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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Novembre 2013.
One Voice a enquêté dans les centres d’entraînement pour les chiens en Russie.
Elle y a découvert le cauchemar des animaux sauvages qui y sont utilisés. Pour les ours en particulier, c’est une véritable torture…
La dernière enquête de One Voice s’est intéressée à un emblème national de la Russie, l’ours brun.
Ses investigateurs ont visité quatre centres d’entraînement dans quatre régions de Russie. Ils y ont découvert sept ours et ont été témoins de cas de souffrance animale parmi les pires qu’ils aient pu observer et dénoncer depuis plusieurs dizaines d’années.
Lors de cette mission sous couverture réussie, les enquêteurs de One Voice ont filmé des ours enchaînés, des blaireaux enfermés et des sangliers poursuivis et attaqués par des chiens (laïkas). Ils ont aussi interviewé des spécialistes et des juges qui présidaient ces démonstrations et qui évaluaient les chiens, sur la base de règles établies de longue date qui récompensent les attaques les plus féroces et les plus prolongées.
Le « test » d’un chien durant généralement dix minutes, et sachant qu’un certain nombre de chiens sont évalués chaque jour, un animal sauvage peut être réutilisé comme cible encore et encore.
En Russie, ces activités sont non seulement légales, mais elles reçoivent le soutien de diverses autorités et organisations. Dans bien d’autres pays, elles sont illégales. Les combats entre chiens et autres animaux y sont considérés comme cruels, et appartiennent au passé.
Selon les sources de One Voice, la Russie abriterait plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de centres d’entraînement de ce type. Ces centres font l’objet de publicités sur la voie publique, dans la presse, dans les magazines et sur les sites Internet.
On en fait même la promotion comme destination de vacances pour toute la famille en dehors de la saison de la chasse.
Diverses espèces sont utilisées, notamment des ours, des sangliers, des blaireaux, des renards et des martres.
Ces animaux sont capturés dans la nature, mais les investigateurs de One Voice ont appris que les ours étaient parfois achetés à des cirques ou à des zoos.
Les lâchers de chiens sur les ours
Les enquêteurs ont filmé des chiens lâchés sur des ours dans trois des centres qu’ils ont visités. Ils ont assisté à des tests de chiens sur des ours au cours desquels on lâchait un ou deux chiens. Les spécialistes qu’ils ont interviewés leur ont donné un exemplaire des règles et de la grille d’évaluation utilisée.
Les tests sur les ours consistent à enchaîner un ours à un système aérien de poulies gravitant sur un câble tendu entre deux arbres, avec des employés placés de chaque côté pour tirer ou repousser l’ours de façon répétitive.
On lâche dans le bois environnant un ou deux chiens qui doivent suivre une piste odorante, trouver l’ours, puis l’attaquer et le mettre aux abois.
Cette activité est conçue de manière à imiter une vraie partie de chasse sauf, bien sûr, que dans une vraie partie de chasse, aucun animal ne serait enchaîné…
Un des investigateurs raconte : « Avant que les chiens ne commencent à attaquer l’ours, on aurait pu les prendre pour de doux animaux de compagnie, mais cette impression n’a pas duré. Dès qu’ils attaquent, ces chiens ont un comportement féroce. Leurs mâchoires présentent vraiment une grande amplitude et leurs dents sont très tranchantes. Ils sont très vifs et très mobiles, et infligent à l’ours des morsures à jet continu. Nous les avons vus mordre l’ours très profondément.» « À certains moments, l’ours était harcelé par deux chiens et fuyait jusqu’à ce que sa chaîne, arrivée à l’extrémité du câble, le stoppe net dans sa course.
Chaque fois qu’il semblait réticent ou trop épuisé pour tenter de bien se défendre ; les employés le tiraient par la chaîne attachée à son cou, afin d’inciter les chiens à l’attaquer. À un moment, l’ours a réussi à attraper un des chiens d’un coup de patte et à le jeter en l’air. À mesure que la journée s’écoulait, l’ours était de plus en plus épuisé.
Dans l’après-midi, il luttait, boitait et souffrait visiblement des morsures incessantes reçues aux pattes arrière. C’était une torture rien que de regarder cela. » Les règles suivies pour ces tests récompensent l’agressivité.
