Thèmes

fond france annonce nature mort

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

Un jihadiste «manqué» par la police

Publié à 13:50 par fandeloup Tags : france annonce nature
Un jihadiste «manqué» par la police

Un jihadiste «manqué» par la police : «Ça nous a étonnés. Personne n'est venu» Plusieurs sources à l'Intérieur avaient annoncé mardi l'arrestation, à Orly, de trois jihadistes présumés, transférés depuis la Turquie. Leurs avocats ont révélé qu'ils avaient atterri par un autre avion, à Marseille, et sans être interpellés, à leur grande surprise. Le ministère, «pas prévenu» de ce changement de destination, a finalement reconnu mardi soir les avoir manqués.

Enorme cafouillage mardi place Beauvau : il n'y a finalement pas eu d'interpellations de jihadistes présumés à l'aéroport d'Orly, contrairement à ce que plusieurs sources au ministère de l'Intérieur affirmaient en début d'après-midi.

Si trois suspects arrêtés fin août en Turquie, dont le mari de Souad Merah, devaient effectivement être transférés et ensuite interpellés mardi à leur arrivée en France, ils n'ont finalement pas pu embarquer dans leur avion à Istanbul, selon une source policière, confirmant une information d'Europe 1

Résultat : selon nos informations, après avoir pris un second vol, ils ont finalement atterri dans la soirée à Marseille, mais n'ont pas été interpellés, alors qu'ils sont tous les trois fichés comme personnes recherchées. Vers 21h30, mardi, le ministère de l'Intérieur a fini par réagir, confirmant avoir manqué leur retour de Turquie parce qu'il n'avait pas été informé à temps du changement de destination de leur vol. «Les services français ont été informés par leurs homologues turcs de ce changement de vol après l'arrivée sur le sol français des trois ressortissants expulsés», explique le communiqué de la place Bauveau.

Le commandant de bord a refusé de les embarquer Plusieurs sources proches du dossier avaient annoncé leur interpellation à Orly mardi en début d'après-midi. Une annonce un peu rapide, puisque le commandant de bord de l'avion qui devait les ramener en France a refusé leur présence à bord en l'absence de documents administratifs que devaient fournir les autorités turques. «La police turque devait remettre au commandant de bord une copie de documents pour qu'ils quittent le territoire, mais ça n'a pas été fait», a ajouté une source. L'avion dans lequel ils étaient censés se trouver «a été intercepté sur le tarmac» à son arrivée à Orly mais les trois jihadistes présumés «ne se trouvaient pas à l'intérieur».

Dans la nature, mais prêts à répondre aux convocations Finalement, les trois hommes ont donc pu prendre un vol suivant à destination de l'aéroport de Marseille dont ils sont ressortis sans être inquiétés. «Le ministère de l'Intérieur a, à mon avis, dégainé un peu trop vite en annonçant leur arrestation. Ils n'ont pas du tout été arrêtés. Ils sont dans la nature, prêts à s'expliquer, à être interrogés», a déclaré l'un de leurs avocats Me Legros-Gimbert. L'avocat s'est montré surpris que le passeport de son client et ceux des deux autres jihadistes présumés n'aient pas déclenché de signal dans l'aéroport d'arrivée.

Me Pierre Dunac a confirmé cette version: «Aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est la réalité». «Ils ont voyagé avec leur passeport. Ils n'ont pas été inquiétés à leur arrivée», a-t-il déclaré, certifiant avoir été en contact téléphonique avec son client depuis son arrivée en France mardi en début d'après-midi. D'après leurs défenseurs, les trois jihadistes sont disposés à être entendus : «Leur position aujourd'hui, c'est de dire on n'est pas en fuite», a indiqué Me Dunac. On ignorait mardi soir s'ils se présenteraient d'eux mêmes aux enquêteurs, une possibilité qu'un des avocats interrogés n'a pas écartée.

Me Pierre Dunac a confirmé cette version: «Aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est la réalité». «Ils ont voyagé avec leur passeport. Ils n'ont pas été inquiétés à leur arrivée», a-t-il déclaré, certifiant avoir été en contact téléphonique avec son client depuis son arrivée en France mardi en début d'après-midi. D'après leurs défenseurs, les trois jihadistes sont disposés à être entendus : «Leur position aujourd'hui, c'est de dire on n'est pas en fuite», a indiqué Me Dunac. On ignorait mardi soir s'ils se présenteraient d'eux mêmes aux enquêteurs, une possibilité qu'un des avocats interrogés n'a pas écartée.Ce mercredi, le ministre de la Défense a critiqué l'attitude de la Turquie dans cette affaire. «Il y a un cafouillage lié à l'absence de collaboration avec les autorités turques. Leur initiative de changer d'avion a été malheureuse. Il faut renforcer la collaboration avec elles», a déclaré Jean-Yves Le Drian sur France info. Il a toutefois tenu à préciser «que, depuis plusieurs jours, on arrête des individus suspectés d'être dans ces filières jihadistes, puis qui sont judiciarisés, incarcérés».

Trois hommes, gravitant dans la sphère de Merah Les trois hommes, arrêtés fin août en Turquie à leur retour de Syrie, devaient être transférés mardi vers la France, afin d'être placés en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ils étaient partis en Syrie début 2014 réussissant à déjouer la surveillance des services de renseignement qui les avaient dans leur «ligne de mire».

Trois hommes, gravitant dans la sphère de Merah Les trois hommes, arrêtés fin août en Turquie à leur retour de Syrie, devaient être transférés mardi vers la France, afin d'être placés en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ils étaient partis en Syrie début 2014 réussissant à déjouer la surveillance des services de renseignement qui les avaient dans leur «ligne de mire».

Un autre interpellé, âgé de 27 ans, avait déjà été arrêté en 2007 puis condamné l'année suivante dans une affaire à caractère terroriste pour avoir appartenu à une filière jihadiste en Irak, dite filière d'Artigat, du nom d'un village d'Ariège présumé être la base de repli de l'équipe, toujours selon les services de renseignement. Il était «très lié» avec Mohamed Merah et a grandi dans le même quartier que lui à Toulouse, celui dit des Izards, selon ces sources.

Le troisième était domicilié à Albi où une autre filière jihadiste, dans laquelle gravitaient également d'anciens proches du tueur de Toulouse, a été démantelée cet été, a dit l'une des sources proches du dossier.

Selon Me Legros-Gimbert et un autre avocat toulousain en contact récemment avec le mari de Souad Merah alors que ce dernier se trouvait en «rétention» en Turquie, les trois hommes auraient fui la Syrie et se seraient livrés, il y a trois semaines, aux autorités turques, sachant qu'ils seraient ensuite transférés en France et placés en garde à vue.