Seul un Français sur dix déclare connaître précisément les symptômes de l’accident vasculaire cérébral (AVC), selon un sondage Ipsos rendu public mardi.

L’AVC correspond soit à un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau du cerveau entraînant un infarctus cérébral, soit à la rupture d’un vaisseau à l’origine d’une hémorragie dans le cerveau.

Avec 33.000 décès chaque année, il s’agit de la 3e cause de mortalité après les cancers et les infarctus du myocarde dans la population française, mais la 1e cause de mortalité chez les femmes.

Selon le sondage, les Français savent dans leur très grande majorité (96%) qu’il faut intervenir aussi vite en cas d’AVC qu’en cas d’infarctus.

Mais ils connaissent mal les symptômes, 11% seulement affirmant les connaître précisément, contre 49% de manière imprécise et 40% qui ne les connaissent pas.

Trois symptômes majeurs signent généralement un AVC :

- trouble de la parole,

- inertie d’un membre

- paralysie du visage,

Ils rappellent que face à un AVC, on dispose de “4H30 pour agir” et que “chaque minute compte dès le 1er symptôme”, avec un pronostic qui dépend de la rapidité de la prise en charge du patient.

Les personnes interrogées de plus de 65 ans sont, sans surprise, celles qui connaissent le mieux les symptômes, 68% affirmant les connaître dont 17% avec précision. 69% des personnes interrogées ont le bon réflexe, appeler le 15 (Samu) tandis que 21% proposent de mettre la victime d’un AVC en position latérale de sécurité.