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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
C'est la vie d'une mère et de ses petits, de millions de mères et de millions de petits. Pas un cas isolé, c'est la règle. Tout le monde souffre lorsque nous exploitons les autres et le résultat de cette exploitation ne peut que souffrir. L'humanité ressent à présent l'impact de ce qu'elle a fait subir aux non-humains. Souhaitons que les non-vegan puissent comprendre cette notion et rejoindre nos rangs. C'est la vie d'une mère et de ses petits, de millions de mères et de millions de petits. Pas un cas isolé, c'est la règle. Tout le monde souffre lorsque nous exploitons les autres et le résultat de cette exploitation ne peut que souffrir. L'humanité ressent à présent l'impact de ce qu'elle a fait subir aux non-humains. Souhaitons que les non-vegan puissent comprendre cette notion et rejoindre nos rangs. Modifier
Né dans l’enfer.. Mis à mort dans l'enfer ..Emballé dans du plastique et avalé dans l’éblouissement du consumérisme
Des graffitis sur les bébés phoques pour que leurs fourrures soient inexploitables ! C’est incroyable de devoir en arriver là non ?
JE REFUSE !!!! Je ne peut pas respecter un « sport » qui implique de prendre la vie de famille entières et ensuite de les afficher comme des trophées. Il n’y a pas de quoi être fière...
Abject Archaïque Façon désuète de se nourrir dans le monde occidental
Quels que soient les animaux consommés de cette manière ou d’une autre manière, les hommes sont toujours aussi monstrueux, et ce, quelles que soient les espèces animales torturées pour leur alimentation.
Les queues des cochons sont systématiquement coupées dans les élevages porcins français, révèle un audit mené par la Commission européenne en juin 2019.
Pourtant, la réglementation en vigueur impose des mesures préventives pour réduire le stress des animaux afin d’éviter le recours à cette mutilation.
La Fondation 30 Millions d’Amis exige du ministre de l’Agriculture Didier Guillaume des mesures pour mettre fin à cette barbarie. Un simple « soin », aux dires (sibyllins) des éleveurs… Plus de 20 millions de porcelets – soit 99 % du cheptel français – subissent chaque année la « caudectomie ».
Cette mutilation consiste à leur couper la queue afin d’éviter de futures morsures entre congénères (en raison des conditions d’élevage). Alors que la directive européenne sur la protection des porcs en élevage (2008/120/CE) interdit le recours systématique à cette pratique, préconisant d’améliorer les conditions de vie des animaux , l’amputation de la queue est pourtant réalisée de manière routinière. L’enrichissement du milieu dans les exploitations est si déficient que la caudectomie n’a même pas l’effet escompté : la plupart des cadavres de cochons à l’abattoir présentent des blessures à l’arrière-train. Un calvaire pour ces animaux émotifs, curieux et capables d’altruisme
Pour éviter que les animaux ne s’entre-dévorent sous l’effet de la frustration et de l’anxiété, la réglementation exige que ceux-ci puissent « accéder en permanence à une quantité suffisante de matériaux permettant des activités de recherche et de manipulation suffisantes, tels que la paille, le foin, la sciure de bois, le compost de champignons, la tourbe ou un mélange de ces matériaux, qui ne compromette pas la santé des animaux ».
Or, 95 % des cochons français sont actuellement détenus dans des bâtiments fermés, sur un sol percé en matériau rigide appelé « caillebotis ». Avec, pour seule distraction… un simple morceau de bois ou de plastique à mâchonner ! Les commissaires européens constatent par ailleurs que les porcs n’ont pas accès à l’eau en permanence…
Un calvaire pour ces animaux émotifs, curieux et capables d’altruisme. Souffrances animales : pour une bonne partie de l’opinion, la prise de conscience est déjà là ! Reha Hutin Entre le manque de formation des éleveurs français sur la directive européenne et l’inefficacité des contrôles – pas toujours inopinés – des inspecteurs des services vétérinaires, rien ne protège réellement les cochons, encore moins les « mesures du gouvernement en faveur du bien-être animal » annoncées il y a quelques semaines.
« L’arrêté ministériel promulgué le 24 février [2020, NDLR], sans consultation des associations de protection animale, et censé mettre les élevages français en conformité avec la directive européenne, s’avère insuffisamment exigeant en ce qui concerne les matériaux manipulables, affirme l’association Welfarm pour la protection des animaux de ferme, partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis. Ainsi, pour les truies détenues en cases individuelles ou en petit groupe jusqu'à 10 individus, l’arrêté permet aux éleveurs d’utiliser, seule, une chaîne combinée à un morceau de bois tendre. » 81 % des Français rejettent l’élevage intensif : changeons de modèle « Welfarm déplore cette vision à court terme, fortement préjudiciable aux animaux et demande au gouvernement de faire évoluer globalement le modèle d’élevage porcin vers plus de durabilité en imposant notamment une mise en conformité avec la réglementation européenne dans les plus brefs délais », conclut l’association, qui lutte également contre la castration à vif des porcelets mâles.
