Au Brésil, un jaguar a été "sacrifié" en marge d'une cérémonie pour les Jeux Olympiques

Je vous présente Juma, un magnifique jaguar du Brésil. Depuis son plus jeune âge, il a vécu en captivité avec ses frères, après la mort de sa mère des mains de chasseurs.

Lors du passage de la flamme olympique dans le zoo où il vivait, Juma a été paradé aux côtés des athlètes. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu...

Les faits se sont déroulés au zoo de l'Armée de la ville de Manaus, capitale de l'état brésilien de l'Amazonas. A quelques semaines de l'ouvertures des Jeux Olympiques au Brésil, la flamme olympique a rallié le pays et est passé par l'état du Nord.

Comme la flamme passait dans le zoo, les responsables ont fait en sorte d'exhiber le symbole de la forêt amazonienne aux côtés des athlètes.

Simba, le frère de Juma et la mascotte du bataillon, a également été paradé aux côtés des athlètes dans la vile, en dehors du zoo. Pour la sécurité des locaux, le félin a dû être enchaîné et restreint.

Au moins, avec ces mesures de sécurité, Simba n'a rien eu à craindre. Ce qui n'a pas été le cas de son frère, Juma. "Ces deux événements sont sans rapport. Il s'est malheureusement produit le jour du passage de la torche olympique. Le jaguar y a participé parce que la torche passait dans notre zoo" a raconté à l'AFP le colonel Luiz Gustavo Evelyn.

"Lors du passage d'un enclos à un autre dans le zoo de l'armée, le jaguar Juma s'est échappé. Il a été poursuivi et on lui a envoyé des tranquillisants avec une sarbacane, mais malgré quatre doses il s'est précipité sur un vétérinaire et il a dû être sacrifié". De son côté, le comité Rio-2016 qui organise les Jeux a réagi en fustigeant cette "erreur" :

"Nous avons commis une erreur en permettant que la torche olympique, symbole de paix et d'union entre les peuples, soit exhibée aux côtés d'un animal sauvage attaché. Cette scène est contraire à nos convictions et nos valeurs. Nous sommes très attristés par ce qui s'est passé après le passage de la torche. Nous garantissons que nous ne verrons plus de telles situations lors des Jeux de Rio-2016".