Thèmes

animaux article texte moi france travail sourire afrique air aimer

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

ebola

Publié à 16:59 par fandeloup Tags : article texte moi france travail sourire afrique air
ebola

Ebola : des personnels navigants d'Air France refusent d'embarquer

Aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (Val-d’Oise). Face à la progression du virus Ebola, les stewards et les hôtesses d’Air France sont de plus en plus nombreux à refuser de s’envoler pour les pays touchés.

 

 Tout y est. Les passagers qui s'engouffrent dans l'aéroport parisien de Roissy - Charles-de-Gaulle. Les avions de ligne qui se livrent, sur les pistes, à leur incessant ballet millimétré. Et au pied des bureaux, les personnels navigants commerciaux (PNC) d'Air France , toujours impeccables dans leur uniforme. Mais ils ont du mal à afficher leur sourire d'habitude si rassurant.

« On a peur, résume une hôtesse. On sait qu'on fait un métier à risque, les pays en guerres, les dictatures, d'accord, mais là... c'est différent. »

Là, c'est Ebola. Air France dessert quotidiennement Conakry, capitale de la Guinée, pays très touché par l'épidémie, et Freetown en Sierra Leone, quatre fois par semaine.

« On est beaucoup à ne plus vouloir y aller, admet un steward, moi j'ai arrêté. » Plusieurs de ses collègues hochent la tête. Eux aussi ont arrêté. Ils en ont le droit, comme les pilotes. Conakry est classé comme destination à risque par le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) d'Air France.

Si la destination apparaît sur leur planning, les personnels peuvent refuser la mission. « Plusieurs vols ont déjà été annulés faute d'équipage suffisant », affirme Patrick Henry-Haye steward et responsable du Syndicat national du groupe Air France (SNGAF, minoritaire).

Une allégation aussi rapportée par certains personnels navigants. Air France dément toute annulation de vol Contactée, la compagnie dément toute annulation. Autre symptôme : « Les vols qui partent ne sont pas au complet, avoue une hôtesse.

On est 8 normalement, là on part à 4, le minimum réglementaire, ou 5. C'est une charge de travail énorme, et on ne peut assurer tous les services en vol. »

Une pétition du SNGAF passe de mains en mains. Elle demande l'arrêt des dessertes « dans les pays d'Afrique de l'Ouest touchés par Ebola » et a recueilli 700 signatures en trois jours. Air France martèle que « la sécurité des personnels et des passagers est la priorité ». « Ils répètent qu'on est formés à Ebola, c'est faux », balaye Patrick Henry-Haye.

Les masques et gants embarqués dans les avions semblent légers aux PNC. De même que les consignes de sécurité : « Isoler le passager infectieux », cite un steward, « comment voulez vous isoler quelqu'un dans un avion de 250 personnes ? »

Les pilotes sont moins inquiets. « On est dans la cabine. On a très peu de contacts avec les passagers », explique l'un d'entre eux. Pourtant le risque ne se limite pas à l'équipage.

Ebola a une durée d'incubation qui va de deux à vingt et un jours. « Qu'est-ce qui empêche qu'on embarque un passager sans symptômes et qu'il déclare la maladie une semaine après être rentré ? Rien ! s'énerve une hôtesse. On pourrait être vecteur de l'épidémie. »