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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Santé : vers un diagnostic plus précis pour Alzheimer
Un tiers des patients diagnostiqués souffriraient en fait d’autres démences. De nouveaux critères permettront de distinguer les vrais malades des autres, et d’adapter les traitements
La découverte
Nous connaissons tous quelqu’un touché par la maladie d’Alzheimer…
Normal, avec près de 900 000 cas en France. Mais est-ce bien de cette maladie que ces gens sont atteints ? Il est difficile de le certifier, car les critères de détection actuels sont imprécis pour une maladie aux expressions diverses.
Et quand on demande aux spécialistes le nombre de diagnostics erronés de la maladie d’Alzheimer, la réponse surprend par son importance : plus d’un tiers !
Il fallait affiner la méthode. Mission remplie par l’équipe coordonnée par le Pr Bruno Dubois, neurologue et directeur de recherche à l’Inserm (hôpital de la Salpêtrière). Après dix ans de travail, elle vient de publier dans Lancet Neurology une démarche diagnostique simplifiée et plus fiable.
« On est au bout du chemin, on arrive à l’essentiel, émanant d’un consensus international », indique le Pr Dubois. La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des démences. Si elle est rare avant 65 ans, sa proportion augmente avec l’âge, et donc avec l’espérance de vie. Elle devrait atteindre 1,3 million de personnes dans six ans. Elle est due à une destruction de neurones au niveau du cerveau par l’accumulation anormale de certaines protéines cérébrales (protéines béta-amyloïde et Tau).
Comment ça marche
Les perturbations de la mémoire sont les premiers signes connus de la maladie. Plus tard peuvent survenir des troubles pénibles pour la personne et son entourage : s’égarer sur un trajet habituel, perdre la notion de mois ou d’année, ne plus savoir comment se servir de son téléphone… Tout cela a des conséquences sur l’autonomie. Mais ces symptômes ne sont pas spécifiques de la maladie d’Alzheimer.
Et tout l’enjeu est de savoir distinguer cette pathologie d’autres démences (il en existe une demi-douzaine) car les traitements ne sont pas les mêmes, et on peut freiner ou du moins limiter l’évolution de certaines d’entre elles.
C’est pourquoi cette nouvelle stratégie diagnostique est un véritable tournant dans la pratique médicale. Elle comporte tout d’abord un nouveau test de mémoire, mis au point par le Pr Dubois, qui se compose de listes de mots à mémoriser.
Ne pas pouvoir les restituer, même avec un indice (par exemple « animal », pour retrouver « souris »), est le signe d’une perturbation spécifique de l’Alzheimer : on ne stocke plus les informations. Un tests clinique, mesurant des « marqueurs techniques » (accumulation anormale de protéines cérébrales), doit confirmer le soupçon.
On peut effectuer soit une ponction lombaire, pour déterminer la concentration des protéines beta-amyloïde et Tau, soit un PET scan, une technique d’imagerie cérébrale consistant à injecter un liquide radioactif pour révéler les anomalies du cerveau.
Les plaques amyloïdes (issues de l’accumulation anormale de protéines cérébrales) apparaissent alors en couleur. Pour le Pr Dubois, « le diagnostic de la maladie d’Alzheimer repose désormais sur ce seul couple de critères (test de mémoire et mesure de l’un des marqueurs techniques, soit par ponction lombaire, soit par PET scan, voir schéma ci-dessus, NDLR) pour tous les stades de la maladie ». En complément, si nécessaire, l’IRM du cerveau peut montrer la diminution de taille d’une zone en charge de la mémoire (hippocampe) qui est touchée précocement dans la maladie.
Les perspectives
Bien sûr, on ne va pas faire passer tous ces examens à tout le monde, ils concerneront surtout les sujets les plus jeunes et ceux pour lesquels on a des doutes. Cela permettra de tester de nouveaux traitements sur des patients dont on est sûr qu’ils ont bien Alzheimer. Les mauvais résultats actuels des médicaments sont peut-être liés à ce tiers de faux diagnostics. Les trous de mémoire sont le lot de beaucoup. Quand ils durent, préoccupent la personne ou l’entourage, il faut consulter son médecin, qui pourra vous orienter vers l’un des 400 centres mémoire hautement spécialisés dans ce diagnostic.