Fandeloup

J'ai le ♥ entouré d'une épaisse couche de glace, l'hiver est dans la place. J'ai les yeux bordé d'épais flocon de neige, le ciel pleure dans mes pupilles, si froides, il laisse s'écouler le temps, sous un vent brumeux... Il fait nuit même sous le soleil, c'est l'ombre de la vie. Je suis endormis dans mon igloo.

Le manque ça ne se maîtrise pas, c'est une addiction qui parfois porte un nom. Quand c'est de l'amour qu'il est né, il n'y a point de séparation, il n'y a que des retrouvailles. Mais au fond, c'est dans la solitude. Quand ça dure, que l'on est à cran... Plus le temps passe, et plus on attends le retour. Ce long moment sans se voir, c'est comme un au revoir sans émotion, on se sent vide en soi, on perd le goût de tout. La distance est rude mais c'est ensemble que nous la vivons, tant que l'on s'aime, l'amour perdure au delà de toute les circonstances.

Il y a ce silence que maintenant, je ressens. C'est de ta présence que je manque...

 Ma solitude est parsemé d'un îlot de mélancolie... Ce n'est pas la tristesse qui me désarme, c'est la perte, de mes êtres chers. J'ai du mal à comprendre l'humanité, quand il est si facile de briser un coeur, l'amour n'est pas pour tout le monde, une priorité, c'est la haine qui guide bien des personnes, quand on voit les actes, on comprend l'atrocité qui règne. Je n'ai pas besoin d'entendre ou de voir, quand il suffit de savoir que le mal, est présent de par et d'autre, sans qu'on ne vienne le chercher. Il se cache derrière bien des visages, il est le maître du faux semblant... C'est un fait, qui ne dépend que de notre volonté a ne pas se laisser entraîner à le porter, c'est un masque de la fausse vérité. Je ne veux pas cacher mes cicatrices, alors je montre mon sourire fissuré de toutes mes blessures, ou mon coeur s'est reconstruit après chaque coup bas, après chaque histoire ! Où j'ai du recollé les morceaux. Alors c'est vrai, aujourd'hui, j'ai plus de mal a faire confiance, a croire en l'amitié ! Qui autrefois me paraissais si vrai. Je ne sais plus, si chaque personne, chaque connaissance, deviendra un jour, un ami ou une amie, Je ne sais plus... J'aimerais savoir oublier, que l'on m'a dévoré le coeur. Mais je ne sais pas, pour moi chaque blessure garde chaque souvenir Quand j'y repense.

S'enfermer dans le silence... Dans ce mutisme qui m'octroie la voix. Pour n'être plus qu'une proie aux abois. Qu'hurle la bête sans queue, ni tête. Quand le monde l'aveugle de sa bétises, De la cruauté d'une humanité inhumaine... 

Dans chaque pensée, des souvenirs sont enfouis. Dans chaque écrit, des sentiments sont ressentis. Dans chaque parole, des morceaux de vis sont éprouvés. Dans chaque dessin, des desseins sont cachés. 

La douleur n'est pas de ressentir la distance, C'est de ne pas pouvoir combler le manque. Que cela produit dans le coeur... Il y a un vide en moi quand tu es loin de moi

L'hiver.... Le froid , la neige..

Les liens qui me serrent sont les mêmes que ceux qui m’empêchent de voler Si je me sens enfermé-e, je ne peux pas décoller, et je ne pourrai pas voler. Si je ne me sens pas libre, mes ailes ne s’ouvriront jamais.

La compassion nous ouvre le cœur et nous rend plus heureux-se l’empathie, la compassion et la gentillesse peuvent se développer, tel un muscle .