Montbard : un chaton jeté vivant au fond d’une poubelle

Aujourd’hui, le chaton est en pleine forme et a retrouvé une famille. 

Un chaton d’à peine quatre mois a été retrouvé la semaine dernière au fond d’un carton jeté dans un container.

Sauvé à temps, l’animal a, depuis, retrouvé du poil de la bête, et une famille. C’est une bien triste expérience qu’a vécue un jeune chaton il y a quelques jours.

Une histoire qui connaît un dénouement heureux, mais qui aurait pu très mal se terminer. Enfermé vivant dans un carton maintenu par du ruban adhésif, le petit animal d’à peine quatre mois, a été jeté vivant au fond d’une poubelle de la rue Voltaire à Montbard.

Heureusement pour lui, une jeune fille qui passait par là, l’a entendu miauler et a pu récupérer le carton avant que les agents chargés du ramassage des ordures ménagères ne viennent vider le container. Sauvé in extremis

« C’est un joli chaton, certes un peu vif, qui n’est ni pucé ni tatoué, mais qui semble bien entretenu et parfaitement domestiqué. Soit son propriétaire a voulu s’en débarrasser, soit c’est un voisin malintentionné qui a commis cet acte de cruauté, mais quoi qu’il en soit, la pauvre bête aurait pu finir asphyxiée ou broyée, si personne ne l’avait entendue ! », s’emporte Élisabeth Nicvert, qui fait partie de la Protection animale depuis près de trente ans.

Connue pour son action dans ce domaine, c’est à elle que l’on a confié la pauvre bête dès dimanche, le jour de son sauvetage.

« J’accueille régulièrement des animaux à la maison. Le problème aujourd’hui, c’est que j’ai déjà quatre chiens et huit chats et que je ne pouvais pas garder ce chaton qui semblait, malgré tout, en bonne santé », explique-t-elle.

« Les gens ont tendance à penser que nous faisons office de refuge. Nous ne refusons pas d’accueillir les animaux, mais ce système connaît des limites. » Visite chez le vétérinaire, nourriture, litière…

« Je m’en suis occupée pendant trois jours, mais après, j’ai dû le confier à une association spécialisée dans ce domaine », avoue Élisabeth Nicvert.

« Il y a toujours des personnes qui pensent qu’un chat peut se débrouiller seul et qu’il n’y a pas besoin de s’en occuper autant. Mais c’est totalement faux ! »

Adopté au bout de quelques jours Prévenue de la situation, Marguerite Chenais, présidente de l’association montbardoise Les Chats de la Rue, a récupéré à son tour le chaton. « Je savais qu’une de mes voisines en cherchait un », se souvient-elle, ajoutant que l’adoption s’est faite dès le lendemain de son arrivée chez elle. « Finalement, tout s’est passé très vite.

L’animal a retrouvé une famille et semble en pleine forme (NDLR : juste un peu fatigué depuis sa stérilisation). Mais, en général, l’adoption n’est pas aussi facile et rapide ; surtout pour les chats noirs et les chats noir et blanc », précise la présidente.

« Celui-ci a vraiment eu beaucoup de chance ! » Pour information, rappelons que les actes de cruauté envers les animaux sont passibles de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.