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Date de création : 24.08.2008
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futur

Publié à 19:12 par fandeloup Tags : voyage cadre chez bonne monde mode écran
futur

Futur : un avion à ciel ouvert Un habitacle spacieux, une cabine ultra-connectée et des sièges autonettoyants…

Le vol de demain s’annonce confortable.Vous en avez marre d’être à l’étroit, les genoux presque au niveau de la tête, en priant pour que votre écran fonctionne ?

Rassurez-vous, le futur devrait être plus clément pour les passagers des avions, surtout pour ceux qui ne connaissent que la classe économique.

Alors que les chercheurs s’arrachent les cheveux pour déterminer quel moteur pourra décupler la vitesse des avions, les constructeurs imaginent déjà la cabine de l’an 2050.

C’est notamment le cas d’Airbus. Le constructeur européen, qui vient de sortir son nouveau long-courrier, l’A350, réfléchit de manière originale à l’aménagement de l’appareil qui prendra sa suite dans quarante ans. « Nous avons d’abord réalisé des sondages auprès des jeunes pour connaître leurs aspirations », explique Charles Champion, vice-président exécutif du groupe, en charge de l’ingénierie.

Résultat :

les sondés ont plébiscité les nouvelles technologies. « Dès lors, nous nous sommes demandés comment utiliser les recherches actuelles pour les appliquer en 2050. »

Résultat, le projet Future by Airbus, dévoilé en 2011, offre une vision stupéfiante de la cabine de demain.

Les sièges exploitent la chaleur du corps Très loin du low-cost, cette dernière se distingue par son luxe et son confort et se divise en trois zones aux ambiances différentes. « La première est une “zone techno-branchée” », explique Charles Champion.

Au programme, tout un environnement pour travailler ou s’amuser :

écrans holographiques et interactifs, fauteuils adaptés à la morphologie… Tout est fait pour profiter pleinement du voyage sans bouger de son siège.

La deuxième partie est une zone circulaire consacrée au virtuel. Les fauteuils s’adapteront à la morphologie du?passager, et les écrans seront holographiques.

– AirbusLes voyageurs auront l’impression d’évoluer dans un grand espace. « Par exemple, on pourra organiser des conférences ou même jouer au golf », s’enthousiasme le cadre d’Airbus.

Enfin, la troisième zone est réservée à la relaxation. « Pour ce projet, nous voulions redéfinir l’expérience du passager autour des cinq sens. » Il pourra ainsi choisir la température ou l’ambiance sonore de sa zone de confort, sans déranger personne autour.

Les ingénieurs d’Airbus ont même imaginé construire le toit de l’avion avec un matériau transparent de façon à observer le ciel et les nuages pendant le vol.

Et ce n’est qu’un aperçu de ce que nous pouvons attendre de l’avenir : sièges autonettoyants ou capables de produire de l’électricité grâce à la chaleur du corps, valises à puces, connectées, qui vous guideront à votre siège…

Autant d’innovations qui amélioreront le confort. Confort ou low-cost, il faut choisir… Mais entre les rêves et la réalité, il y a un monde.

Et celui des vingt prochaines années ne ressemble en rien à celui promis par Airbus en 2050.

Au Salon du Bourget, le rendez-vous bisannuel des professionnels de l’aviation, les constructeurs exposaient, en juin, les cabines nouvelle génération qui seront installées dans les prochaines années.

En classe éco, pas d’écrans tactiles ou d’espace virtuel, le mot à la mode est plutôt « densification ».

En d’autres termes, l’objectif est d’accroître le nombre de passagers, surtout sur les vols intérieurs ou les moyen-courriers qui tournent plusieurs fois par jour. « Nous avons réussi à gagner suffisamment d’espace pour rajouter douze sièges dans la cabine », s’enorgueillit-on chez le français Zodiac Aerospace, un des leaders mondiaux de l’aménagement intérieur des avions.

Pour y arriver, l’entreprise a développé des sièges plus fins sans rogner sur l’espace réservé aux jambes. « Nous avons aussi agrandi les placards à bagages de 60 % », explique Pierre-Anthony Vastra, le directeur de la communication du groupe.

Cela permet aussi de placer de plus grosses valises en cabine. « Les compagnies aériennes veulent intégrer plus de passagers, explique-t-il, sans perdre de temps lors de l’embarquement et du débarquement ».

Comme si l’avion allait devenir le moyen de transport en commun de demain, au même titre que le bus ou le métro.

L’agence de design britannique Studio Q a même poussé le concept plus loin en proposant une cabine proche de celles des avions militaires.

Des strapontins, quelques tables… et c’est tout !

Les passagers décideront Ce scénario, André-Yves Portnoff n’y croit pas.

Ce chercheur en prospective et stratégie, qui dirige l’Observatoire de la révolution de l’intelligence (groupe Futuribles International), est convaincu qu’il faudra répondre aux attentes des voyageurs en termes de confort. « L’avenir ne peut pas être le wagon à bestiaux, insiste-t-il.

Les compagnies aériennes ont été ébranlées par l’arrivée du low-cost et ne voient leur avenir qu’à court terme. » Une stratégie pas forcément payante selon lui, car c’est avant tout le voyageur qui décidera de la cabine de demain. « Les gens ne veulent pas un billet moins cher, ils veulent un juste prix par rapport à la qualité proposée. » La chasse aux coûts finira par montrer ses limites.

Aucun passager n’est d’ailleurs prêt à transiger sur des points comme la sécurité ou la régularité des avions.

Chez Airbus, c’est clair, on ne croit pas à la cabine minimaliste. « En quarante ans, il y a eu d’énormes progrès en matière de confort, même pour les classes économiques, souligne Charles Champion.

Ce sont les compagnies les plus innovantes dans ce domaine qui définissent les tendances à venir. »

Une bonne nouvelle pour les voyageurs du futur :

l’avion de 2050 sera peut-être à la hauteur de leurs espérances.