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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Berck : elle reçoit la corde avec laquelle son mari s'est pendu au travail
Un double choc. La veuve d'un ouvrier qui s'était suicidé en février sur son lieu de travail ne pouvait imaginer que son combat pour faire reconnaître ce drame comme «accident du travail» allait lui valoir un second choc.
Quelque quatre mois après le décès de son époux, elle a reçu un colis contenant... la corde avec laquelle celui-ci s'était pendu, révèle le quotidien lillois «la Voix du Nord».
Jean-Michel, 49 ans, avait été retrouvé par ses collègues, pendu dans le hangar dans lequel il travaillait, deux heures après sa prise de service. Selon son épouse, il était depuis longtemps «harcelé par un de ses collègues» de cette entreprise de fabrication de fibres textiles de Berck (Pas-de-Calais) et avait d'ailleurs déposé une plainte pour cela.
Depuis la mort de son mari, Lysiane se bat pour faire reconnaître ces faits de harcèlement et voir cette mort classée en «accident du travail», ce qui lui permettrait de percevoir 60% du salaire de son mari et une rente éducation pour leur fils.
Ses démarches l'ont amenée à multiplier les courriers auprès du directeur de l'entreprise de son mari, dans lesquels elle insistait également pour récupérer ses effets personnels. Effets qu'elle a donc fini par recevoir, quatre mois plus tard, par livreur dans un colis de 8 kilos. «Il y avait un tee-shirt, des chaussettes, une trousse de crayons… et une corde.
Vous imaginez le choc », témoigne-t-elle dans le quotidien régional. «Une énorme maladresse» Interrogé, le directeur de l'usine reconnaît «cette erreur regrettable» pour laquelle il a présenté, oralement puis par écrit, ses excuses à la veuve. Et il se défend de toute «intention malveillante, même si une telle maladresse ne peut évidemment laisser indifférent. »
« Le casier de M. Reboul a été ouvert le matin même, en présence de la police, explique-t-il. Les enquêteurs voulaient vérifier s’il n’avait pas laissé un mot dans son casier. Ils n’ont rien trouvé.
Ils nous ont ensuite demandé de garder les effets personnels de M. Reboul et les objets ayant trait au drame, pour pouvoir les mettre à la disposition des enquêteurs en cas de besoin. Notamment la sangle. » Lorsque l'entreprise a accédé à la demande de Lysiane, «nous avons expédié le colis préparé sans en vérifier le contenu», se défend-il, reconnaissant là «une énorme maladresse».
Quant aux tensions entre ses salariés, le directeur estime qu'elles avaient «été réglées depuis longtemps» et dit n'avoir jamais eu connaissance d'une plainte pour harcèlement.
Sans convaincre la veuve, qui voit dans l'envoi du colis «une intimidation» semblable à celles que subissait, selon elle, son défunt mari.