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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Inaya, 20 mois, enterrée au fond d’un bois pendant un an dans l’indifférence générale
Bushra Taher Saleh et Grégoire Compiègne comparaissent à compter de jeudi 28 octobre devant les assises de Melun pour avoir tué leur bébé, avant de l’enterrer dans la forêt de Fontainebleau.
Pendant un an, personne ne s’est inquiété de ne plus voir la fillette, alors que la famille était suivie par les services sociaux pour des problèmes de maltraitance.
Pendant près d’un an, son petit corps est resté dans un simple sac-poubelle, enfoui à 45 cm sous terre en lisière de la forêt de Fontainebleau, tel un vulgaire déchet.
Et pendant tout ce temps, ses parents ont continué leur vie de famille, comme si de rien n’était, à seulement 800 mètres de là. C’est un procès particulièrement sordide qui s’ouvre ce jeudi devant les assises de Melun.
Celui de Bushra Taher Saleh et Grégoire Compiègne, qui risquent aujourd’hui la prison à perpétuité pour avoir tué leur fille Inaya, 20 mois.
Personne, pendant ces douze mois, ne s’est inquiété de l’absence de la fillette. Pas même les services sociaux, qui suivaient pourtant depuis longtemps ce couple pour des problèmes de maltraitance sur leurs trois enfants.
Finalement, c’est grâce au signalement d’une institutrice, ayant remarqué que l’aîné de la famille, Naïm, 5 ans, rate souvent l’école et affiche de nombreux bleus sur le corps, que la macabre mise en scène sera découverte.
Alors qu’ils se rendent au domicile des parents, les services sociaux constatent qu’Inaya n’y est plus. Nous sommes en janvier 2013. La machine policière est lancée. Rendus à leurs parents après un placement
C’est la mère, Bushra, une Française d’origine yéménite âgée de 26 ans à l’époque, qui sera la première à craquer en garde à vue. Mais sa version change sans cesse.
Elle met d’abord en cause son fils Naïm, qui aurait violemment poussé sa petite soeur. Puis s’accuse elle-même, indiquant avoir fortement secoué Inaya parce que celle-ci réclamait “Vivi”, son assistance maternelle, ce qui avait le don de l’énerver.
Pour au final mettre directement en cause son compagnon Grégoire, 24 ans, avec qui elle est en couple depuis sept ans. Le jeune homme a un passif violent : abandonné à l’âge de 5 ans par sa mère, sans que son père l’ait jamais reconnu, il a grandi en foyer et a un casier judiciaire déjà bien chargé.
En 2010, il a notamment été condamné à deux ans de prison avec sursis par le tribunal de Calais pour des faits de violence sur Naïm. Celui-ci, à l’époque, n’avait même pas deux ans. Mais Grégoire, lui, nie farouchement les faits, et va jusqu’à accuser sa concubine.
S’ils se rejettent tous deux la faute, les parents reconnaissent toutefois avoir enterré ensemble le corps de leur fille. Et acceptent de mener les policiers jusqu’à sa tombe sauvage.
Le 23 janvier, à la tombée de la nuit, le corps de la petite Inaya est retrouvé enveloppé dans trois sacs-poubelles dans un bois communal d’Avon, dans un trou peu profond recouvert de neige, à côté d’une souche d’arbre.
L’autopsie est formelle : la fillette, âgée de 20 mois au moment de sa mort, estimée entre fin décembre 2011 et fin janvier 2012, était maltraitée depuis longtemps. Et, ce jour-là, elle a reçu le coup de trop.
Le lendemain, le couple est mis en examen et écroué. Grégoire à Meaux, Bushra à Fleury-Mérogis. “ L’ambiance familiale paraît sereine” Rapidement, les enquêtent découvrent l’atroce stratagème mis en place par le couple.
Officiellement, et même auprès de la famille de Bushra, ils assuraient n’avoir eu que deux enfants : Naïm et Inaya. La petite Yasmine, née dans la plus grande discrétion le 17 juillet 2011, était donc présentée sous le prénom d’Inaya, afin que personne ne remarque son absence.
Le rôle des services sociaux est alors rapidement pointé du doigt : eux seuls, au final, étaient au courant de l’existence de ce troisième enfant. Et eux seuls avaient régulièrement été alertés sur des problèmes de maltraitance au sein de cette famille.
Le 12 mai 2010, Naïm, couvert de bleus, et Inaya qui souffrait de malnutrition, avaient tous deux été hospitalisés et placés dans une famille d’accueil, chez la fameuse “Vivi”, à la suite d’une décision du juge des enfants de Melun. Seize mois plus tard, les enfants étaient toutefois rendus à leurs parents, les services sociaux considérant que la famille avait réussi à se “stabiliser”.
Les proches de Bushra, eux, n’en étaient pourtant pas convaincus. Ses parents et son frère, sans nouvelles de la jeune femme, qu’ils décrivent comme “soumise” et “effacée” en présence de son compagnon, avaient contacté le juge pour lui demander la garde des enfants. Une missive restée sans réponse.
Ils se sont alors tournés vers les services sociaux. Voilà un extrait du courrier qu’ils ont reçu à l’époque : “L’ambiance familiale paraît sereine. Monsieur et Madame semblent avoir trouvé un rythme de fonctionnement permettant aux enfants d’évoluer sereinement”. A cette date bien précise, pourtant, le corps d’Inaya se trouve déjà depuis deux mois au fond du bois.