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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
DOULEUR ..... La compassion est parfois la capacité fatale de ressentir la vie dans la peau de quelqu'un d'autre ... C'est la conscience qu'il ne peut y avoir de paix et de joie pour moi jusqu'à ce qu'il y ait enfin de la paix et de la joie pour EUX aussi ! STOP VIVISECTION !!
Clint, le chimpanzé qui montrait du doigt
Clint, le chimpanzé qui montrait les objets du doigt est mort à 24 ans, en 2004. Sa contribution à la science fut énorme, car il nous a également livré le secret du génome de toute son espèce. Mais Lori Marino, qui l’a bien connu, nous donne ici une autre version de sa triste histoire… Ce que Clint le Chimpanzé m’a appris
Aujourd’hui, j’ai ouvert le magazine en ligne Aeon et trouvé un nouvel article intitulé «The Pointing Ape» rédigé par l’un de mes anciens collègues, David Leavens, à propos du chimpanzé Clint. Clint était un jeune chimpanzé qui vivait dans une cage du Centre National de Recherches Yerkes sur les primates à Atlanta pendant les 24 années de sa courte vie en captivité. Il s’est éteint en 2004.
Les contributions de Clint à la science ont été énormes : David Leavens rappelle qu’il fut le premier chimpanzé à avoir son génome séquencé et qu’il participa pendant des années à des études qui révélèrent non seulement comment les chimpanzés utilisaient le pointage du doigt comme une forme de communication référentielle, mais aussi comment ils pouvaient se servir d’un ordinateur pour accomplir des tâches cognitives, comment ils faisaient usage de gestes et comment ils communiquaient.
Alors que j’étais encore un jeune membre du corps professoral de l’Université Emory dans les années 1990, j’ai eu l’honneur de travailler avec Clint pendant plusieurs mois sur les mêmes recherches avec l’ordinateur que décrit l’article d’Aeon. Et, oui, il a désigné toutes sortes de choses: des raisins qu’il voulait… à la bouteille de jus de fruits que j’apportais souvent… et à mes chaussures. Il adorait les chaussures. Clint lors du test du pointage du doigt Mais son impact sur moi a dépassé de loin notre collaboration en tant que sujet de recherche et chercheur. Clint m’a appris en effet bien plus sur notre propre espèce que sur la sienne.
L’enclos de Clint consistait en une salle de ciment stérilisée intérieurement et extérieurement avec une grille sur le devant. Il pouvait passer ses doigts dans la grille, mais c’était tout. Il pouvait aussi grimper sur une étagère et interagir avec les deux chimpanzés avec lesquels il partageait sa cage. Il pouvait surtout entendre les autres chimpanzés dans la rangée de cellules de la section principale de Yerkes.
J’y ai vu des «gardiens» arroser à la lance et hurler sur les grands singes qui avaient «mal agi», j’y ai vu, dans la cellule voisine de Clint, une chimpanzée plus âgée qui avait été soumise à des expériences d’isolement cellulaire au début de sa vie et se frappait sans fin un côté de la tête. La folie dans un asile d’aliénés, où il reste encore aujourd’hui 46 chimpanzés. Pourtant, Clint a réussi à y vivre et à rester un être incroyablement charmant, ouvert et intelligent avec les gens en blouse blanche de l’autre côté des barreaux de sa cage.
Je me suis dit qu’un jour, je ferais en sorte de le sortir de là et de le confier à un sanctuaire. Mais quelques années plus tard, lorsque je suis retourné à Yerkes, j’ai découvert que cela ne serait plus possible. Je suis entré dans le laboratoire d’un collègue et que j’ai ouvert un placard : il y avait là un grand bocal en verre avec un cerveau flottant dans le formol. Et l’étiquette sur le pot indiquait «Clint».
Était-ce bien LE Clint que nous connaissions, ai-je demandé?
Le Clint que j’avais connu et aimé?
Oui, c’était lui et j’ai appris que son cœur avait lâché. Mon propre cœur s’est arrêté aussi. Je suis redescendu sur le parking, je suis monté dans ma voiture et j’ai pleuré. Et je ne suis plus jamais retourné à Yerkes après ce jour. Pour moi, la vraie histoire de Clint n’est pas de savoir s’il pouvait pointer un raisin du doigt ou utiliser un ordinateur. Il s’agit de la tragédie de sa vie et de celle de tous les autres grands singes confinés dans des cellules à des fins de recherche. Et en fin de compte, c’est la seule histoire qui compte vraiment.
Je suis tellement heureuse que les grands singes soient progressivement déplacés des laboratoires de recherche vers des sanctuaires, grâce aux nouvelles politiques américaines en matière de recherches scientifiques. C’est arrivé trop tard pour Clint. Mais nous pouvons continuer à travailler en son nom pour que les droits des autres animaux soient les auteurs de leur propre destin: éléphants dans les zoos, cétacés dans les parcs marins, tigres dans les attractions en bordure de route, ours « danseurs » tenus en laisse.
