Des cadavres de chatons massacrés au marteau retrouvés en pleine rue à Revin

Les habitants de la rue des Près, à Revin, ont retrouvé trois chats tués, le crâne brisé, gisant sur le trottoir. Une plainte a été déposée à la gendarmerie.

 Les cadavres des trois chats ont été retrouvés en fin d’après-midi, ce dimanche.

 La macabre découverte a fait grand bruit dans le quartier de la Bouverie à Revin. Trois chats, âgés d’environ 2 mois ont été sauvagement massacrés, vraisemblablement à l’aide d’un marteau, puis abandonnés sur un trottoir de la rue des Près.

Après avoir brisé le crâne de félidés, l’auteur des faits les a disposés de manière ostentatoire dans cette ruelle. « Ça ne me surprend pas ! C’est quelqu’un du quartier, j’en suis sûre », affirme une voisine qui souligne que les chats occasionnent parfois de dégâts dans les jardins lorsqu’ils « font leurs besoins ».

« Ils n’ont pas été tués dans la rue » Anaïs Galvin, la première à avoir trouvé les chats est encore sous le choc.

« Je n’arrive pas à m’en remettre. J’en pleurais encore hier et je n’ai pas mangé de la journée. C’est dégueulasse de faire ça ! » « Il y a effectivement pas mal de chats dans ces rues, mais de là à en arriver à de tels actes de cruauté… », enchérit un autre riverain.

Sauf que dans le cas présent, il ne s’agit pas de chats errants, ces trois chatons avaient bien un propriétaire. Scandalisé, l’homme a d’ailleurs décidé de porter plainte auprès de la gendarmerie.

« Ils n’ont pas été tués dans la rue, s’indigne Olivier Delhaye, le propriétaire des animaux qui cherchait à les donner. À mon arrivée sur les lieux, l’un des chats agonisait, il n’avait plus la force de miauler. Il a succombé quand je me rendais chez le vétérinaire. » Le quatrième et dernier chaton de la portée est quant à lui sain et sauf. Il va rester confiné à l’intérieur en attendant de trouver un nouveau maître.

Rappelons que la loi punit ce type d’actes de cruauté envers les animaux de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.