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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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loup

Publié à 20:11 par fandeloup Tags : société photo vie moi homme travail divers nature nuit chiens
loup

Écologiste, l'été, il protège les troupeaux des loups

Nature Problème, l'estive se trouvait à proximité d'un sous-bois propice aux attaques.

Adjoint au maire de Foix, André Péchin est un militant écologiste actif. L'été, il part en estive garder des troupeaux pour les protéger du loup. Une expérience unique. Militant écologiste, André Péchin aime confronter ses idées au terrain.

Depuis quatre ans, ce membre de l'association Férus part donc en estive dans les Alpes pour aider les éleveurs à lutter contre le loup. «Je trouve que c'est une expérience intéressante. Cela permet de confronter son point de vue, de s'adapter, de discuter. Là, il n'y a pas de grandes théories.

En plus, j'aime les chiens», assure celui qui se considère comme un écologiste de terrain et non de salon. Cet été, voilà donc André Péchin parti dans les Alpes de Haute Provence.

Sa mission :

assurer une présence humaine la nuit. Il se retrouve ainsi seul avec deux patous, un berger d'Anatolie et 800 brebis au milieu de la nature. «Quand je me suis retrouvé seul avec les trois patous, ma question a été de savoir si c'était vrai que le loup n'attaque pas l'homme. Puis après on s'habitue», avoue-t-il.

La vie au milieu des patous demande aussi un minimum d'attention, notamment quand on sort de la tente. Pour ce faire accepter, la meilleure solution reste de leur donner leur repas. De loup, André Péchin n'en n'a point vu.

«La nuit, les chiens étaient très actifs. Il n'y a pas eu d'attaque du troupeau, mais on sentait les brebis stressées. C'est assez joli à voir le travail des chiens mais on mesure qu'un troupeau non surveillé, c'est libre service pour le loup», admet-il. Pas eu d'attaque ? Juste de nuit. Car après comptage, il s‘avère que l'éleveur a perdu neuf brebis en une semaine.

«Pour moi, les loups ont compris. Ils attaquent le jour quand les patous se reposent et que le troupeau est plus dispersé», analyse-t-il. Problème, ils ne retrouvent aucun cadavre. Or, sans cadavre, aucune indemnisation n'est possible. De ses expériences, André Péchin tire plusieurs conclusions. Indéniablement, le loup pose un problème sérieux pour les éleveurs.

«La protection réduit les attaques mais ne les empêche pas. On sent que le troupeau est stressé, ce qui n'est certainement pas bon», constate-t-il.

«Cela représente une contrainte supplémentaire pour les éleveurs qui ne roulent pas sur l'or. Leur équilibre financier est fragile. Le loup, c'est la goutte d‘eau qui fait déborder le vase», poursuit-il. Pour autant, pas question de tuer ces prédateurs. Pour lui, c'est l'État qui «n'assume pas pleinement son rôle».

Sa solution ?

Une prime supplémentaire dans les zones où il y a des présences permanentes et un changement des pratiques. Car il en est persuadé, dans une société civilisée, une cohabitation est possible. Et de conclure en citant Robert Hainard :

«Le degré de civilisation se mesurera non à l'emprise sur la nature, mais à la quantité et à la qualité, à l'étendue et à la sauvagerie de nature qu'elle laissera subsister».

Pastoraloup

André Péchin participe au programme Pastoraloup mis en place par l'association Férus, qui milite pour préserver les grands prédateurs. Mis en place en 1999, «il s'agit pour les personnes bénévoles de renforcer la présence humaine auprès du cheptel et de participer aux divers travaux pastoraux nécessités par la présence du loup».