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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Sous un vent nocturne, dans une brume légère ou vacille l’éclat froid et blafard d’une lune claire, aux flancs d’une forêt aux plus sombres heures Brille un regard solitaire d’une ancestrale vigueur. Aussi loin que remonte l’humaine mémoire, il erre dans les ténèbres de nos peurs du noir ; Blotti dans les ombres labiles de nos rêves, il se dresse comme un malheur sans trêve. Tristement nimbé de l’aura du sinistre prédateur il est sans conteste des forêts un noble Seigneur, mais toujours ses yeux obliques d’un jaune doré épongent le courage pour des mémoires torturées. Nombre d’histoires, de légendes et d’aventures vomies sur les âges par tant d’âmes immatures imprègnent son gris pelage d’une ombre de laideur, qu’il soit du Grand Nord, des Carpates ou d’ailleurs. Prince maudit né des amours du vent et de la lune dont l’âme noble et fidèle chevauche l’infortune, son regard hante la nuit d’une maléfique beauté attisant la crainte, et de l’homme l’insane cruauté. Oh ! Prince des forêts et du jour qui s’endort Seigneur... mais démon des mondes insonores, ton cœur innocent des humaines calomnies saigne d’hier, nombre de saisons d’infamie ; Et dès que ta plainte s’élève vers les étoiles elle plane sur les hommes tel un funeste voile ; La grande peur du loup renaît dans les cœurs, histoires et contes enfantent de lugubres heures. Pourtant quand l’aquilon gonfle sa poitrine profonde, et qu’avec lenteur son chant s’épuise aux lèvres du vent tel un élégiaque souffle de liberté caressant le monde, il n’est que gloire à la sauvage beauté d’une nuit d’argent. puis telle une ombre insaisissable traquée par la mort il glisse silencieux dans la nuit sans remords, mais ses yeux de lumière où brille trop de feu attirent les enfers d'hommes insoucieux. Pourtant d’aucuns ayant vu palpiter ses narines ou, dans un clair-obscur, frémir ses babines, échanger avec ce Prince l’éclat d’un regard, instant sans pareil d’une rencontre de hasard, furent captivés par des prunelles flamboyantes. Habitées d’étendues sauvages et verdoyantes, d’une meute mue par l’indéfectible fraternité, d'une jeune louve unie dans une pérenne fidélité. C’est un regard ruisselant de vie couronné de fierté, une âme pure sculptée dans un souffle de liberté, ou est-ce ce masque englué dans nos fangeuses histoires ? Non, jamais ce fils du vent n’a été l’ombre tueuse, l’ombre de fantasmes dissimulés derrière un miroir ; Pourtant l’homme fait de ses jours une nuit tumultueuse.