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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Atteint d'un cancer, Fernand dort dans sa voiture et passe ses nuits devant... l'hôpital d'Arlon
Fernand Fiévet a 60 ans. Atteint d’un cancer, il tente de se faire soigner comme il peut. Sans le sou, il vit dans sa voiture. Il y passe ses nuits, sur le parking de l’hôpital d’Arlon. Il veut faire connaître sa situation au grand public pour que l’on parle des gens qui sont dans la même situation que lui.
Depuis des jours, il dort sur le parking de l’hôpital d’Arlon. « Je serai garé sur le parking pour handicapé, avec une petite Nissan Micra rouge». C’est ainsi que nous retrouvons Fernand Fiévet, d’Arlon.
Atteint d’un CANCER AU CERVEAU , ce sexagénaire, qui a beaucoup de mal à se déplacer, vit actuellement dans sa voiture, une vieille carcasse de 1991. « Dedans, il y a toute ma vie », résume Fernand. « C’est ma chaise roulante, quoi ! », lâche-t-il. Cette voiture, il la gare tous les soirs depuis plusieurs jours sur le parking de la clinique d’Arlon. « C’est le seul endroit où je me sens en sécurité. Et puis les urgences ne sont pas loin, parce qu’on ne sait jamais… »
Son état de santé est préoccupant. Et on préférerait le savoir dormir dans une des chambres de l’hôpital plutôt que dans cette vieille guimbarde. Car Fernand se dit très affaibli par la chimiothérapie.
« Du coup, je suis à peu près sûr que si je dors à l’abri de nuit, je vais attraper un microbe et que cela va être encore pire », prédit-il. Il nous explique son parcours, dont on ne saisit que des bribes.
On comprend qu’il est originaire de Mons, qu’il a fait son service militaire et a travaillé dans la marine marchande. Il dit avoir travaillé également dans une IPPJ.
Puis l’alcool s’en est mêlé. Son ex-femme a mis au monde un enfant handicapé : cela a achevé Fernand, qui sombrera complètement. La suite de l’histoire ?
Sa femme le quitte et embarque les enfants dans le sud de la France . Lui fait une dépression et se retrouve dans la rue. Survit comme il peut. Se met en couple avec une dame, qui finira par le mettre à la porte.
« La cohabitation se passait mal », avoue-t-il. Aujourd’hui, il dit s’en sortir grâce à l’aide de la mutuelle, des services sociaux d’Arlon, d’une éducatrice de rue qui l’a pris sous son aile, et de la maison médicale. S’il témoigne de sa situation, ce n’est pas tant pour lui que pour dénoncer un problème qui concerne pas mal de monde.
« Je ne trouve pas normal que des personnes gravement malades se retrouvent à la rue, à devoir dormir dehors ou, comme moi, dans leur voiture. On accueille des réfugiés en grand nombre.
Je leur dis « bienvenue» et je suis heureux qu’ils trouvent un abri loin de la guerre. Mais ce serait bien aussi que le gouvernement pense aux Belges qui sont malades et dans le pétrin. Je ne suis pas un cas isolé ».
Fernand a de grandes ambitions : « Je vais écrire une lettre à la MINISTRE DE LA SANTÉ , Maggie De Block. Elle a été médecin. Si je lui écris avec des mots sensibles, elle sera peut-être touchée. Et si elle peut faire quelque chose pour tous les gens dans mon cas, ce serait formidable », ose-t-il espérer.
En attendant, Fernand regagne sa voiture, vaille que vaille, sous la pluie. Il nous adresse une dernière phrase. « Plutôt crever dans ma bagnole que de ne rien tenter ».