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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Le Loup, un animal protégé... en théorie
L’État va porter de onze à vingt-quatre le nombre de prédateurs pouvant être annuellement tués dans l’arc alpin, des Alpes-Maritimes aux Vosges
Si l'attrait pour le loup demeure intact, l'étoile de cet animal mythique ne cesse de pâlir. Arrivé d'Italie, aperçu pour la première fois en France à l'automne 1992 dans le Mercantour, Canis Lupus a vite suscité l'ire des éleveurs. Investissant les Alpes-du-sud puis du Nord, il y a multiplié les attaques et les dégâts au sein des troupeaux ovins. Vingt ans après son retour, il demeure « strictement protégé » par la convention de Berne. Mais ce statut se délite. Pour diminuer la prédation, mieux protéger les élevages et freiner le dérapage des indemnisations versées aux agriculteurs, l'État s'est engagé à gérer « l'envahisseur ». En 2012, il avait fixé à onze le nombre maximum de loups pouvant être éliminés dans l'arc alpin, des Alpes-Maritimes aux Vosges. Pour la saison à venir, il va porter le plafond à vingt-quatre. Ce doublement des prélèvements ne mettrait pas en péril une population estimée à 250 animaux et qui augmenterait de 20 % par an. Compromis entre des éleveurs réclamant des mesures plus radicales et des associations naturalistes opposées aux tirs, il ne satisfait ni les uns ni les autres.
Les éleveurs attendaient mieux
« Pour stopper le déclin de l'élevage, il faudrait une régulation beaucoup plus importante » lance ainsi à Nice Michel Dessus, président de la Chambre d'agriculture des A.-M. « D'ailleurs, rien ne sert de porter ce chiffre à 24, et pourquoi pas à 50, si on n'arrive pas à remplir l'objectif. L'an dernier sur onze loups, seuls six ont été éliminés. L'animal est extrêmement difficile à tuer. J'ai pu m'en rendre compte en décembre dernier lors une battue près de Caussols à laquelle j'ai participé avec une cinquantaine de bénévoles. En milieu escarpé et touffu, on a vu un loup… sans avoir le temps d'appuyer sur la détente… ». Les conditions de tir n'ont pourtant cessé d'être assouplies. Sous certaines conditions, les éleveurs peuvent désormais utiliser le performant fusil à canon rayé pour défendre leur cheptel. Sans grand résultat à ce jour.
Les défenseurs lâchent du lest
Poussés à des concessions, les pro-canis lupus ont dû lâcher du lest lors de l'élaboration du plan loup 2013-2017. Sous la pression du gouvernement souhaitant calmer les milieux agricoles et des sénateurs désirant créer des zones d'exclusion pour le prédateur, des associations naturalistes ont accepté, du bout des lèvres, le relèvement du fameux plafond. « On prend acte du chiffre de 24, sans le valider » admet Pierre Peyret de Férus. « Si cette politique du fusil nous paraît inefficace, le plan réaffirme par ailleurs des principes fondamentaux. La légitimité du loup, l'interdiction de tir dans le cœur des parcs nationaux, la nécessité de lutter fermement contre le braconnage ». L'équilibre entre maintien de l'élevage extensif et protection de son ennemi pourra-t-il un jour être atteint ? Les milieux agricoles, qui ont rallié à leur cause une partie de l'opinion, ne relâchent pas la pression. Ce lundi à Forcalquier, l'association « Éleveurs et montagnes » consacrera son assemblée générale au prédateur.