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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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plantes

Publié à 15:05 par fandeloup Tags : animaux histoire nature nuit film
plantes

Des généticiens américains ont greffé la capacité bioluminescente d’organismes animaux sur une plante, afin de créer des réverbères végétaux.

PEn transférant une partie de l’ADN d’une luciole à une plante, des chercheurs ont réussi à faire du végétal une source de lumière. (Cultura Creative/Walter Zerla.)

Dans son film « Avatar », James Cameron imaginait en 2009 une planète lointaine, Pandora, sur laquelle poussait une végétation exubérante, avec des arbres et des plantes lumineuses éclairant des forêts entières.

Ce rêve cinématographique est en passe de devenir réalité grâce à trois « bio-hackers » américains qui ont imaginé de transformer un plant d’Arabidopsis, plante cousine du chou, en végétal bioluminescent : la nuit, elle produit une forte lumière.

A terme, ce projet, baptisé Glowing Plant, pourrait déboucher sur des applications concrètes qui changeraient nos vies : des lampadaires végétaux pour éclairer nos villes. Plus besoin, donc, d’installer de coûteux équipements dans nos rues pour les illuminer, les arbres faisant office d’éclairage public.

Une solution économique et écologique : la production d’électricité urbaine s’en trouverait fortement réduite, et cet éclairage naturel non polluant diminuerait le recours aux centrales électriques ou nucléaires. Pour parvenir à rendre l’Arabidopsis bioluminescente, les trois chercheurs se sont livrés à des bidouillages génétiques très poussés. Grâce à l’introduction d’une bactérie capable de transférer une partie de son ADN dans un végétal, ils ont réussi à greffer la bioluminescence d’espèces animales comme la luciole à leur plante.

Des problèmes éthiques et écologiques L’équipe de généticiens à l’origine de Glowing Plant, qui a réussi à se financer grâce à une plate-forme participative américaine, est bien consciente du seul défaut de son beau projet, qui soulève des problèmes éthiques et même écologiques : leur plante lumineuse n’est rien d’autre qu’un organisme génétiquement modifié, avec un risque de dissémination dans la nature ou dans les villes.

Ils sont donc allés interroger un éminent professeur de génétique à l’université de Harvard (Massachussets), George Church, qui les a rassurés : pour lui, la modification génétique opérée par l’équipe de Glowing Plant est « mineure », si on la compare par exemple aux plantes ou au maïs génétiquement modifiés pour résister aux herbicides. Du coup, « les conséquences pour l’environnement ne seront sans doute pas si graves », explique George Church.

On le voit, l’application pratique consistant à réellement éclairer nos mégalopoles par des végétaux n’est pas pour un futur immédiat, car des améliorations restent nécessaires. Toutefois, l’équipe de Glowing Plant a fait un grand bond en avant dans le domaine. Ils ne sont cependant pas les seuls à s’aventurer sur le terrain de plantes bioluminescentes. La première, c’est la nature elle-même : des champignons, comme le Mycena luxaeterna ou le Panellus stipticus, sont naturellement bioluminescents. Et d’autres chercheurs ont imaginé d’introduire des marqueurs bioluminescents dans des organismes génétiquement modifiés, histoire de les repérer plus facilement dans la nature : ils se mettraient à briller, ce qui prouverait qu’ils ont été modifiés. Du coup, on détecterait ainsi plus facilement si des plants non modifiés ont été contaminés par des OGM, puisqu’ils se mettraient subitement à produire de la lumière…