MODE DE VIE

Dans le Nord-Pas-de-Calais, on donne 46 euros d'argent de poche par mois

Plus contraints financièrement que le reste des Français, les habitants de la région Nord-Pas-de-Calais n'en sont pas moins plus généreux avec leurs enfants.

C'est ce qui ressort d'un sondage BVA Opinion/Cetelem* sur le budget des nordistes.Dans le nord de la France, à l'image de la moyenne nationale, 39% des parents déclarent donner « régulièrement » de l'argent de poche à leurs enfants, en échange ou non de services.

La proportion est nettement moins importante en zone périurbaine et rurale (31%) que dans l'agglomération lilloise (57%). Sur ce point, ces chiffres restent bien en-deçà de ceux observés dans la région Paca, en particulier à Marseille.

Dans le Nord-Pas-de-Calais, apprend-t-on du sondage, les enfants reçoivent en moyenne 46 euros par mois d'argent de poche. Là, les Nord-Pas-de-Calaisiens sont plus généreux que le reste des Français (34 euros mensuels).

Il apparaît toutefois que les parents nordistes ont davantage besoin d'une « bonne raison » de donner à leur enfant que le reste des Français : plus de la moitié des sondés, à l'échelle nationale, déclarent donner sans contrepartie, contre à peine un tiers des habitants de la région NPDC (38%).

Ces derniers utilisent d'ailleurs l'argent de poche d'abord pour récompenser les bons résultats scolaires de leurs enfants (à 42%, contre 30% pour le reste des Français).

Plus prévoyants, plus regardants

Le sondage nous apprend en outre que les nordistes sont plus vigilants que la moyenne des Français concernant l'utilisation de cet argent de poche : si la majorité laisse libre ses enfants, ils sont 26% à déclarer surveiller de près la façon dont leurs enfants le dépensent (contre 14% au plan national).

Quant au financement des études de leurs enfants, les parents du Nord-Pas-de-Calais sont prévoyants : un sur deux a ainsi ouvert un compte qu'il alimente régulièrement dès le plus jeune âge de leur progéniture (contre un sur trois seulement au niveau national).

Toutefois, 17% des parents du nord de la France déclarent ne pas être en mesure de financer des cours particuliers pour leurs enfants alors qu'ils en auraient besoin.

Enfin, au chapitre des arbitrages budgétaires (voir infographie ci-dessous), on observe qu'un tiers des habitants de la région (35%) ont dû, au cours des douze derniers mois, modérer les dépenses pour les activités de leurs enfants (sports, loisirs, contre 34% à l’échelle nationale).