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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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E-cigarette et infarctus: quel risque cardiaque pour la vape ?
Cardiologue à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière (Paris), le Dr Mathieu Kerneis décrypte une étude américaine affirmant que la cigarette électronique utilisée quotidiennement double le risque d’attaque cardiaque.
Utiliser la cigarette électronique au quotidien doublerait les risques d’infarctus par rapport à ceux qui ne fument rien. C’est la conclusion d’une étude américaine publiée fin août 2018 dans la revue American Journal of Preventive Medicine et conduite auprès de 70 000 personnes. L’équipe du Pr Stanton Glanz de l’université de Californie à San Francisco (UCSF) évalue même un risque d’attaque cardiaque cinq fois supérieur chez ceux qui combinent tabac fumé et vapotage.
Livrées ainsi, les données sont très alarmantes.
« Mais cette étude est très biaisée », explique à Sciences et Avenir le Dr Mathieu Kerneis, cardiologue et chercheur à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris. « Sur le plan cardio-vasculaire, on ne sait vraiment pas grand chose des effets de la cigarette électronique. Cette étude a donc le mérite d’exister, mais c’est peut-être le seul », prévient le Dr Kerneis. En effet, les données du Pr Stanton Glanz proviennent d’une cohorte de 69 452 personnes représentative de la population américaine interrogée entre 2014 et 2016 dans le cadre d’un programme de surveillance national de santé publique.
Il a notamment été demandé à chaque participant et participante s’ils avaient subi un infarctus, s’ils étaient fumeurs ou non, vapoteurs ou non, etc. « Mais ce genre d’étude constitue une photographie à un instant T. qui ne reflète pas forcément la réalité clinique.
Il faut faire attention à ne pas mélanger association statistique et causalité physiologique », précise Mathieu Kerneis.
« Là on a un instantané qui ne dit pas si vous vous êtes mis à vapoter avant ou après votre infarctus. Dans les faits, ceux ayant déclaré un infarctus peuvent donc s’être mis à vapoter après leur accident cardiaque. La force de la conclusion (risque doublé, ndlr) ne reflète donc pas celle de la méthodologie de l’étude. »
Le profil des vapoteurs varie énormément Pas question toutefois d’ignorer de potentiels effets néfastes de la cigarette électronique pour la santé. « D’abord, on ne peut pas nier l’association statistique, et, surtout, on a déjà montré que la e-cigarette avait un effet, tempère le Dr Kerneis. Ce serait faux de dire que la e-cigarette ne fait rien. »
Reste à savoir précisément de quel ordre est cet effet. « Cela va être très compliqué et prendre beaucoup de temps avant d’avoir des conclusions claires à la question de savoir quels sont les effets de la e-cigarette sur la santé cardio-vasculaire. Car le profil des vapoteurs varie énormément d’un individu à l’autre et rend difficile la mise en place d’études fiables à ce sujet. »
Entre ceux qui ont fumé du tabac pendant 20 ans avant de se mettre à la cigarette électronique pour arrêter complètement, ceux qui ne font que réduire leur consommation de tabac en ajoutant le vapotage, ceux qui alternent, etc. « Une des questions intéressantes serait de connaître le risque de maladies cardio-vasculaires ou d’infarctus chez des vapoteurs exclusifs qui n’auraient jamais fumé de tabac pour le comparer à des non-fumeurs, non-vapoteurs…
Mais c’est très difficile de trouver suffisamment de personnes avec ce profil pour mener une étude. » Attention au double usage En attendant, le principe de précaution suggère qu’il vaut toujours mieux remplacer le tabac par la cigarette électronique si cela est possible. Pour la Société française de cardiologie, « en l’absence de combustion, la e-cigarette est infiniment moins toxique que le tabac (pas de monoxyde de carbone, ni particules fines, ni cancérogènes en quantité significative) ».
»Mais la cigarette électronique n’est pas un moyen miracle. Les données montrent que le taux de réussite du sevrage tabagique n’est pas supérieur avec la e-cigarette qu’avec d’autre substituts. D’ailleurs, le moyen le plus efficace reste la compensation financière. » Le cas de figure à éviter : vapoter tout en continuant à fumer…
« Le double usage est trompeur, car on imagine réduire les risques cardio-vasculaires en réduisant un peu sa consommation de tabac. En effet, en réduisant le nombre de cigarettes fumées, on réduit certes globalement le risque de maladies cardio-vasculaires, mais pas celui d’événements aigus comme l’infarctus du myocarde. »
Afin de mieux cerner les effets de la cigarette électronique sur la santé cardio-vasculaire tout en évitant les écueils et difficultés de l’approche épidémiologique, le Dr Mathieu Kerneis a ainsi opté pour une approche biologique.
« On sait que le tabac augmente la réactivité plaquettaire dans le sang, ce qui favorise la formation de caillots et donc la survenue d’infarctus. Notre étude « Austral » vise à mesurer ce phénomène en observant la capacité qu’ont les plaquettes à faire des caillots chez les patients utilisant la cigarette électronique. » Résultats à suivre.