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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
En juillet dernier, à la suite d’une réunion avec les communautés musulmanes de l’agglomération d’Alès, le syndicat des producteurs ovins du Gard contacte les éleveurs en vue de l’approvisionnement de la si mal nommée «Fête du mouton».
Ceux-ci sont invités, «afin de mieux valoriser nos agneaux dans le cadre de cette fête», à indiquer le nombre de bêtes qu’ils veulent vendre.
«Aucune», répond un éleveur bio opposé à l’abattage rituel, qui nous contacte:
«Étant profondément attaché aux valeurs de laïcité de notre République, j’ai été surpris et même choqué que des organismes publics s’attribuent de telles fonctions et participent au “bon” déroulement d’une quelconque fête religieuse.
À quand l’organisation par la préfecture de l’Ascension pour les chrétiens ou de Pessah pour les juifs?»
Le prix: «Nous vendons en moyenne nos agneaux bio 120 euros l’unité, pour l’Aïd, un agneau équivalent et non bio se négocie entre 160 et 250 euros l’unité…»
Article L. 237-2 I du Code rural: «L’immobilisation par un procédé mécanique est obligatoire, avant et pendant la saignée. Il est interdit de suspendre un animal encore conscient.»
Vendredi 26 et samedi 27 octobre, sur le site Vestric-et-Candiac, seul abattoir temporaire agréé dans le Gard, environ un millier d’agneaux ont été égorgés dans les pires souffrances et dans les pires conditions sanitaires, celles pratiquées dans un abattoir.
Stupéfiant: le site ne dispose même pas de système de contention!
Un témoignage, photos à l’appui: «Les berceaux où sont posés les animaux sont en simple “ferraille”, alors qu’ils doivent être en acier inoxydable, avec un système d’immobilisation.
À côté de la zone de tuerie se trouve une écurie, aucune séparation étanche — il faudrait au moins des rideaux en plastique —, juste une petite barrière métallique.
Dans cette même zone, le corps d’un agneau, décapité, est appuyé contre un homme. La tête se trouve au sol, au milieu des excréments.
Un autre, tout juste (mal) égorgé, se relève et cherche à fuir. Dans cette salle de tuerie, des ficelles bleues, récupérées sur les ballots de paille ayant servi à la litière de l'écurie adjacente, seront utilisées pour attacher les carcasses.
Le dépeçage se fait sur des berceaux en bois, ce qui est strictement interdit dans un abattoir, vu le risque de contamination (excréments, viscères, contenu gastrique…).
Dans cette même zone, les enfants jouent avec les tripes.»Le tout en présence des services vétérinaires!
Un procès-verbal de gendarmerie a —quand même — été dressé. J’ai aussitôt prévenu Frédéric Freund, directeur de l’OABA, Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (www.oaba.fr ):
«Ces photos démontrent une fois de plus que la pratique est bien éloignée de la théorie. Depuis l’intervention de l’OABA, Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs, auprès du Conseil d’État en 2001, les sites d’abattage dérogatoires sont interdits en France. Tout abattage d’animaux doit être effectué dans un abattoir agréé par les services vétérinaires.
Mais ces abattoirs agréés temporairement pour les deux trois jours de l’Aïd-el-Kébir ne sont bien souvent que des fermes sommairement aménagées où les règles relatives à la protection animale, l’hygiène alimentaire sont bafouées.
Les agents d’inspection sont en nombre insuffisant et il y a une forte pression pour faire agréer le site même s’il ne correspond pas tout à fait (loin s’en faut) aux exigences normatives.
Pour le préfet, mieux vaut un site même mal équipé plutôt que pas de site, synonyme d’une multitude de sites illégaux. Depuis le 1er juillet 2012, les abattoirs (même les temporaires) qui souhaitent ne pas étourdir les animaux lors de l’abattage doivent obtenir un agrément spécifique.
Les services de la préfecture doivent pour cela vérifier que sur le site d’abattage temporaire seront présents «un matériel d’abattage adapté, un personnel formé et un niveau d’hygiène adapté»…
Le directeur général de la DGAL, direction générale de l’alimentation, écrivait en août dernier que les autorisations préfectorales seraient attribuées “avec la plus grande vigilance”! Vaine promesse. Il y a eu autant d’agréments temporaires cette année que les années précédentes. Contactée par l’OABA, la DDPP, Direction départementale de la protection des populations, du Gard précise que ce site temporaire s’améliore d’année en année tout en reconnaissant qu’il y a encore des progrès à faire… Ce sera sans aucun doute l’avis du chef vétérinaire officiel, représentant la France auprès de la Commission européenne, à qui ces photographies ont été transmises.»
PHOTO;Salle de tuerie avec paquet de ficelles bleues récupérées sur les ballots de paille ayant servi à la litière de l'écurie adjacente et utilisées pour attacher les carcasses.