Une grand-mère fait courir sa petite-fille à mort

Joyce Garrard, une grand-mère de l'Alabama, n'échappe pas à la justice. Son procès s'est ouvert hier pour le meurtre de sa petite-fille de 9 ans qu'elle a fait courir jusqu'à ce que l'enfant défaille et meurt.

Il y a trois ans en février 2012, l'Américaine a décidé que Savannah en guise de punition transporterait du bois en courant, rapporte Q13 Fox News. Le procureur de la poursuite, Marcus Reid, affirme que Garrard a fait courir l'enfant pour la punir d'avoir menti quand elle lui a demandé si elle avait mangé des bonbons dans l'autobus scolaire.

Toujours selon la poursuite, la fillette était épuisée au terme de trois heures de course à transporter des bûches. Totalement déshydratée, elle est entrée en convulsions et en est morte.

Des ordres militaires

Hier, lors de l'ouverture du procès de la sans cœur aïeule, l'avocat de Joyce Garrard a soulevé un doute quant à la cause de la mort de la gamine de 9 ans. Dani Bone avance que le rapport d'autopsie montre plutôt que Savannah avait un faible taux de sodium dans le sang, mais beaucoup d'eau dans le corps, qu'elle n'était pas déshydratée.

Des voisins de la grand-mère ont affirmé lundi au tribunal qu'ils ont entendu Garrard crier après l'enfant, l'obligeant à continuer à courir, lui donnant des ordres comme un sergent le ferait avec des militaires à l'entraînement, le jour de la mort de sa petite-fille.

Joyce Garrard.

Supplications Des témoins ont dit avoir vu la petite vomir et supplier sa grand-maman de la laisser tranquille. Quand les ambulanciers sont arrivés sur les lieux en février 2012, appelés par la grand-mère, l'enfant était froide au toucher, ses vêtements et ses chaussures étaient détrempés.

Garrard n'aurait jamais informé les ambulanciers que la fillette avait couru, elle leur aurait simplement dit qu'elle avait fait un malaise dans la cour, a soutenu le procureur Reid. La belle-mère de la petite Savannah, Jessica Mae Hardin, attend pour sa part son procès pour la mort de le petite, car elle était là quand l'enfant a supplié sa grand-mère de cesser de la faire courir et elle n'est pas intervenue.