Le Salon de l'agriculture fermait ses portes ce soir. Une pensée pour tous ces animaux que l'on va trimbaler cette nuit dans des camions parfois sur de longues distances, et qui seront débarqués soit directement aux portes d'un abattoir, soit dans leur ferme (ou hangar) d'origine afin de les laisser un peu grossir encore avant d'aller les débarquer aux portes d'un abattoir.

Merci à eux d'avoir bien diverti le public parisien et les petits enfants qui tous seraient horrifiés de connaître le sort qui attend les petits cochons, veaux, lapinous ou agneaux si mignons qu'ils ont caressés avec bonheur. C'est pas beau, de mentir aux enfants... Même par omission... Surtout sur un sujet aussi grave...

Une pensée aussi pour les peluches dont, dans une grande schizophrénie collective, les parents dans le même temps les entourent pour les rassurer et éveiller leur imagination et leur besoin de contact et de tendresse. Jamais de cailloux ni de salades, parmi les peluches, avez-vous remarqué...