Narbonne : il "tasait" son chien... devant le commissariat

 L 'animal, un dogue argentin au gabarit impressionnant, a dû être endormi par un vétérinaire. La scène a choqué, lundi 18 mai en début d'après-midi à proximité de la sous-préfecture, quasiment face au commissariat de police.

C'est là qu'un homme s'est acharné sur son chien, en lui projetant de longues décharges avec un pistolet à impulsions électriques de type Taser. Il utilise son Taser pour calmer son chien...

Interpellé par des policiers promptement alertés, le propriétaire du chien, un Narbonnais âgé d'une quarantaine d'années, a été conduit au commissariat et placé en garde à vue.

Selon nos informations, cet homme , vivant dans une certaine marginalité, aurait indiqué qu'il utilisait un Taser pour calmer son chien. Celui-ci, un dogue argentin au gabarit impressionnant, aurait, en effet, une certaine propension à mordre… De fait, lorsque les policiers municipaux, appelés pour venir récupérer l'animal et le conduire à la fourrière - le chenil de l'Arpan, à Cap de Pla -, ont eu toutes les peines du monde à intervenir.

L'un des agents, une jeune femme qui fait partie de la future brigade canine en cours de mise en place au sein de la police municipale, a tenté d'endormir le dogue argentin avec une fléchette hypodermique tirée par une sarbacane, mais en vain.

Il a fallu faire appel à un vétérinaire pour parvenir, enfin, à s'approcher sans danger de l'animal, qui a été conduit au refuge de l'Arpan où il a été placé en observation. L'animal pourrait être euthanasié Reste désormais à déterminer quel sort lui sera réservé, au terme d'une évaluation comportementale qui sera réalisée par le vétérinaire.

Le dogue argentin n'est pas classé dans la catégorie des chiens dangereux et son propriétaire, de ce fait, n'est pas soumis à une obligation de déclaration. Au vu de son comportement, l'animal pourrait être euthanasié, selon nos sources.

Quant au Narbonnais mis en cause, il était toujours en garde à vue au commissariat, lundi soir, dans le cadre d'une procédure ouverte pour l'usage d'un Taser, arme dont la détention est soumise à de strictes contraintes, ainsi que pour mauvais traitement à un animal.