« Nous voilà devant une nouvelle preuve de l’incapacité du gouvernement à faire respecter les réglementations minimales en matière de “protection animale”, déclare de son côté Brigitte Gothière, cofondatrice et porte-parole de L214. Il est impossible d'espérer de réelles avancées pour les animaux tant que la condition animale dépendra du ministère de l’Agriculture. » « Alors que 81 % des Français sont pour l’interdiction de l’élevage intensif [baromètre 30 Millions d’Amis /Ifop, janvier 2020], le gouvernement refuse de changer de modèle et préfère satisfaire le lobby de l’agroalimentaire, fustige Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis. L’indignation profonde de nos concitoyens face aux souffrances endurées par les animaux se manifestera, tôt ou tard. Pour une bonne partie de l’opinion, la prise de conscience est déjà là. Aux politiques d’être en phase ! ».
Voici l'animal le plus dangereux, le plus cruel et le plus méprisable de la planète, posant souriant, avec le cadavre de sa victime, harcelé, persécuté et abattu. Ce sont des lâches, des meurtriers qui commettent des crimes impunis et que ces aberrations soient autorisées rend très clair le niveau de psychopathie de notre espèce. La plupart des humains sont devenus totalement inutiles et complètement déconnectés. Durant toutes leurs heures d'éveil ils produisent des souffrances et des destructions sans arrêt et ne produisent aucun avantage pour les autres et la planète.
Victimes silencieuses" de Samir Mejri qui a travaillé pendant deux ans comme animalier dans un grand laboratoire pharmaceutique.
Par acquis de conscience, il a démissionné et porté à travers un livre, le témoignage de la vie au quotidien d'un laboratoire parmi tant d'autres laboratoires. En voici un extrait : Extrait (p. 104 à 109) . 12 juin 2013, 17:37 ..
.En passant devant la porte entrouverte, j'entends les gémissements d'un chien. Mais des gémissements faibles et très lents, une plainte langoureuse dont l'intensité sonore et basse, mais dont l'intensité émotionnelle est telle qu'elle s'infiltre en moi, et me bouleverse. Il y a dans cette complainte ce quelque chose d'universel, qui malgré la barrière du langage, ou de l'espèce, vous fait ressentir avec acuité la souffrance d'autrui. Involontairement mon souffle se synchronise avec celui de l'animal. Mon cœur bat à toute vitesse alors que je pousse doucement la porte, puis j'ai la sensation qu'il s'arrête, alors que le souffle de l'horreur percute mon cerveau avec violence. Le chien est là, sur une grosse table en aluminium, allongé sur le dos. Les pattes attachées en croix, essaient dans des mouvements de torsion, arrachant la peau et les chairs, de se libérer de ses lanières que j'avais découverts dans un évier quelque temps auparavant. Des tas de tuyaux sortent de son ventre ouvert, je vois les intestins à nu, monter et descendre au rythme des mouvements respiratoires, au rythme des gémissements.
Je m'avance pour voir la tête du chien. Sa gueule est maintenue grande ouverte par un grossier appareillage en fer. C'est alors qu'il pose son regard sur moi. Je comprends ce qu'il me dit, sans mot, au travers de ses yeux larmoyants d'où émanent une tristesse qu'il me transmet, il implore ma pitié. C'est alors que le pharmacologue qui était penché au dessus du congélateur, se redresse et me voit. Il a une canette de bière à la main, et sur son bureau traine un sandwich huileux. Il a encore la bouche à moitié pleine lorsqu'il m'engueule : _ Qu'est-ce que tu fous là ! Tire toi vite. Tu gênes avec tes microbes, tire toi et ferme cette porte ! Si je vous décris objectivement le pharmacologue qui s'occupait de la salle de cardio, vous allez croire que j'exagère et pourtant ! Franck, la quarantaine, il est gros de partout et : du double menton aux doigts boudinés, la graisse a tout investi. Il sue à grosses gouttes du matin au soir, été comme hiver. Il boit son pack de bière qu'il amène tous les jours avec lui, il a sa bouteille de rouge dans le placard des couverts au self. Il parle fort et grossièrement, toujours en train d'essayer désespérément de se rendre intéressant auprès de la gente féminine avec ses blagues de cul, sans s'apercevoir du dégoût qu'il inspire.
