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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Paris se prépare à la crue du siècle
Dans les studios de la radio francilienne, l’animateur Laurent Petitguillaume et le journaliste Samuel Aslanoff enregistrent des flashs info simulant une crue majeure de la Seine. 19-21, avenue du Général-Mangin (XVIe), ce lundi.
Dans les studios de la radio francilienne, l’animateur Laurent Petitguillaume et le journaliste Samuel Aslanoff enregistrent des flashs info simulant une crue majeure de la Seine. « 7,60 m enregistrés ce matin au pont d’Austerlitz : la crue de la Seine se poursuit inexorablement. Les alentours de l’hôpital Georges-Pompidou (XVe) à Paris ont désormais les pieds dans l’eau comme de très nombreuses communes d’Ile-de-France. »
Dans les studios de France Bleu 107.1, ce lundi après-midi, le rédacteur en chef Samuel Aslanoff enchaîne les journaux… et les mauvaises nouvelles. Ça y est : la crue centennale* de la Seine tant redoutée est là. Et la station, «radio de crise majeure » attitrée, a basculé en édition spéciale.
Certes, il ne s’agit, pour l’instant, que de simulations qui seront diffusées du 7 au 18 mars dans le cadre du grand exercice Sequana 2016 (lire ci-dessous), organisé par la préfecture de police. Mais ces faux flashs info, bluffant de réalisme, font froid dans le dos.
La crue de la Seine en 1910. Ici, rue de Lyon (XIIe) (DR.) A mesure que l’eau du fleuve grimpe (50 cm chaque jour), les conséquences s’aggravent dans la région : péniches à la dérive, maisons de retraites et écoles fermées, hôpitaux et usines d’incinération perturbés, tous les réseaux touchés. Via France Bleu, la préfecture de police invite les Franciliens à sortir leurs voitures des souterrains pour les garer dans les bois de Vincennes (XIIe) et de Boulogne (XVIe).
«Vous êtes nombreux à nous signaler des queues devant les distributeurs de billets et les stations-service ainsi que des milliers de rats qui fuient les caves inondées », souligne le journaliste. Clés 30 Mds€. Ce que pourraient coûter les dommages directs d’une crue centennale en Ile-de-France. La croissance économique française serait, en outre, fragilisée et perdrait deux points de PIB. 5 millions. Le nombre de Franciliens (sur 12 millions au total) qui pourraient être sinistrés en cas de crue majeure de la Seine. 830 000 d’entre eux se retrouveraient en zone inondable. 400 000.
Le nombre d’emplois qui pourraient être directement affectés par la crue. 500 km2. La superficie du territoire francilien qui se retrouverait sous les eaux. Le vendredi 11 mars, à la veille du pic de crue, le scénario de crise atteint son paroxysme.
La circulation est très difficile dans toute l’Ile-de-France malgré la gratuité des transports. Et certaines communes du Val-de-Marne sont presque entièrement sous l’eau. Plus aucun train ne peut partir des gares d’Austerlitz (XIIIe), de Lyon (XIIe) et de Bercy (XIIe). Idem pour les TGV à la gare de l’Est.
«150 000 personnes sont par ailleurs privées de courant, 800 000 toujours privées de téléphone fixe et 500 000 personnes n’ont pas de chauffage », égrène Samuel Aslanoff. En régie, Bruno Lenormant délégué à la Défense chez Radio France, insiste sur l’importance de délivrer une information «vérifiée et certifiée » lors des crises où les rumeurs ont tendance à se propager. «Ce type d’exercice a aussi vocation à sensibiliser le grand public à un risque d’inondation auquel personne ne croit, insiste-t-il.
Il y a pourtant dix fois plus de chance de connaître une crue centennale que de subir un incendie dans un établissement recevant du public. » Ironie du sort, le rôle de Bruno Lenormant est aussi de planifier le déménagement de Radio France en cas de crue, ses locaux étant situés sur le front de Seine. Lorsque le fleuve sortira de son lit, les flashes de France Bleu 107.1 devraient donc être émis… depuis la province.
*Crue qui a une chance sur cent de survenir chaque année. La dernière remonte à 1910. Un exercice d’une ampleur inédite Se préparer au mieux lorsque la Seine viendra chatouiller le menton du Zouave du pont de l’Alma.
Du 7 au 18 mars, la préfecture de police de Paris organise, avec le soutien de l’Union européenne, EU Sequana 2016, présenté comme le «premier exercice européen de simulation de crue de la Seine ». Une opération hors normes de gestion de crise qui mobilisera, sur cinq départements, 900 sauveteurs (dont certains viendront d’Italie, d’Espagne, de Belgique et de République tchèque), 150 policiers, 60 véhicules, 4 hélicoptères.
Des manœuvres (évacuation d’une maison de retraite, opération de dépollution, sauvetage d’une péniche…) auront lieu les 12 et 13 mars à Valenton (Val-de-Marne), à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), à Beynes et à Limay (Yvelines) et sur le bassin de la Villette (XIXe). Sequana mobilisera surtout 87 institutions et entreprises (Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Banque de France, EDF, SNCF, Orange, Veolia…), qui se sont engagées à «jouer » un scénario de crise.
La RATP va ainsi emmurer des stations de métro pour les protéger de l’eau et les académies de Paris et Versailles testeront notamment leur capacité à assurer la continuité du service public. Le 13 mars, un site d’information grand public sera aménagé sur le Champ-de-Mars (VIIe, face à l’Ecole militaire) de 13 heures à 19 heures. On y trouvera notamment un film en 3D de simulation d’inondation, des ateliers et des jeux pour tester sa vulnérabilité à la crue.