ENQUÊTE

Si c’est un jour comme un autre pour la Brigade Anti Criminalité qui intervient chez des particuliers pour un différent familial, ils ne s’attendaient certainement pas à ça.

En pénétrant dans les lieux, leur attention est immédiatement attirée par une masse dans un coin de l’appartement qui se recroqueville sur elle même.

Cette masse, c’est un chien. En fait une chienne. Elle semble collée contre le mur. En s’approchant, ils se rendent compte qu’elle n’a pas le choix. Une chaîne de 80 cm la maintient au radiateur de l’appartement.

Visiblement pas sortie, elle est contrainte de faire ses besoins sur place, à l’endroit où elle dort, dans les quelques centimètres d’espace que lui laisse sa chaîne. Bien sur, elle n’a ni eau ni nourriture à sa disposition.

Elle se jettera d’ailleurs sur la gamelle d’eau qui lui sera présentée. Elle est maigre. Les propriétaires inconscients argueront d’ailleurs qu’elle a été bien plus maigre que ça car ils n’ont pas "les moyens de la nourrir" (C’est l’excuse à la mode visiblement) Choquée par ces conditions de vie, la police sollicite le concours de la Fondation Assistance aux Animaux pour la prendre en charge.

L’intervention s’organise en quatrième vitesse et quelques heures après, notre enquêteur et la police se présente afin de procéder à sa saisie.

Sans surprise, la pauvre puce est détenue exactement dans les mêmes conditions. Elle sera immédiatement décrochée, abreuvée et amenée en lieu sûr.

La Fondation Assistance aux Animaux a déposé plainte pour mauvais traitement et s’est vu confier la garde cette malheureuse. Chipie porte bien mal son nom.

C’est une vieille mémère qui fait plus que ses 8 ans si avide d’affection qu’elle pourrait passer des heures à quémander un peu d’attention.

Aujourd’hui, elle cherche un foyer qui lui ouvrira ses portes pour terminer dignement ses jours entourée d’amour.

Pourquoi n'aurait -elle pas droit au bonheur?