Cela paraît invraisemblable qu'un tel personnage puisse travailler dans une unité de recherche au sein d'une multinationale pharmaceutique et pourtant, je n'invente pas ce personnage pour les besoins d'un roman, c'est la vérité. Cet être abject, le « gros porc » comme tout le monde l'appelait, avait la responsabilité des expériences de cardiologie menées sur les chiens. Je ne réponds pas à son invitation si poliment exprimée, de sortir sur le champ de son labo. La scène de ce chien qui continue de gémir pendant que cet être immonde boit goulûment sa canette de bière en rotant, me révolte au point que je ne puis décrocher mes yeux de ceux du chien. Franck doit réaliser que je suis l'animalier « neveu du directeur » car il change soudainement de ton:
_ Ah ! Mais t'es Samir ! C'est qu'ils m'emmerdent à rentrer dans mon labo comme dans un moulin, alors j'en ai un peu marre, tu comprends ? Je comprends surtout que l'excuse des microbes était un mensonge, lui qui bouffe son sandwich et pue la transpiration, il n'en apporte pas des microbes ? Et si l'affirmation selon laquelle il s'agissait de chiens amenés par la S.P.A au lieu d'être euthanasiés au refuge était aussi un mensonge ?
_ Ce chien n'est pas anesthésié ? _ Bien, si t'anesthésies le clebs, vu qu'on fait des recherches sur une nouvelle substance, on veut être sûr que les résultats ne seront pas faussés par aucune autre substance. Ils s'étaient payés ma tête avec le coup des lambeaux de peau sur les lanières « Ils sentent rien, ils sont anesthésiés » m'avait dit Berthe. Sous mes yeux je vois les pattes entaillées jusqu'aux tendons continuer à tirer sur les liens. Mais alors, cela devait être également des mensonges leur histoire de gerbilles qui ne souffrent pas ! Et d'où viennent tous ces chiens, je ne peux plus croire que ce soit la S.P.A qui les amène à ces bourreaux. Mais bon sang, on se fout de ma gueule depuis le début ! Je sais maintenant pourquoi Paul ne voulait pas venir dans le labo avec sa femme.
Ils savaient tout eux aussi !
Je me retrouve dans une situation où toutes les valeurs sur lesquelles je faisais reposer ma confiance se dérobent tout d'un coup et me font vaciller de mon univers ouaté dans la cruelle réalité de la Vérité du mot vivisection.
_ Ca va Samir ? Tu es tout pâle ? J'ai l'impression de me retrouver à la place d'un enfant qui découvre que le plat dont il se délecte depuis tout à l'heure n'est autre que son bien aimé lapin « Bunny », qui était soi-disant «parti dans les étoiles » et qui se retrouve en sauce avec des pruneaux dans son assiette. Je bredouille quelque chose comme « c'est dégueulasse » avant de partir complètement « groggy ». Je vois des gens qui me regardent bizarrement, je fais des gestes automatiques. Je me retrouve devant un plateau de self, puis la montre indique 5h, je rentre avec Christine chez nous.
_ Pour être dans un état pareil, c'est que c'est sérieux ! dit-elle en essayant de plaisanter. Je lui raconte l'horreur, la souffrance de ce chien étripé à vif au nom de la recherche. Je dors mal, cette nuit là. La suivante aussi ; et même aujourd'hui, cette vision lancinante de ce chien qui me demande de l'aide à travers ses yeux remplis de détresse, vient encore me tourmenter. Dans le courant de la semaine, je vois Charly descendre des sacs poubelle de la salle de cardio et les mettre dans le gros congélateur du sous-sol. Je n'avais même pas réalisé à quoi bon pouvait bien servir ce congélateur. Depuis la fin de l'été et la reprise du travail à un rythme soutenu au sein de l'Institut, j'avais remarqué que les va-et-vient, autrefois épisodiques, des sacs poubelle en provenance des différents laboratoires vers ce congélateur, s'étaient accélérés. C'est Farid qui s'occupe de l'incinérateur, et il faut dorénavant instaurer une échelle de « priorité » dans les sacs à brûler car il n'arrive plus à suivre et les sacs commencent à s'accumuler.
L'édifice de respectabilité que j'avais moi-même échafaudé autour de l'honorabilité du travail des « blouses blanches » commence à se lézarder. Le doute, le désir de savoir commencent à germer dans mon esprit. Cela n'était plus qu'une question de temps avant que je ne remette tout en question. Ce week-end, je décide de confier à Paul mon refus de devenir technicien, malgré les avantages, mais surtout, tous ses efforts et les espoirs qu'il avait mis en moi. Je le déçois visiblement, il ne veut pas comprendre :
_ Attends un peu Samir, patience, tu n'es pas arrivé jusque là pour baisser les bras ! Je me dois de tout lui dire, peut-être pourra t-il changer les choses
_ Tu sais ce que j'ai vu en salle de cardio ? _ Ah non ! Je t'en prie, ne me parle pas de ces trucs horribles, je ne veux pas savoir ! Il savait donc. Suis-je bête ! C'est le directeur général de l'Institut, comment ne serait-il pas au courant...
Des images me martèlent le cerveau. Farid l’expérimentateur qui fracasse la tête des lapins contre le mur, les petits cris des rats à qui on enfonce la pipette de prélèvement dans l’œil, les cris des gerbilles à qui on dégage la carotide, ces chiens qui refusent désespérément de rentrer dans la salle de cardio-vasculaire » « Les chiens le ventre vide depuis 2 ou 3 jours se disputent férocement les biscuits moisis qui tombent dans les flaques d’urine qui ne sèchent jamais sur le carrelage, faute d’aération..
