait tout de suite mieux non ? L’insécurité n’existerait pas si tous se sentent à l’aise dans la rue.
Vous devez vous dire que je suis fou, ou que je vis dans un monde de rêves. Ce n’est pas totalement faux, je vis de mes rêves, je ne suis pas Rêveur pour rien. Un monde comme celui-ci pourrait exister, si l’homme décidait de penser avec son cœur et non avec sa tête. J’ai donc bien peu d’espoir qu’il se crée un jour, alors je l’invente dans mes écrits.