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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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titis

Publié à 08:08 par fandeloup Tags : vie bonne chez bébé
titis

La Vallée des singes, à Romagne (Vienne), ne fait pas mentir son nom. Non seulement on n’y trouve pas moins de 400 primates, mais certains d’entre eux sortent de l’ordinaire.

Prenez les titis : ces singes, originaires du Pérou, mènent une vie de famille et de couple surprenantes. Ici, la mère ne tient pas le rôle principal dans les premiers mois du nouveau-né.

Chez les titis, c’est le père qui s’occupe à temps plein de la progéniture du couple. Hissé sur son dos, le bébé titi reste accroché à son géniteur toute la journée. Il n’est confié à sa mère que pour l’allaitement, puis le père le reprend sur son dos.

Cette fusion dure de trois à six mois. Jean-Pascal Guery, le directeur de la Vallée, présente la famille star du parc, qui compte désormais trois foyers de titis. Diego, le mâle, a 12 ans et vient du zoo de Bâle (Suisse), sa compagne, Manu, 4 ans, a vu le jour au zoo d’Apeldoorn (Pays-Bas), et leurs descendants, Atalayo, né sur place il y a presqu’un an, et le petit dernier, pas encore nommé.

Tous sont nichés sur une petite île, interdite d’accès au public, bien que très proche physiquement des visiteurs. « Il n’existe aucune explication scientifique qui dirait pourquoi la mère ne s’occupe pas plus de ses petits. Elle n’est pas plus faible que le mâle, et peut les porter. Or, chez les 20 espèces de titis, on retrouve le même modèle. Ils ont sûrement de bonnes raisons! » concède Jean-Pascal Guery.

En passant ses journées collé à son père, le bébé titi apprend par l’imitation. Par exemple, il prend la nourriture de la bouche de l’adulte, pour l’essayer sous sa vigilance.

Primates plutôt chétifs, (entre 1 et 1,5 kg), les titis sont des frugivores, mais mangent aussi plantes et racines. Sur l’île se dresse un grand mûrier platane, dont les singes picorent les fruits. Leur nourrisseuse révèle qu’ils raffolent de papayes et de noix, mais détestent les kiwis.

C’est elle qui les réveille le matin, pour le petit déjeuner, et qui vient les nourrir cinq fois par jour. « Les titis sont des singes très calmes, ils mangent et prennent beaucoup de bains de soleil. » Ils gambadent, ils dorment.

Mais quand une famille titi s’endort, cela tient du spectacle. Le groupe se met en cercle, de dos, et chaque membre entrelace sa queue, longue de 45 cm, avec celles des autres!

On l’aura compris, le titi est un singe fusionnel, qui a le sens de la famille et, comme tous les primates, adore faire des câlins. « Il y a beaucoup d’épouillages, dont la fonction de base est d’enlever les peaux mortes, les parasites sur le corps de l’autre, mais qui a tout autant une fonction affective et de plaisir », précise le directeur du parc zoologique. « Nous, on a remplacé ce moment et ce rapport-là par la conversation », estime-t-il. La famille titi vit en colocation sur l’île avec des tamarins empereurs (lire encadré ci-dessous), une espèce brésilienne, des sakis, d’origine guyanaise, et des saïmiris, eux aussi en provenance d’Amérique du Sud. Leur vie semble paisible, même si une mini-bagarre peut éclater à l’occasion.

Cette fois, à droite de la branche centrale, un titi se dispute une carotte avec un bébé tamarin. Ils secouent le dense feuillage, et le calme revient. « La vie en communauté se passe très bien », juge Jean-Pascal Guery. Car les espèces sont complémentaires : les titis sont très calmes, alors que les saïmiris, par exemple, sont hyper speeds, relève le spécialiste.

Comme le titi est plutôt une espèce faible, qui ne se tient pas vraiment sur ses gardes, s’allier aux tamarins est une bonne stratégie, car ils sont très vigilants. En vivant avec eux, ils profitent de cette vigilance », décrypte-t-il.