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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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horreur

Publié à 18:11 par fandeloup Tags : france animal vie sur femme animaux
horreur

Massy : six mois de prison pour avoir jeté trois chiots à la poubelle

La prévenue ne s’est pas présentée à l’audience. La prévenue a mis ces amstaff nouveau-nés dans un sac plastique et les a jetés dans son vide-ordures. « Elle les a jetés comme de vulgaires déchets. Cette femme a du mépris pour tout.

La vie animale, les services de police et même le tribunal puisqu’elle n’est même pas là ce matin », lance, agacée, Maryse Bierna, avocate de la Fondation Assistance aux Animaux .

Ce jeudi matin, une femme de 27 ans a été condamnée à six mois de prison ferme et une interdiction définitive de détenir tout animal, par le tribunal correctionnel d’Evry, pour sévices graves et actes de cruauté sur animaux.

Le 13 juin dernier, à Massy, la prévenue a jeté dans le vide-ordures trois chiots à peine nés. Ce sont des voisins, alertés par ce qu’ils ont pris pour des miaulements, qui les ont retrouvés dans un sac plastique dans les poubelles de la résidence. Deux d’entre eux étaient morts. Le troisième a dû être euthanasié.

La propriétaire a été rapidement identifiée, puisqu’elle possédait une chienne, une american staffordshire, qui était en gestation. « Ils ont agonisé pendant des heures »

Interrogée par la police, la propriétaire a nié les faits. Elle a prétendu que sa chienne n’était pas enceinte et que son vide-ordures était condamné. Ce qu’a contesté son ex-petit ami. Elle a ensuite refusé de répondre aux convocations de la police. A tel point que ces derniers se sont rendus à son domicile le 23 août.

Ils ont constaté que la chienne n’était plus là. La prévenue a prétendu l’avoir donnée à des gens au Portugal. « Cette dame a voulu se débarrasser de ces animaux, mais avec cruauté. Ils ont agonisé pendant des heures. Si elle avait été coopérante et plus honnête, j’aurais requis une peine avec sursis. Mais elle a menti et n’est même pas là aujourd’hui », lance le substitut du procureur en requérant une peine de six mois de prison ferme.

Elle devra également verser la somme de 1 200 € à la Fondation Assistance aux Animaux, partie civile dans cette affaire.