Cri d'alarme à Pôle emploi.

Les agressions physiques et verbales en forte progression, +13% en an.

La direction a recensé pas moins de 8.442 incivilités en 2013. Insultes, menaces avec un couteau, crachats à la figure, bureau renversé...

Le quotidien des agents est plus que pesant. Ces chiffres inquiétants sont directement liés à l'augmentation du chômage. Malgré les renforts d'effectifs, les salariés de cette administration font face à de plus en plus de demandeurs d'emploi qui peuvent parfois s'emporter et perdre patience. Les agents sont souvent dépassés par tous les dossiers qu'ils ont à gérer.

Les agressions physiques sont particulièrement significatives en Île-de-France, qui en compte près de la moitié sur toute la France. A titre d'exemple, le nombre d'incidents a bondi, l'an dernier, de 257%. Pour pallier à ces risques et renforcer la sécurité du personnel, Pôle emploi a par exemple équipé ses établissements d'un système d'alarme silencieuse, permettant d'alerter le responsable sécurité ou les collègues en cas de problème.

Ce climat délétère est toutefois à relativiser. Comme le rappelle dans Le Parisien le directeur général adjoint de Pôle emploi chargé des ressources humaines, Jean-Yves Cribier, « l'activité accueil est très importante. Pôle emploi, ce sont 46 millions de contacts par an avec des chômeurs. Soit 2000.000 par jour. »