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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Un chien égorgé / La folle soirée de quatre écervelés
Ces prévenus sont accusés d'avoir fait subir l'enfer a un chien confié par un autre ami au moment de partir derrière les barreaux. Son beauceron fut retrouvé « dans un état lamentable » à Perthes : égorgé sur plus de vingt centimètres, vidé de son sang, dénutri et déshydraté après une longue errance. Dans l'incapacité de survivre à ces lésions, il sera euthanasié.
Avec leurs mots et dans un élan parfois désordonné, ce quatuor d'écervelés a tenté d'expliquer comment ils en étaient arrivés à décider du sort de cette bête en tirant au sort parmi les petits papiers sur lesquels étaient notées quatre options : l'égorgement donc, mais aussi la pendaison, la noyade ou la mort lente.
Thibaut commence : « Au début, on ne voulait pas le tuer mais ils m'ont tellement pris la tête qu'à la fin, ça m'a pris la tête ». Yves : « On a joué à la crapette. Moi, j'apportais depuis plusieurs fois des croquettes à ce chien. Je ne pouvais pas m'en occuper hein, désolé… On a aussi tiré au sort le nom de celui qui devait le tuer, mon nom a été tiré plusieurs fois mais j'ai refusé ». Mickaël pleurniche : « Je me suis fait avoir comme un imbécile ».
Gwendoline, elle, a le mérite de ne pas fuir ses responsabilités : « Oui, j'ai eu l'idée qu'on se sépare du chien. L'animal était agressif, il avait mordu plusieurs fois mon ami ». Les quatre se retrouvent à filer en voiture vers le bois. Avec eux : le chien et un couteau de cuisine appartenant à Thibaut. Yves et Mickaël restent dans le véhicule pendant que Thibaut et Gwendoline s'en vont mettre à mort le chien. Cette dernière assume presque l'entière responsabilité de ce qui s'ensuivit. Thibaut, lui, semble blêmir : « Non, je n'ai pas tenu le chien, j'ai pas pu, j'ai vomi ! » Gwendoline certifie pourtant : « Thibaut a essayé de l'égorger, je l'éclairais avec une lampe-torche rouge ! » Ils finissent pas s'en aller, persuadés que le chien est mort.
« Des pieds nickelés »
« Et qu'est-ce qu'on se dit après une scène pareille ? », demande la présidente, parfaitement consternée. Gwendoline s'effondre : « Je suis rentrée, j'ai serré mon ami dans les bras et j'ai pleuré […] Au début, j'ai pas dit la vérité car j'avais peur qu'on m'enlève mon chien. Je voulais travailler dans le domaine des animaux… » Silence. Personne ne pense à sourire de ces derniers mots. D'autres prévenus ont préféré « rejouer à la crapette ».
La présidente replonge encore dans l'épais dossier : « Quand on lit vos auditions, on se croirait dans un film… D'horreur hein, soyons clairs ! » Mickaël, qui n'a décidément pas peur du ridicule, ose : « On a longtemps cherché à le mettre dans une association mais il n'y avait plus de place ! […] Que ce soit clair, on voulait pas le faire souffrir ! Bon, il a souffert, d'accord. »
Aucun des prévenus n'avait jamais été condamné, hormis Mickaël, coupable de deux vols. Plaidoiries. Un des avocats de la défense explique : « Il n'y a pas eu de volonté de faire souffrir (tuer un animal est seulement passible d'une contravention, ndlr). Il n'y a pas d'actes de cruauté, il y a juste des pieds nickelés qui ne savaient pas comment tuer un animal. » La substitut du procureur requiert du sursis pour tout le monde : six mois pour Yves, huit pour Mickaël, dix pour Thibaut et douze pour Gwendoline.
Après le délibéré, la présidente estime que « ce que vous avez fait résulte d'un processus réfléchi et lamentable ». Restés ce soir-là dans la voiture, Yves et Mickaël sont respectivement condamnés à effectuer un stage de citoyenneté et 105 heures de travail d'intérêt général.
Pour les deux protagonistes principaux, Thibaut et Gwendoline, la sanction n'apparaît guère plus sévère : six mois de sursis et 105 heures de TIG pour le premier, huit mois de sursis et 140 heures de TIG pour celle qui sanglote encore à l'idée de « ne jamais pouvoir réparer (son) erreur ».