Cet Etourneau de Bali fut découvert en 1911 par Lionel Walter Rothschild à qui il doit son nom scientifique.

Il est appelé localement Jalak Bali et représente la faune Balinaise depuis 1991.De ce bel oiseau blanc à l’œil cerclé de peau bleue, ne restaient qu’entre 10 et 20 individus en 1999.

Paradoxalement, c’est lorsque l’on a commencé à s’intéresser à leur préservation dans les années 70 que leur nombre a considérablement chuté. En effet, du fait de leur rareté, ils ont attiré la convoitise des collectionneurs et leur commerce illégal a explosé. Ils n’ont pu être momentanément sauvés que grâce à des programmes d’élevage et des remises en milieu naturel au compte-goutte.

Une ONG s’est servi de l’île de Nusa Penida pas très éloignée de Bali mais qui n’est pas l’habitat naturel de cet étourneau afin de le sauver, et parce qu’elle est assez peu peuplée. Ils ont obtenu de bons résultats de renouvellement de l’espèce. Le parc de Bali Barat participe aussi à cet effort de préservation de l’oiseau emblématique. Il faut dire que la religion a aussi une immense importance en Indonésie et que l’étourneau de Bali y est sacralisé, ce qui lui assure une petite protection.

Malgré tout, il reste terriblement menacé par le commerce et les collectionneurs, même si légalement cette espèce n’est pas accessible au particulier à l’achat.Dans son milieu naturel l’étourneau de Bali est plutôt discret et occupe la majorité de son temps la cime des arbres. Les seuls moments où il s’aventure au niveau du sol sont ceux qu’il passe à se désaltérer.

On en a déduit que cette attitude, contraire au reste des espèces d’étourneaux, était liée à une adaptation au danger que représentent ses prédateurs. En dehors des périodes de reproductions, cet animal sociable vit en groupe sédentaire.

L’Étourneau de Rothschild est inscrit à l’Annexe I de la CITES.