Fandeloup

Lever les voiles, s’en aller comme des milliers de papillons dans le ciel de mille feux colorés. Partir dans un battement d’ailes .Virevolter, survoler les océans du doigt toucher les nuages .Planer au dessus des continents en apprécier tous les beaux paysages

Partir sans se retourner, larguer les amarres Une fuite en avant, un nouveau départ J’en ai envie, j’en ai besoin Mais en même temps si peur du chemin Seras-tu là ? Pour me rassurer ? Seras-tu là ? Pour me réconforter ? S’enfuir pour d’autres contrées Tout lâcher, tout abandonner J’en ai envie, j’en ai besoin Mais en même temps si peur de demain Seras-tu là ? À mes côtés ? Seras-tu là ? A m’aimer ? Prendre le large, dériver au hasard Suivre les routes, se perdre dans le noir J’en ai envie, j’en ai besoin Mais en même temps si peur de l’incertain Seras-tu là ? A me tenir la main ? Seras-tu là Jusqu’au mot fin ?

Le bleu de tes yeux redonne de la candeur a ce tableau si pâle en couleur .Un océan de camaïeu qui donne à mon cœur un éclat joyeux

Où est passé mon rire d’antan quand tout n’était qu’un film insouciant ? Balayé par le tourbillon des années lapidé par le poids du temps passé

Où est passé ma joie de vivre quand tout n’était qu’être libre ? Emmenée par mes démons et mes tourments qui m’emprisonnent si fort en dedans

Où est passé mon envie d’aller de l’avant quand tout n’était qu’enchantement ? Emporté par la dépression qui me colle à la peau sans raison

Où est passé mon âme d'enfant quand tout n’était qu'émerveillement ? Tuée par mes fantômes perdue dans un terrifiant royaume…. 

Seul au milieu de la foule dans cette cohue d’êtres humains .Ce sentiment que je refoule. Cette impression de n’être rien. Seul dans la vie sans une âme sœur qui me soutient comme une bougie dont la flamme vacille, puis s’éteint.Seul dans ma tête avec des voix qui raisonnentsans cesse me répètent qu'ilny personne autour Seule fatalement Encore et toujours….

Implorer les dieux quant tout t’assaille. Supplier les cieux quand tout est bataille.La tempête en toi démolit tes envies .Une prière tout bas pour aimer la vie.L’aimer même si elle te met à terre .Faire comme si tout n’était que chimère .Demander aux anges la protection suprême.Parler aux archanges leur dire que tu les aimes. Les tourments se déchaînent mais tu les ignores .Ils alourdissent tes chaînes mais tu es le plus fort .Ton destin t’a choisit il ne t’appartient pas .Ta vie est ainsi alors accepte là.... L’image contient peut-être : ciel, nuage, arbre, plein air et nature

Je sème des mots à tout vent. Petits papiers s'envolant .Jolis papillons blancs devant tes yeux virevoltant

A TOUS

Toc toc toc Puis-je entrer dans tes pensées EE même si elles me choquent J'aimerais y pénétrer POUR y lire toutes tes envies,tes désirs et tes secrets.. J'aimerais me balader dans les différents couloirs de ton esprit tourmenté et dévoiler ton histoire .J'aimerais bien parcourir tous les chemins escarpés et peu à peu découvrir toutes les facettes cachées ..Toc toc toc Puis-je entrer dans tes pensées et en choisir dans le bloc pour seulement conserver toutes celles qui m'intéressent a la douceur du velours qui me dessinent habillée de ton amour.. Toc toc toc Ne me laisse pas à ta porte. A ton coeur ton âme je toque pour que ton amour m'emporte

Une solitude enfouie, au coeur des décennies Cils et mirages brillent, fantômes et puis, débris... A l'espoir si fragile, vient s'écorcher l'envie Rêvant sa terre d'asile, et de fleurs sous la pluie Aux doux rayons d'idylles, arcs-en-ciel et magies Faisant du gris des villes, des cendres vers l'oubli Des torrents de couleurs, sur nos âmes qui s'effleurent A dessiner les chœurs, des battements de nos cœurs Qui nourrissent les heures, où s'étend... le Bonheur Comme un "souffle-douleur" déployant, sa douceur... Mais..., l'horloge cisaille, et picore Chaque... instant D'où ma raison déraille, prisonnière des tourments Je dois fuir cette faille, qu'élargit l'espace-temps M'en extraire, vaille que vaille, car... mon chemin m'attend