Gard : Ginette, 77 ans, recherche son fiancé perdu il y a 57 ans

 C'est après le décès de son compagnon, en 2005, que Ginette a décidé de retourner vivre à Lédenon, dans le Gard. C'est après le décès de son compagnon, en 2005, que Ginette a décidé de retourner vivre à Lédenon, dans le Gard. |

C'est l'histoire d'un amour de jeunesse qui refait surface après 57 années de silence. Ginette Parat a perdu la trace de son fiancé Henri Bonal en 1957.

Jusqu'à un coup de fil inespéré il y a deux ans, qui a fait renaître chez elle l'espoir de le revoir. Aujourd'hui, la septuagénaire habitant le Gard lance un appel à ceux qui pourraient l'aider dans sa recherche, jusque dans les Vosges où est censé vivre son amour perdu.

C'est «L'Est Républicain» qui relaie l'histoire de Ginette, 77 ans, originaire de Lédenon (Gard). En 1955, la jeune fille fait la connaissance d'un militaire, Henri Bonal. Amoureux, les jeunes gens se fiancent. En 1957, le sergent-chef Henri Bonal part faire la guerre en Algérie. La séparation est déchirante. Les amoureux s'écrivent pendant une année.

Puis plus de nouvelles du front. Ginette écrit alors à la mère d'Henri, qui lui répond par ce message lcaonique et mystérieux : «Mon fils c’est un brave garçon mais il fera un mauvais mari.» Dévastée, Ginette sait dès lors qu’elle n’épousera pas l’élu de son cœur.

Ginette se remarie huit ans plus tard et aura trois enfants, à Nîmes. Son mari meurt en 2005, date à laquelle elle retourne dans son village de jeunesse. Un coup de fil inespéré en 2012 Contre toute attente, l'ancien militaire réapparaît il y a deux ans, à Lédenon.

De passage dans la région, il demande des nouvelles de son ancienne fiancée à la boulangère du village. Cette dernière appelle alors Ginette et l'informe de cette visite surprise, sans penser à prendre le numéro de téléphone et l'adresse du militaire à la retraite... L’homme a seulement dit à la boulangère qu'il rentrait de vacances et qu’il retournait dans ses Vosges.

«Cela m’a fait un coup au cœur quand j’ai appris qu’il était passé à Lédenon», avoue Ginette après de «L'Est Républicain». D’autant que si l'homme a fait un crochet par le village pour acheter son pain, c’est qu’il ne l’a pas oubliée.

Résolue à retrouver la trace d'Henri, Ginette s’est depuis adressée à l’antenne locale d'une radio pour l’aider dans sa démarche. Pour retrouver Henri, discuter, échanger et peut-être obtenir une réponse à toutes les questions restées sans réponses depuis 57 ans.

Pour l'aider, contactez «L'Est Républicain»