Thèmes

pouvoir société mort animaux chien animal chiens homme histoire

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

honteux

Publié à 11:16 par fandeloup Tags : société mort animaux chien animal chiens homme
honteux

Élever des chiens est une responsabilité qui implique un respect minimum pour ces êtres vivants et sensibles.

Le tribunal de Cambrai avait à juger le cas d’un homme qui, du 11 au 13 mars 2013, à Avesnes-les-Aubert, a fait vivre un véritable martyre à ses deux bouviers des Flandres, sous prétexte d’une élimination «nécessaire».

- A + A.D., 46 ans, le propriétaire responsable présumé des faits, est par ailleurs… maître-chien ! Il se présente tout penaud à la barre, avec, quand même, un casier chargé de faits d’atteintes à des personnes. L’homme paraît triste et ses chiens lui « manquent » (sic !). Il raconte que l’un d’entre eux a pincé l’un de ses fils, tandis que l’autre bête était extrêmement protectrice envers l’enfant. Mais plane l’ombre de la compagne de A.D, qui ne veut plus entendre parler de ces deux chiens. Alors que faire ? Surélever leur clôture ? Trop cher.

Les abandonner au refuge – pourtant très réputé – d’Estourmel ? Cela coûterait 50 €, « et puis ils les auraient piqués au bout de quinze jours », affirme A.D. avec un cynisme dont il n’est peut-être même pas conscient. « Même si cette assertion est vraie, au moins, cela aurait été fait proprement », rétorquera un peu plus tard le ministère public.

Une violence inouïe Alors, pour se débarrasser de ces chiens, A.D. va d’abord leur administrer de la mort-aux-rats. Quarante-huit heures durant, les deux pauvres animaux vont se vider de leur sang par tous les orifices, et geindre, se tordre de douleur.

Le tout au vu et au su de voisins qui dénoncent les faits. Puis A.D., considérant l’inefficacité de son empoisonnement, va finalement achever les deux bergers avec une balle entre les deux yeux.

Il devra s’y reprendre à plusieurs reprises pour les tuer, à bout touchant. Pour le compte de la Société de défense des animaux (SDA), partie civile, Maître Frédérique Nortier évoque un dossier « sidérant » et « trash. »

« Pour la SDA, ce n’est pas le fait de se débarrasser de ses animaux qui est choquant, c’est la manière de se débarrasser de ces deux chiens en particulier qui l’est.

Nous réclamons 1000 € par animal. » Pour l’avocate parisienne de la seconde partie civile, la Fondation 30 millions d’amis, « cet empoisonnement est un acte de cruauté constitutif de sévices graves.

Pendant deux jours d’agonie, A.D. avait largement le temps de prévenir un vétérinaire pour tenter de les sauver. A.D., qui en plus est dresseur de chien, ne doit plus jamais posséder d’animaux. » Une dernière opinion largement partagée par le ministère public, très sévère, qui se demande par ailleurs s’il ne devrait pas ordonner une expertise psychiatrique d’A.D.

Il requiert six mois avec sursis et l’interdiction de posséder un chien. Le jugement est placé en délibéré jusqu’au 31 mai.