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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Décidément, c’est la grande saison du hasch. Après les 10 000 pieds découverts à Lessines en Belgique, c’est une épicerie d’Haubourdin qui occupe la une de l’actualité cannabinophile.
Tout commence le 7 décembre par un tuyau refilé par un indic aux policiers de la PJ.
Un commerce situé rue Ernest-Delezenne, à Haubourdin, aurait été transformé en zone de production d’herbe de cannabis. Un premier transport d’enquêteurs sur les lieux ne permet pas de confirmer le renseignement.
Mercredie 25 décembre, une seconde visite initiée par des policiers en civil est nettement plus productive. Entrés dans l’épicerie, ces derniers reniflent une forte odeur de cannabis qui provient des étages. Et pour cause. Au second, ils découvrent une culture quasi industrielle.
Deux cents plants de cannabis poussent paisiblement sous des rampes de lumière de forte intensité. Dans un coin, le rayon séchage accueille déjà quelque 8 kg d’herbe prêts à être vendus.
En tout, deux tonnes de matériel sophistiqué (gaines d’extraction d’air, pompe de relevage d’eau, ampoules de 600 watts, engrais, etc.) sont saisies. Une dette de jeu ?
Le gérant de l’épicerie est interpellé. Mardi 31, lors de la dernière audience de l’année 2013, Azzedine Chabane, 30 ans, affirme qu’il est totalement étranger aux faits. « J’avais une dette de jeu de 18 000 €, c’est mon créancier qui m’a forcé à lui prêter mon local. » Simplement connu de la justice pour des infractions routières, le jeune homme refuse de confier l’identité de ce mystérieux créancier. « Il m’a menacé, j’ai peur pour ma famille. »
Dans l’épicerie, les policiers ont également saisi un pistolet automatique 7,65 mm (une arme datant de 1915) et un brouilleur d’ondes GSM.
Étrange aussi. Pas pour la procureure. Virginie Girard estime que les explications du prévenu sont aussi fantaisistes que farfelues. Elle requiert 4 ans ferme. Me Marie Delomez est scandalisée. « Qui vous dit que mon client ne dit pas la vérité ? Cette enquête a été bâclée. On n’a même pas un seul relevé d’empreintes. »
Jugement : quatre ans et mandat de dépôt.