Il meurt au milieu d'une cinquantaine de mygales et de tarentules

Un homme de 66 ans a été retrouvé mort sur son lit dans son pavillon où des mygales et tarentules circulaient en liberté.

Un habitant de Bailly-en-Rivière (Seine-Maritime), près de Dieppe, a été retrouvé mort dans son pavillon, au milieu d'une cinquantaine de mygales et de tarentules qu'il élevait, a-t-on appris ce lundi.

L'homme, âgé de 66 ans, découvert dimanche soir, serait décédé de mort naturelle, selon un premier examen médical, et n'aurait donc pas, à première vue, été piqué ou mordu par une de ces énormes araignées. Mais un deuxième examen médico-légal a été entrepris ce lundi, dont les résultats ne sont pas encore connus.

Les pompiers avaient été appelés par des voisins s'inquiétant de ne pas avoir vu depuis plusieurs jours l'homme, qui vivait seul. Quand ils sont entrés dans la maison, ils ont trouvé l'homme sans vie sur son lit.

Mais ils ont vite noté également la présence des arachnides, dont une partie circulait en liberté et une autre était placée dans des boîtes. Le sort des araignées en suspens

Ils ont promptement quitté les lieux et fait appel à une équipe de spécialistes des nouveaux animaux de compagnie (Nac) du département de l'Eure qui a sécurisé les lieux et confiné toutes les araignées dans les boîtes, en collant les couvercles. Le parquet de Dieppe a ouvert une enquête confiée à la gendarmerie.

Le sort des araignées n'est pas encore scellé. «J'ai contacté des spécialistes qui vont déterminer leur degré de dangerosité et vérifier si ce sont des espèces protégées», a indiqué le commandant de la compagnie de gendarmerie de Dieppe.