- regarde ces porcs, ils se battent pour de la merde
- Lequel des deux aura droit de la bouffer, dit Farid tout excité ? Stéphane ricane comme un gosse de 5 ans
-J’te parie un café sur le noir ! » Mlle Dupont, braque, ensuite, une lampe forte sur le premier gerbille et tout en maintenant sa petite tête plaquée en arrière, elle fait une entaille avec le scalpel à hauteur du larynx. L'incision du scalpel arrache des petits cris de douleur au gerbille, qui ne se doute pas que son calvaire ne fait que commencer. Elle écarte avec une pince la chair déjà entaillée permettant à la lame de s'enfoncer plus profondément, jusqu'à la dénudation des artères carotides. Le gerbille souffre de plus en plus le martyre. Malgré l'expression de ses tous petits yeux larmoyants, des mouvements violents de ses petites pattes et des tentatives de morsures désespérées sur la main de la technicienne, celle-ci continue. Elle remplace son scalpel par une autre pince qui lui permet de crocheter les carotides et de les tirer vers elle légèrement, la moindre précipitation risquant d'aboutir à leur éclatement. Puis elle glisse sous les artères un gros fil chirurgical permettant de maintenir les carotides hors de l'orifice qu'elle attache à la manière d'un "noeud papillon".
Le gerbille est alors prêt à être clampé [clampage : occlusion momentanée d'un vaisseau pour arrêter son courant intérieur]. Elle passe au suivant. Une centaine d'autres subissent le même calvaire, une dizaine mourront. Pendant l'opération, il faut éviter de trancher une veine ou une artère. Dans ce cas le sang gicle aussitôt, arrosant la paillasse, les murs et la figure de la technicienne qui se trouve penchée sur l'orifice. Elle s'essuie d'un revers de manche. Pendant ce temps, le gerbille meurt à petit feu, son sang continuant de couler peu à peu.
Pour les autres la manip ne fait que commencer. Il faudra que le premier attende que la technicienne ait fini de s'occuper de ses confrères. Puis, elle leur injecte les produits dont je vous ai parlé plus haut, et elle clampe les artères carotides à l'aide de petites pinces. Le temps leur est alors compté, car il faut pouvoir clamper toutes les gerbilles en moins de dix minutes, temps imparti pour revenir déclamper et procéder à une autre injection.
Tout se fait à cadence accélérée. La scène n'en est que plus impressionnante. A ce stade-là, la majorité des animaux sont, soit morts, soit dans un coma irréversible. Afin de savoir dans quelles parties du cerveau les produits ont réagi, et en quelles proportions, les techniciennes prennent les corps des gerbilles inertes et coupent à l'aide de gros ciseaux les petites têtes. Les corps décapités tombent, les uns après les autres, dans un sac poubelle en plastique.
J'entends encore aujourd'hui le bruit que font les corps qui s'accumulent dans le sac, agité par saccade, des derniers soubresauts de ces petits êtres. Avec moins de soin que si elle épluchait des oignons, Mme Tristaut, cigarette à la bouche, découpe les minuscules têtes pour en extraire le cerveau qui sera pilé dans le mortier électrique.
Après centrifugation de la bouillie obtenue et grâce au marquage préalable du P.A.F par des substances radioactives, on réussit à en déduire sur quel type de cellule cérébrale le P.A.F. ou son antagoniste le BL13196 est le plus actif.
Pour les gerbilles dont le malheur est d'avoir survécu, on enlève le fil maintenant les carotides à l'extérieur, puis on referme l'entaille dans le cou avec des agrafes chirurgicales. On les "jette" ensuite dans une espèce de cage vitrée, afin de pouvoir les observer et faire des études comportementales.
Ces pauvres gerbilles offrent un bien triste spectacle, leur cerveau partiellement détruit à cause de l'arrêt de la circulation, ils s'agitent comme des pantins désarticulés dans des mouvements désordonnés et violents, ou bien se traînent lamentablement une, ou plusieurs parties du corps, paralysées. Une gerbille est soudainement prise par une de ces crises. Comme si son petit corps était possédé, elle se met à s'agiter par saccades, si violemment que les agrafes, maintenant l'entaille dans son cou, fermée, se détachent, provoquant une hémorragie. Le sang jaillit aussitôt de l'orifice arrosant les vitres de sa cage comme si une explosion venait de se produire. A la fin de la manip, et après avoir vu tout ce sang gicler, je suis comme groggy par tant de souffrance.
