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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Une ville de l'Isère cible de la colère des gens du voyage
Voies SNCF coupées, voitures en feu, saccages...
Moirans a été le théâtre de violents incidents ce mardi. Les gens du voyage ont réagi à un refus de permission de sortie d'un détenu pour assister à l'enterrement de son frère.
Après une nuit calme, la situation reste très sensible à Moirans. Les obsèques du jeune homme tué le week-end dernier dans l'accident d'une voiture volée prévues initialement mercredi après-midi dans cette ville de l'Isère ont été annulées par la mère du défunt après le refus du juge de laisser sortir le frère du défunt.
Mardi après-midi, des gens du voyage sédentarisés dans cette ville ont provoqué de très violents incidents jusqu'en début de soirée pour exiger que deux des leurs puissent assister aux obsèques.
Peu après 16 heures, un groupe d'une trentaine de personnes a neutralisé la circulation sur la route départementale 1085, en mettant le feu à plusieurs véhicules.
«Ils ont brûlé des palettes et des carcasses de voitures sur la chaussée», selon la préfecture qui a dû mettre en place des déviations pour rejoindre les axes vers Lyon et Grenoble. Le trafic était en «cours de rétablissement» dans la soirée.
Une centaine de personnes armées de barres de fer ont également bloqué la gare de Moirans, saccagé le restaurant attenant et brûlé des voitures sur les voies SNCF, provoquant des retards importants et l'interruption de la circulation des trains sur les axes Grenoble-Lyon et Grenoble-Valence a confirmé la SNCF.
218 passagers devaient être évacués, a précisé la préfecture de l'Isère. Dans le même temps, une dizaine de voitures ont été incendiées mardi soir à Voreppe (Isère), près de Moirans.
«C'est lié aux décès des trois jeunes dans l'accident de voiture ce week-end», où se trouvaient deux jeunes de Voreppe n'appartenant pas aux gens du voyage. La troisième personne décédée à bord d'une voiture volée faisait, elle, partie de cette communauté. Sur BFM TV, la mère du détenu a expliqué qu'elle avait tout fait pour lui obtenir une permission de sortie, depuis le décès de son second fils.
«Je n'ai pas demandé à ce que mon fils sorte comme ça. J'ai demandé à ce qu'il sorte avec une escorte, même avec des boulets aux pieds s'il fallait, des menottes aux mains», raconte Adèle Vinterstein qui réfute les violences.
Seules «des voitures ont été cassées, qui étaient déjà cassées, et des pneus.
Il n'y a pas eu de blessés», se défend-elle. Pour cette mère de famille, «le but n'était pas d'en arriver là». «Mais c'était la seule solution pour qu'on m'entende», précise-t-elle.
Le premier ministre Manuel Valls a dénoncé sur Twitter des «violences inadmissibles». «Une seule réponse: la fermeté et le rétablissement de l'ordre républicain.» «De tels comportements n'ont pas leur place dans la République» a condamné de son côté le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a donné comme consigne au préfet de l'Isère de «diriger les opérations avec fermeté».
Cent vingt policiers et gendarmes et cent sapeurs-pompiers ont été mobilisés. Finalement, «à 20 heures» la situation était «sous contrôle» d'après la préfecture qui a précisé qu'il n'y avait eu «aucun blessé» et que les incendies avaient été «éteints par les sapeurs-pompiers.»
Un dispositif de sécurité devait être maintenu pour la nuit, d'après le ministère de l'Intérieur. Mutinerie au centre de détention d'Aiton Dans le même temps, à 100 kilomètres de là, une mutinerie a éclaté dans la prison d'Aiton, en Savoie.
«Cela a commencé vers 17h-17h30: une vingtaine de détenus ont refusé de réintégrer leurs cellules pour exprimer leur solidarité avec deux détenus -un frère et un cousin de la personne décédée - à qui on avait refusé une permission de sortie pour des funérailles», selon l'administration pénitentiaire. Ils ont mis le feu à leur coursive et détruit les serrures de leurs cellules, selon un syndicaliste. Vers 19 heures, une équipe régionale d'intervention et de sécurité (Eris), venue de Lyon, est arrivée sur place. Les tensions sont alors rapidemment retombées selon l'administration pénitentiaire.
«Les détenus les plus impliqués seront transférés dans d'autres établissements» d'après le procureur d'Albertville Jean-Pascal Violet. L'avocat du détenu membre de la communauté des gens du voyage qui a déclenché la mutinerie a déposé une nouvelle permission de sortie «sous escorte», a indiqué le procureur d'Albertville Jean-Pascal Violet.
Le juge d'application des peines l'«examinera au plus tôt», a assuré le procureur, lors d'une conférence de presse improvisée devant la prison. Cette explosion de violence rappelle ce qui s'est passé en août dernier dans la Somme.
Un groupe de gens du voyage avait bloqué l'autoroute A1 au péage de Roye afin d'obtenir que le fils d'une victime d'une fusillade qui avait fait quatre morts dans un camp soit libéré pour assister aux funérailles de son père.