bonne carte sur chez enfants femme travail mort histoire heureux
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)
horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien
· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables
Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Toulouse : une femme jugée pour avoir tué sa collègue et découpé son corps en morceaux
Le procès de celle qui a été surnommée «la démembreuse du canal du Midi» s’ouvre lundi devant les assises de la Haute-Garonne.
Sophie Masala, 55 ans, conteste avoir voulu tuer la victime, morte en mai 2016.
Le 23 janvier 2018, à Toulouse, au domicile de la suspecte, lors de la reconstitution du meurtre de Maryline Planche, que sa collègue Sophie Masala est accusée d’avoir tuée puis démembrée en 2016.
C'est tout autant le crime dont elle est accusée, le meurtre d'une collègue de travail, que la façon dont cette quinquagénaire s'est débarrassée du corps de la victime qui rend l'affaire hors norme.
Durant cinq jours, la cour d'assises de la Haute-Garonne va explorer la personnalité de Sophie Masala, 55 ans, mère de famille au passé exempt de violences, conseillère dans une structure associative pour handicapés. Et tenter de comprendre ce qui l'a conduit à tuer Maryline Planche, 53 ans, le 12 mai 2016 à Toulouse, avant de découper sa dépouille et d'en disperser ci et là les morceaux le long du canal du Midi – ce qui lui vaut ce surnom macabre de « démembreuse du canal du Midi ».
Quant à la tête de la victime, Sophie Masala révélera soudain, à la fin de son premier interrogatoire devant le juge, l'avoir enterrée dans un jardinet près de son balcon. «Une obsession haineuse» Pour l'accusation, Sophie Masala « a nourri pendant des semaines, avant de passer à l'acte, une obsession haineuse à l'égard de sa collègue Maryline Planche, dont elle jalousait la position. » Habitante de Montpellier (Hérault), mariée et mère de deux grands enfants,
Sophie Masala avait décroché un CDI au sein de la branche toulousaine de l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph), fin 2015. Très vite, a-t-elle admis, mais pour des motifs flous, ses relations avec Maryline Planche, conseillère et responsable de la logistique de la structure, se seraient dégradées.
Un différend perçu par d'autres employés, qui décrivent deux personnalités opposées : Sophie Masala, « bavarde, impulsive et désordonnée », mise en cause pour une histoire de vols de tickets-restaurants, n'hésitait pas à confier combien Maryline, « excellente professionnelle » au caractère « calme et discret », l'agaçait.
Ce 12 mai 2016, à son insu et en son absence, Sophie Masala s'introduit dans l'appartement de sa rivale, alors en arrêt maladie après une opération des yeux. L'enquête n'a pas permis d'établir la façon dont elle s'est procuré les clés. Après de multiples versions, elle explique qu'une fois Maryline Planche rentrée, une vive dispute les a opposées au sujet de dossiers qu'elle lui reprochait d'emporter chez elle pour travailler.
C'est au cours de cette violente altercation, pour se défendre, qu'elle aurait empoigné une bouteille de vin pleine pour frapper sa collègue plusieurs fois au visage et au crâne. Un scénario fragilisé par le témoignage d'un voisin : alerté ce jour-là par des cris, il avait aperçu Maryline Planche sur le palier, en culotte et tee-shirt, poursuivie par une femme qui l'avait ramenée dans l'appartement en la tirant par les cheveux. « Elle fait une crise de nerfs », lui aurait indiqué calmement l'inconnue. «Dépassée par une situation qui l'a effrayée»
Le comportement intriguant de Sophie Masala les jours qui ont suivi la mort de sa collègue sera au cœur des débats. Avant la découpe du corps à la scie à métaux, à laquelle elle ne procède que cinq jours après, elle part en week-end en famille à Montpellier (Hérault) ; s'approprie la carte bancaire et le téléphone de la victime ; fait savoir à qui veut l'entendre que Maryline Planche, qu'elle sait pourtant décédée, la harcèle sexuellement…
Pour Me Laurent Boguet, avocat des proches de la défunte avec Me Georges Catala, ces éléments parachèvent le portrait « d'une personnalité glaçante ». « Elle fait preuve, après la mise à mort, d'une volonté de destruction morbide et de dépouillement, où la tête fait figure de trophée macabre », analyse-t-il, en soulignant à quel point ses clients ressentent « une crainte viscérale à être confrontés » à l'accusée.
L'avocat de Sophie Masala, Me Pierre Dunac, rappelle, lui, que sa cliente conteste « l'intention homicide » − il plaidera « les coups mortels ». Et propose une autre lecture de ce qui a suivi. « Elle explique, avec beaucoup de larmes et des souvenirs confus, qu'elle a été dépassée par une situation qui l'a effrayée.
Elle a paniqué et a voulu en dissimuler les conséquences. Elle sait que ses gestes sont perçus comme monstrueux et qu'elle est regardée comme une bête curieuse. Mais elle a l'intention de s'expliquer. » Sophie Masala encourt trente ans de réclusion criminelle.