A plusieurs reprises j'ai fermé les yeux, je me suis crispé en entendant les cris des gerbilles. Sans qu'elles se moquent franchement de moi, j'ai surpris Mlle Dupont et Mme Tristaut échanger des regards qui ne prêtaient guère à confusion, ma sensibilité est considérée par elles comme de la sensiblerie. Dire qu'il y a tellement d'animaliers qui rêvent de devenir technicien de laboratoire et s'exécutent sans rechigner dans ce genre de manip, moi, à qui on offre cette place en or sur un plateau, je fais le difficile pour quelques cris d'animaux alors que l'on fait preuve à mon égard de tant de patience. ../.. P87-P90 ../..
Ce mois de septembre s'annonçait aussi prometteur que les deux mois de bonheur que nous venions de passer. Je reçois enfin le coup de fil du concessionnaire m'annonçant la livraison de ma voiture. Je la bichonne, comme un gosse, et je suis fier de cette ostensible preuve de mon nouveau statut social. Pourtant un beau matin de ce mois de septembre, je rentre dans l'animalerie des petits rongeurs pour donner à boire aux animaux lorsque j'entends des cris de lapins, comme je perçois également le bruit de ciseaux que l'on pose sur la paillasse, mon intuition me dicte de rentrer à pas feutrés pour surprendre ce que l'on pouvait bien faire à ces lapins avec des ciseaux alors qu'on ne leur fait habituellement que des prises de sang.
J'étais loin de me douter de ce que j'allais découvrir ! Je vois la Berthe en train de choisir un lapin dans les cages que l'on venait de livrer. Elle pose le lapin sur la paillasse et lui coupe les oreilles, mais pas d'un coup net, elle fait une entaille puis arrache la partie restante. Elle s'y reprend à deux fois, le lapin se débat avec frénésie, il n'a aucune chance, fermement aplati par la grosse main de Berthe. Il a ses oreilles qui pendouillent encore par un petit bout de chair. Elle ne s'est toujours pas aperçue de ma présence, bien trop concentrée sur son travail de boucher. Moi, je sens la haine monter en moi, mais la stupeur me fige et m'empêche d'agir. Berthe reprend les ciseaux et assène des coups de pointe sur la tête du pauvre lapin. Le sang gicle et coule à flots.
Puis calmement, elle va mettre le lapin dans une cage sur le chariot. C'est à ce moment qu'elle m'aperçoit. - Ça va pas la tête ! Pourquoi tu les fais souffrir comme ça ?
- Fais pas ch..., occupe toi de tes oignons ! me répondit-elle après avoir maîtrisé l'effet de surprise. Puis elle sort le buste droit en jouant l'imposante. Je suis abasourdi par tant de cynisme. Je l'entends dans le couloir en train de m'insulter, mais mon attention reste fixée sur les gouttes de sang qui vont de la paillasse aux cages des lapins. Apparemment ce n'est pas le seul qu'elle a "opéré", je regarde dans les cages et je n'ai pas de mal, au milieu de ces lapins blancs immaculés, à en découvrir également deux autres dans un état lamentable, la tête en sang, les oreilles arrachées, il y en a même un qui a un oeil crevé. Mais pourquoi ? Bien décidé à en découdre avec cette salope, je sors comme un fou furieux de l'animalerie à la recherche de la grosse Berthe. Mme Tristaut qui a entendu Berthe gueuler dans le couloir que je n'étais qu'une poule mouillée et autres insultes relatives à ma sensibilité avec les animaux, m'appelle.
Elle me dit que Berthe est allée voir le pharmacologue au rez-de-chaussée : - Calme-toi Samir, viens. Je vais t'expliquer, mais calme-toi ! Elle m'amène en salle de stérilisation. - Ne te mets pas dans un état pareil pour si peu, tout le monde est au courant de la magouille de Berthe et Farid avec les nouvelles livraisons. C'est la douche froide ! Je suis prêt à lui couper les oreilles à la grosse, et Mme Tristaut est en train de me dire que tout cela est normal, que tout le monde est au courant, mais pour trois lapins, ce n'est pas la peine de faire un tel cinéma !
Calmement Mme Tristaut m'explique : - Berthe est montée voir le pharmacologue pour lui dire qu'il y a trois lapins qui sont inutilisables dans la nouvelle livraison, comme ça elle se les met de côté. C'est tout. Elle m'explique cela avec un tel naturel que je reste cloué sur ma chaise. Alors que Mme Tristaut, satisfaite de m'avoir calmé, s'en va, j'essaie de comprendre. Et puis "Tilt", étais-je naïf ! Berthe esquinte les oreilles des lapins pour faire croire que les blessures résultent de bagarres, voilà pourquoi elle ne les coupait pas "proprement" d'un coup net. Les coups de pointes de ciseaux étaient censés simuler des morsures.
