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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Quand une image vaut plus de mille mots.
Parmi les nombreuses choses que l'on dit sur les ours, sur leur dangerosité présumée, entre le flash menaçant des gros titres : " L'ours est arrivé ! Deportatelo !!!", ravagé par ce vacarme assourdissant qui sème la peur dans chaque contrada, il reste toujours la possibilité, accordée à chacun, de se faire sa propre opinion en regardant un document visuel qui n'est pas utilisé comme d'habitude.
Un garçon rencontre une ourse dans les montagnes trentine et décide de tout reprendre. Depuis l'obscurité de la forêt, il y a une ourse avec deux oursons à la suite. Ne me demandez pas pourquoi, mais j'éprouve une grande tendresse. C'est elle, le bouc émissaire dont tout le monde parle. C'est elle : le monstre imbriqué dans le trentin tel qu'il est peint par les médias locaux, c'est l'cannibale, le différent, le confident qui deviendra nuisible. Et pourtant, mon cœur se resserre. Je me demande combien de temps ils vivront. S'ils se font tuer par une anesthésie, ils sont empoisonnés, emprisonnés, poussés par un ravin, en un mot : Décimés.
Je me demande s'ils ne sont pas l'emblème de ce monde dans lequel j'ai toujours cru, un monde qui se fonde sur la cohabitation, qui ne chevauche pas les peurs pour une poignée de voix, qui respecte la nature, qui pense et s'émeut. Je vois dans cet ours ma mère, mon enfance, et je me retrouve enfant quand je me promenais encore à quatre pattes derrière elle. L'ours passe à côté du garçon. Avec tout ce qu'ils ont écrit, si seulement elle pouvait lire les journaux, elle se serait enfuie. Et pourtant non, vous croyez encore - ironie du sort - que l'être humain est bon. Un ours s'aperçoit du garçon et se lève sur ses pattes, le groupe accélère le pas, mais ne s'enfuit pas.
L'ours est loin maintenant, il s'arrête un instant, les oursons sont à côté d'elle, se retourne et lance un regard débonnaire au garçon avant de partir, comme s'il voulait le saluer une dernière fois. Il y a toute l'histoire de notre planète dans ce regard, aucun réalisateur de documentaires n'aurait pu saisir un moment aussi chargé de sens.
Ce n'est qu'une question de temps, mais tout va changer, les guerres internationales et les conflits sociaux jouent à la porte de la maison et un futur sombre nous attend. Je ne sais pas pour vous, mais je combattrai les ennemis des ours, la ligue en tête (et la liste est longue), pour l'idée du monde dans lequel j'ai toujours cru. Comment declamavano les gladiateurs et les légionnaires Romains avant de descendre au combat ou dans l'arène : "Usuqe à de", jusqu'au bout et jusqu'à la fin. Et si ce monde meurt, je mourrai avec lui. Je suis le soldat daniza, Le dernier roi des ours.