Ainsi, par exemple, un chien obtient des points s’il mord profondément l’ours aux cuisses, aux talons ou au postérieur, mais il perd des points s’il bat en retraite devant une contre-attaque. Un des investigateurs témoigne : « Les propriétaires des chiens les acclament et les applaudissent quand ils mordent les ours. » attaques laïkas sur ours 2 chiens laïkas contre ours
Des conditions de vie lamentables
Dans trois des quatre centres visités, les investigateurs de One Voice ont pu voir où les ours étaient logés. Ils étaient enfermés dans de petites cages austères et étaient apparemment nourris de pain ou de gâteaux.
Il y avait de l’eau sale, mais pas de litière ou bien la litière était recouverte d’une épaisse couche d’immondices et de boue. Dans l’un des centres, deux jeunes ours partageaient une cage qui devait mesurer 5 x 3 x 2,5 m. D’après un des investigateurs, « les ours étaient dans un état lamentable. Le sol de leur cage était recouvert d’une épaisse couche de boue et d’excréments. » Les ours n’avaient aucune possibilité de manifester un comportement normal.
Ils n’avaient pas la possibilité de rechercher de la nourriture, de construire des niches, de grimper, de marcher, de courir ni de nager. Les observations scientifiques montrent que les ours ont besoin d’arpenter des habitats étendus et diversifiés. Dans la nature, selon le lieu et la qualité de son habitat, un ours peut exploiter un territoire allant de 100 m2 à 100 000 km2.
L’environnement dans lequel les ours devaient vivre et le régime alimentaire apparemment très insatisfaisant auquel ils étaient soumis — selon ce qu’ont pu voir les investigateurs, ils ne recevaient que du pain, des gâteaux et des sucreries — sont matière à préoccupation. Chez l’ours, le manque de nourriture adaptée peut affecter tous les systèmes de l’organisme et engendrer un manque d’énergie et des sensations de malaise.
Le confinement dans un espace restreint peut entraîner une limitation de la mobilité et une faiblesse musculaire. Des ours maintenus dans de mauvaises conditions d’hygiène peuvent difficilement se toiletter et risquent de développer des lésions de la peau et des pieds. Comme l’explique l’un des investigateurs : « Leurs conditions de vie misérables me hanteront jusqu’à la fin de mes jours.
On ne sort ces ours de leurs cages que pour lâcher des chiens sur eux. Lors d’une séance à laquelle nous avons assisté, l’ours a été attaqué et mordu par les chiens toute la journée, et il est resté ensuite enchaîné à la poulie aérienne toute la nuit pour être utilisé à nouveau le lendemain.»
C’est un sort épouvantable pour des animaux considérés comme de grands voyageurs et de grands explorateurs, et qui sont parmi les mammifères les plus intelligents qui existent. conditions ours russes station d'entraînement Les lâchers de chiens sur les blaireaux Les enquêteurs ont assisté à un concours de chiens testés sur des blaireaux. L’un d’eux raconte : « À trois reprises, nous avons vu un chien attraper un blaireau par le cou et le secouer vigoureusement. Quand le chien tenait le cou du blaireau entre ses dents, les employés du centre venaient séparer les animaux. Nous pouvions voir que le blaireau saignait autour du cou.
Un blaireau a aussi blessé deux chiens en notre présence. Un chien a même été emporté hors de l’enclos. » Les investigateurs ont appris qu’il était d’usage de remplacer les blaireaux quand ils étaient épuisés ou blessés, afin que le concours soit équitable.
L’un des spécialistes a expliqué que la veille, ils avaient dû remplacer le blaireau à sept reprises. « On nous a dit qu’on laissait les blaireaux se remettre de leurs blessures après l’épreuve ou qu’on les tuait quand les blessures étaient trop graves », rapporte un investigateur. Une souffrance à long terme Cette enquête de One Voice sur l’utilisation des animaux sauvages en Russie pour tester les prédispositions et les aptitudes des chiens destinés à la chasse, a mis en évidence une souffrance animale sévère et intense.
Il a été précisé aux enquêteurs que les ours étaient parfois utilisés pendant une quinzaine d’années mais dans deux centres, les employés leur ont confié que leurs ours étaient devenus trop gros pour pouvoir encore servir. Dans un centre, ils ont précisé qu’ils envisageaient de remplacer leur ours.
Dans l’autre, ils ont proposé à l’un de nos investigateurs de chasser leur ours : « Pour 1000 euros, ils m’ont dit qu’ils le relâcheraient et que je pourrais le traquer et l’abattre. »