J'avais effectivement déjà vu des lapins s'amocher au cours de combats, la promiscuité dans laquelle ils vivent, quatre, parfois cinq par cage, ne pouvant que favoriser ce genre de "défoulement" sur un de leur congénère plus faible. Les oreilles ainsi abîmées, le lapin est en effet "inutilisable" puisque c'est sur les oreilles que l'on pratique les prélèvements sanguins. La Berthe se choisissait donc trois beaux spécimens, garantis exempts de toutes contaminations puisqu'ils venaient d'élevages spécialisés dans l'approvisionnement des laboratoires ; elle leur tailladait les oreilles, puis allait voir le pharmacologue responsable de la "marchandise" pour lui rapporter, d'un air faussement affecté, qu'une fois de plus il y avait trois "rebuts" dans la nouvelle livraison, et qu'il faudrait en recommander trois autres. Le pharmacologue qui s'en tape comme de sa première chaussette, félicite Berthe pour sa conscience professionnelle.
Une fois obtenue la bénédiction du pharmacologue, rien n'empêchait plus Berthe et Farid de se "mettre les lapins de côté" et de se les préparer au vin blanc. Tout le monde le sait et tout le monde s'en fout. ../.. P206-P207 ../.. Ce vendredi matin-là, je redescends du distributeur de boisson avec mon café en attendant que le cycle de l'autoclave se termine. Je feuillette le journal, accoudé contre le gros congélateur qu'ils viennent de mettre dans ma salle lorsque je suis surpris par des vibrations que me transmet mon coude, comme si le moteur venait juste de s'arrêter ou de démarrer. Je n'y prête pas attention. Jusqu'à ce que je ressente de nouveau les vibrations. Puis encore une fois. Il est déjà foutu leur congélateur me dis-je.
Mais en fait de vibrations, en mettant ma main à plat sur le capot, je me rends compte que cela ressemblerait plus à des chocs venant de l'intérieur. Non sans appréhension, j'ouvre le capot. Je sens mon sang se glacer d'effroi. Au milieu des sacs poubelle rouges de sang, des organes prélevés et de têtes de gerbilles entreposées là, un chien, ouvert de la gorge au pubis, les intestins encore mus par des mouvements péristaltiques, est secoué par de violents soubresauts, agonise dans le congélateur.
Je me sens vraiment mal, devant cette soudaine vision d'horreur. Des larmes de colère et de douleur coulent sur mes joues tandis que je cours aux toilettes pour vomir mon petit-déjeuner. Je ne pense même pas à retourner dans la salle pour refermer le congélateur ni finir mon travail de stérilisation. De rage, je prends les clés de l'animalerie des chiens et je leur ouvre la porte, mais rien n'y fait, les pauvres bêtes ont aussi peur de moi que de n'importe quel autre animalier, avec ma blouse blanche. Je pars en laissant tout ouvert, profondément choqué par ce que je viens de voir. J'envoie le gardien et sa feuille de présence sur les roses et je rentre chez moi. ../.. On vous trompe "Non, l'expérimentation animale ne garantit pas votre sécurité, elle garantit seulement le profit des marchands d'animaux et des laboratoires cotés en bourse." J'ai devant moi la preuve flagrante que la tentative d'anesthésie selon les règles n'est pas possible. En pratique, on sautera cette étape...c'est du temps perdu pour rien...
" Elle écarte avec une pince la chair déjà entaillée permettant à la lame de s'enfoncer plus profondément, jusqu'à la dénudation des artères carotides. L'animal (non anesthésié) souffre de plus en plus le martyr. Malgré l'expression de ses tout petits yeux larmoyants, des mouvements violents de ses petites pattes et des tentations de morsures désespérées sur la main de la technicienne, celle-ci continue... Une centaine d'autres subissent le même calvaire." En passant devant la porte ouverte, j'entends les gémissements d'un chien. Mais des gémissements faibles et très lents, une plainte langoureuse dont l'intensité sonore est basse, mais dont l'intensité émotionnelle est telle qu'elle s'infiltre en moi et me bouleverse. Il y a dans cette complainte ce quelque chose d'universel, qui, malgré la barrière de la langue ou de l'espèce, vous fait ressentir avec acuité la souffrance d'autrui...Le chien est là, sur une grosse table en aluminium, allongé sur le dos. Les pattes attachées en croix, essaient dans des mouvements de torsions, arrachant la peau et les chairs, de se libérer de ces lanières...Des tas de tuyaux sortent de son ventre ouvert, je vois les intestins à nu, monter et descendre au rythme des gémissements respiratoires, ...sa gueule est maintenue grande ouverte par un grossier appareillage en fer. Des images me martèlent le cerveau.
Farid l'expérimenter qui fracasse la tête des lapins contre le mur, les petits cris des rats à qui on enfonce la pipette de prélèvement dans l'oeil, les cris des gerbilles à qui on dégage les carotides, ces chiens qui refusent désespérément de rentrer dans la salle de cardio-vasculaire. Le scalpel doit faire son oeuvre car j'entends un gémissement en fermant la porte. Je me souviens d'une phrase qu'un directeur m'avait glissée, l'air important et grave: "Avant de faire ses preuves, un produit se doit d'être évalué seul, sans autre perturbation chimique, donc sans anesthésie". Mais il faudra peut-être dix, vingt, trente protocoles pour une seule substance, consommant chacun une dizaine voire une vingtaine de chiens et des centaines de petits rongeurs avant d'obtenir un résultat satisfaisant. Il vous suffit d'imaginer le nombre de domaines dans lesquels on cherche pour vous rendre compte de la consommation d'animaux ?
