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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Les ornithorynques sont sur le point de disparaître
Pourvu d’une gueule en bec de canard, d’une épaisse fourrure, de pattes et d’une queue semblables à celles du castor, l’ornithorynque est l’un des rares mammifères qui pond des oeufs.
L’ornithorynque, un des rares mammifères qui pond des œufs, pourvu d’un bec de canard, ne se rencontre plus aujourd’hui que dans l’est de l’Australie. Il est soumis à la pression de la sécheresse liée au réchauffement climatique
Les sécheresses et autres manifestations du réchauffement climatique exercent en Australie une pression de plus en plus forte sur la population d’ornithorynques, au point de les pousser vers l’extinction, avertissent des chercheurs dans une étude .
Cette étude est publiée au moment où le pays est confronté à de très graves feux de forêt, liés à la sécheresse et aux vagues de chaleur, qui ont déjà réduit en cendres une étendue plus grande que le Portugal. Un des rares mammifères qui pond des œufs Animal nocturne, farouche, l’ornithorynque, un des rares mammifères qui pond des œufs, ne se rencontre plus aujourd’hui que dans l’est de l’Australie. Il se nourrit de vers, d’insectes et de petits crustacés.
Pourvu d’une gueule en bec de canard, d’une épaisse fourrure, de pattes et d’une queue semblables à celles du castor, il est inoffensif à ceci près que les pattes des mâles adultes sont recouvertes d’aiguillons dont le venin paralysant peut être très douloureux pour l’homme.
Des ornithorynques ont été retrouvés morts dans des criques asséchées en Nouvelle-Galles du Sud en raison de la sécheresse et de l’activité humaine. Ce mammifère unique a déjà disparu de 40 % de son habitat historique dans l’est de l’Australie en raison de sécheresses, de l’aménagement du territoire, de la pollution ou encore de la construction de barrages qui fragmentent ses lieux d’habitation, selon ces scientifiques du Centre pour les sciences de l’écosystème de l’université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW).
L’ONG Aussie Ark estime que les habitats des ornithorynques en Nouvelle-Galles du Sud ont été gravement touchés par la sécheresse. L’ONG Aussie Ark estime que les habitats des ornithorynques en Nouvelle-Galles du Sud ont été gravement touchés par la sécheresse. Ils estiment que, si les menaces actuelles se maintiennent, les populations d’ornithorynques pourraient s’effondrer de 47 à 66 % au cours des cinquante prochaines années.
En prenant en compte la dégradation des conditions climatiques liée au réchauffement, les populations pourraient même avoir baissé de 73 % en 2070. L’ornithorynque est actuellement considéré par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme une espèce « quasi menacée ». Mais les chercheurs de l’UNSW estiment que la dégradation de l’état des cours d’eau liée à la baisse des précipitations et aux vagues de chaleur assombrit l’horizon pour l’espèce. « Ces dangers exposent l’ornithorynque à des extinctions localisées, car ils seront incapables de repeupler certaines régions », a expliqué Gilad Bino, principal auteur de l’étude. Un des animaux les plus étonnants de la planète Il est selon les chercheurs « urgent » de mener une étude nationale des risques pesant sur la population de ces mammifères pour évaluer si l’espèce doit être considérée comme « vulnérable » et s’il faut mettre en place des stratégies de protection pour « minimiser les risques d’extinction ».
L’étude estime que la population totale a chuté de 50 % depuis la colonisation de l’île par les Européens il y a deux siècles. Une précédente étude publiée en novembre 2018 faisait état d’une baisse de 30 % sur cette période, et estimait la population à 200 000 individus. « Cet animal est l’un des animaux les plus étonnants que nous ayons sur la planète et ce serait très triste si nous étions un jour sur le point de le perdre », a réagi le Dr Kingsford, coauteur de l’étude.