Hong Kong : prison à perpétuité pour avoir fait cuire ses parents Henry Chau Hoi-Leung, 31 ans (ici lors de la reconstitution en août 2014), a été reconnu coupable du meurtre de ses parents en mars 2013.

Un Hongkongais a été condamné à la prison à perpétuité lundi par la justice de l'ancienne colonie britannique pour avoir tué, découpé en morceaux et fait cuire son père, âgé de 65 ans et sa mère, 62 ans.

Henry Chau Hoi-Leung, 31 ans, avait été reconnu coupable des deux meurtres vendredi dans cette affaire qui avait fortement choqué la ville lorsqu'elle avait éclaté en 2013.

Le condamné est resté impassible à l'énoncé de la sentence. Au cours du procès, le tribunal a entendu comment l'accusé avait découpé ses parents en morceaux, qu'il avait ensuite salés et fait cuire.

Puis, il avait conditionné les morceaux dans des boîtes, accompagnés de riz, comme «du porc au barbecue», l'une des spécialités culinaires de Hong Kong.

Le procès a permis d'apprendre que l'accusé avait préparé l'assassinat de ses parents pendant six mois.

Henry Chau Hoi-Leung, 31 ans, avait été reconnu coupable du meurtre de ses parents. Les têtes de Chau Wing-ki, 65 ans et de son épouse Siu Yuet-yee, 62 ans, avaient été retrouvées dans des réfrigérateurs, dans l'appartement ensanglanté de l'ami du condamné, quelques jours après leur disparition.D'autres restes avaient été retrouvés dans la poubelle, ainsi que les boîtes alimentaires. Le juge a déclaré que le condamné était un être «narcissique», présentant une forte dangerosité.

Dans un premier temps, il avait raconté à la police que ses parents étaient partis en Chine continentale, avant d'avouer finalement le double meurtre à un groupe de messagerie sur téléphone mobile.

Henry Chau Hoi-Leung s'était lui-même qualifié de «psychopathe» auprès des psychiatres qui ont travaillé sur l'affaire. «Je ne peux avoir aucune empathie avec la douleur d'autrui à cause de mes expériences d'enfant et d'adolescent», avait-il précisé.

Il a également déclaré qu'il détestait «son père qui refusait notamment de baisser le son de la télévision alors qu'il faisait ses devoirs» et sa mère qui l'avait sans cesse «humilié».

Son ami, après avoir purgé deux années de détention provisoire, a été acquitté de complicité de meurtres.

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