Cela coûte des fortunes pour chaque protocole mais...le jeu en vaut la chandelle - Combien croyez-vous que rapporte la vente d'un nouveau médicament?
Puis il y a la livraison des lapins, des souris, des singes, des chiens, des chats, des cobayes, tous ces animaux étant la source d'un commerce lucratif avec démarches commerciales et luttes entre les élevages pour se maintenir sur le gourmand marché de la vivisection. D'ailleurs, il ne s'agit pas de la vente d'animaux, mais bien d'un commerce de matériel de laboratoire - selon les termes consacrés. "C'est l'argent des consommateurs, de vos impôts et très souvent vos dons à la recherche médicale qui permettent ces sévices qui, en dehors de ce contexte pseudo-scientifique, véritable état d'exception, condamneraient leurs auteurs à des peines relevant du Code Pénal. Des méthodes de remplacement n'utilisant pas les animaux (méthodes substitutives) existent pourtant, mais pour ne pas les rendre obligatoires, les Gouvernements refusent de les valider. Ces méthodes ont pourtant fait leurs preuves dans de nombreux secteurs de la recherche et des laboratoires de pointe dans le monde entier les reconnaissent comme plus fiables, plus pratiques et moins coûteuses.
De plus, elles fournissent une sécurité dont on peut mesurer le degré sur les effets à long terme, ce que ne permet pas l'expérimentation sur l'animal, comme le prouvent les nombreux médicaments retirés discrètement du marché après avoir entraîné des accidents graves, voire mortels (Thalidomide, Distilbène, Rangasil, Dupéran, Diflurex, Tigason, Glifanan et bien d'autres...). De même les firmes multi-nationales chimico-pharmaceutiques, cotées en bourse, auxquelles chaque année sur le marché une multitude de produits, engrais, pesticides, produits d'entretien, testés eux aussi sur les animaux et responsables de pollutions dangereuses pour la Santé et l'Environnement et qui n'obtiendraient plus les autorisations de mises sur le marché s'ils étaient testés par des méthodes "in vitro" basées sur des paramètres humains.
Aujourd'hui, ce que l'on appelle le "génie" génétique a aussi son effet pervers en permettant la création d'animaux transgéniques, porteurs de gènes modifiés, de gènes d'une autre espèce ou même de gènes humains. Ces animaux fabriqués en laboratoires ou chez des éleveurs sont destinés à l'élevage - poulets porteurs de gènes bovins, porcs avec des gènes humains, etc... ou à la recherche scientifique, souris cancéreuses déjà brevetées, un encouragement à la création de chats, de chiens, de singes cancéreux ou porteurs d'autres maladies. L'élevage des porcs porteurs de gênes humains en vue de transplantations d'organes est en plein essor !
On refuse de voir le danger que représente pour la santé humaine et l'environnement de telles pratiques et la création de nouveaux virus issus de ces mélanges de gènes d'espèces différentes qui peuvent se révéler aussi dangereux que celui du Sida. Mais ce n'est pas la sécurité que l'expérimentation animale garantit mais la facilité et l'argent..., car la souffrance animale crée aussi des emplois : pseudo-chercheurs, techniciens de laboratoires, animaliers, fabricants de cages, d'appareils de contention, d'aliments, trafiquants, éleveurs, importateurs, voleurs de chiens, etc... Pourtant, les méthodes "in vitro" créent aussi des emplois, mais pas les mêmes!"
L'un de ces tortionnaires ou de ces mercenaires qui vit grassement de l'argent sale du sang des bêtes est peut-être votre voisin. Il mérite votre plus profond mépris car il est l'un des maillons d'un système, qui sans sa participation serait condamné à mourir. Evidemment, on peut exprimer son désarroi de manière toute simple, comme ce jeune garçon anglais qui écrivit aux scientifiques qui voulaient construire le "Centre de Défense Chimique et Biologique de Porton Down :
Bien qu'ayant 14 ans, je ne comprends pas pourquoi vous êtes si cruels envers ces sympathiques animaux que sont les singes. Ils étaient bien dans leur forêt, ils ne vous ont rien fait ! Laissez-les donc tranquilles, je vous en prie ! Si au moins, c'était pour les étudier et les relâcher après... mais là, c'est pour les faire souffrir sur des tables d'opération. Loin de leur famille, loin de leur maison... Vous aimeriez qu'on vous fasse ça à vous ? Ne construisez pas ce centre qui ne sera qu'un abattoir ! ". C'est si simple et plein de bon sens! Pourtant, cela ne les a pas empêchés de créer leur centre et de faire leur sale boulot sur des marmousets (sorte de ouistitis) pour tester des gaz de combat neuro-toxiques. Face aux attaques des Défenseurs britaniques des Animaux, les labos répondent que leurs travaux sont vitaux, pour fournir la meilleure protection aux forces armées, contre la guerre chimique et biologique.
Il est clair qu'on pourrait écrire des pages entières pour dénoncer le scandale de la vivisection, mais il est surtout difficile de comprendre l'acharnement des vivisecteurs à persister dans ce type de recherches qui, de toute façon, n'apportent pas de solutions. De plus en plus, des sommités scientifiques mondiales, d'associations antivivisectionnistes et même d'industriels réclament la généralisation des méthodes in vitro, en espérant que l'opinion et les usagers de la santé et de l'environnement évolueront dans ce sens. A chaque instant...un cri hallucinant La lecture de ce document vous a demandé 3 minutes, Pendant cette période, 3 600 animaux sont morts torturés dans des laboratoires du Monde ( 20 à 30 par seconde, de nuit comme de jour ).
son livre : Victimes Silencieuses 2 années dans un laboratoire."
- liste des produits non testés sur les animaux => https://features.peta.org/cruelty-free-company-s…/index.aspx http://www.international-campaigns.org/cosmetiques-ethique…/
- logos certificateurs =>http://www.maviesanscruaute.fr/les-differents-labels-bio-c…/ - boutique en ligne =>http://www.mondebio.com/
- cosmétiques et produits ménagers bio vegan maison => https://www.aroma-zone.com/cosmetique-maison.html…
- marques de tabac non testé =>https://www.facebook.com/photo.php?fbid=147591375307955&set=a.112909485442811.13221.100001712792517&type=3&theater https://www.facebook.com/photo.php?fbid=228311487235943&set=a.100820726651687&type=3&theater
- Boycottez les marques des grandes multinationales qui testent comme Uniliver etc ..=>https://www.facebook.com/photo.php?fbid=146610452072714&set=a.112909485442811.13221.100001712792517&type=3&theater - marques de croquettes qui testent à boycotter et liste de celles qui ne testent pas => https://www.facebook.com/photo.php?fbid=226193200781105&set=a.100820726651687.1189.100001712792517&type=3&theater
Les pesticides et les médicaments sont testés - délivrons les cobayes exigeons la fermeture du centre d'élevage des Souches dans l'Yonne (89) qui est le plus grand élevage de chiens de laboratoire de France depuis 1974. =>http://sospourlesanimaux.e-monsite.com/…/l-elevage-de-chien…
Pétition=>https://one-voice.fr/fr/petitions/mezilles.html…
- vidéo publiée jeudi 5 janvier par l’association Animal Testing montre le quotidien de singes d’expérimentation dans le sous-sol d’un grand hôpital parisien https://youtu.be/STbv2r_iWwc
Je ferme les yeux tout doucement.. Tes mains sur moi me réchauffant. Tu es venu me chercher trop tard.. Moi qui n’ai vécu qu’une vie de désespoir. Je suis né, on ne sait quand.. Je suis né, on ne sait où. Pour moi tout est fini maintenant.. Voilà que je pars en regardant ton visage si doux. Depuis ma naissance, je suis maltraité.. Je n’ai connu des humains aucune humanité. Attaché à un pieu par tous les temps n’ayant pour m’abriter qu’un misérable auvent ,j’ai grandi dans la solitude et la peur ,subissant la colère et la froideur de ces gens qu’on appelle humains. Jamais un regard, une caresse ,un mot doux, une gentillesse.. J’étais là pour les servir. Les protéger, les avertir. Ils m’ont pris pour être leur gardien sans se soucier de mon quotidien. J’ai eu froid, j’ai eu faim .Souvent malade comme un « chien ». Mais personne ne s’est jamais inquiété de mon état de santé, de savoir si j’avais assez à manger. Jamais je n’ai pu jouer, on m’a interdit de gambader. Le jour où on m’a enchaîné. Mais toi, tu es passé par là ,tu m’as vu, tu m’as secouru. Mais il est trop tard pour moi, je crois. Pour vivre une vie qui m’aurait surement plu. Je vois des larmes dans tes yeux, des mots gentils arrivent à mes oreilles qui chauffent mon cœur comme le soleil. Je vais mourir aujourd’hui. Je vais mourir heureux mon ami ,car je pars en sachant qu’il existe encore des braves gens qui peuvent donner leur temps ,qui peuvent donner leur argent pour essayer que nous, les malheureux ,les mal-aimés, les battus, les enchaînés finissions notre vie dans la dignité. Merci à vous les associations, les gens de bonne résolution .Vous qui essayez de nous sauver au prix de vos loisirs, de votre santé. Vous qui aidez peu importe la manière a éviter qu’on vive une vie de misère.