Oui, Clint nous a appris beaucoup de choses sur sa propre espèce, mais il nous a surtout appris à propos de notre propre espèce et sur la façon dont nous nous comportons envers les autres…
https://youtu.be/y_CF-SOgkOY
Cruauté animale : améliorer l’efficacité de la répression s’impose ! La cruauté animale est passible, en droit français, de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.
Les actes de maltraitance perpétrés sur les animaux sont nombreux et la presse s’en fait régulièrement l’écho. Si depuis quelques années la justice française semble prendre la mesure de l’enjeu, les peines appliquées restent majoritairement peu dissuasives.
Pour la Fondation 30 Millions d’Amis, un renforcement des règles punitives est nécessaire. Aujourd’hui, le droit français est doté d’un arsenal juridique complet pour lutter contre la maltraitance animale.
Les actes de cruauté, les sévices graves ou sexuels et les abandons constituent des délits passibles de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende (article 521-1 du code pénal). Pourtant, « les peines maximales prévues par la loi n’ont pas modifié le comportement des bourreaux d’animaux », constate le député Loïc Dombreval, des Alpes-Maritimes (LaREM) et président du groupe Condition animale de l’Assemblée nationale
. En réalité, l’insuffisance du caractère dissuasif de la loi française ne s’explique pas tant par son manque de sévérité que par la difficile application des peines déjà prévues par les textes. La difficulté d’appliquer les peines prévues dans les textes Les peines maximales prévues par la loi n’ont pas modifié le comportement des bourreaux d’animaux
! Loïc Dombreval – Député Dans les affaires de cruauté animale ayant entraîné la mort, les associations de protection animale doivent, dans un premier temps, s’assurer que le ministère public poursuive les auteurs des faits, non pas sur la base de l’article R. 655-1 du code pénal qui punit la contravention d’atteinte volontaire à la vie d’un animal, mais sur le fondement de l’article 521-1 du code pénal qui réprime le délit d’actes de cruauté ou de sévices graves.
Or, il arrive que des procureurs privilégient la voie contraventionnelle pour poursuivre les personnes ayant tué des animaux à coup de fusil, voire par noyade. L’autre difficulté est de démontrer la volonté de faire souffrir ou de donner la mort. « Celle-ci devrait pourtant s’analyser de façon objective depuis la loi du 6 janvier 1999 qui a ôté du texte de l'article 521-1 les termes “d’actes commis sans nécessité”, analyse Maître Eva Souplet, avocate au barreau de Paris.
Ainsi, si l’acte commis est objectivement cruel, les auteurs ne peuvent ignorer la souffrance engendrée ». La privation de soin et de nourriture ou d’abreuvement (en quantité ou en qualité insuffisantes conformément aux besoins physiologiques de l’animal), quant à elle, est constitutive, selon la Cour de cassation, du délit d’abandon et pourra donc être poursuivie sur le fondement de l’article 521-1 du code pénal. « C’est un très grand progrès en la matière car la souffrance quotidienne des animaux , faute de soins, de nourriture ou d’abreuvement suffisants, parfois jusqu’à la mort à petits feux, est insupportable », précise l’avocate. Des êtres « sensibles » certes, mais moins protégés que les objets…
La consécration, en 2015, des animaux comme « êtres vivants doués de sensibilité » (article 515-14 du code civil) a permis d’améliorer la protection animale devant les tribunaux (diminution des classements sans suite, hausse des poursuites sur la base de l’article 521-1 du code pénal,…).
Néanmoins, cette réforme a fait émerger une nouvelle interrogation : comment un acte de cruauté sur un être vivant et sensible peut-il être puni moins sévèrement que le vol d’un objet, passible de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ?
Il est anormal que la protection pénale dont nos 30 millions d’amis bénéficient soit inférieure à celle prévue en cas d’atteintes aux biens ! Nonobstant, l’aggravation des peines pour cruauté devra s’accompagner d’une délictualisation* de l’atteinte volontaire à la vie d’un animal pour éviter que le ministère public poursuive sur le fondement d’une contravention, moins sévèrement réprimandée ! La souffrance quotidienne des animaux est insupportable…
Me Eva Souplet - Avocate Au surplus, les peines maximales prévues dans les textes demeurent, dans les faits, rarement appliquées. Ainsi, cet été, par une décision laconique, le tribunal de grande instance de La Rochelle a condamné le bourreau du Jack Russel Miette à une simple peine de 3 mois de prison avec sursis et de 300 euros d’amende pour l’avoir achevé à coups de batte de baseball (07/2019).
De même, l’homme ayant torturé et noyé six chatons en avril 2019 n’a été puni que de 3 mois de prison avec sursis et d’une interdiction de détenir des animaux (09/2019). Enfin, la protection prévue par le code pénal contre l’abandon, la cruauté ou la maltraitance ne bénéficie qu’aux animaux domestiques, ou apprivoisés, ou tenus en captivité.
Or, en attribuant aux animaux la qualité d’être sensible sans se référer à leurs propriétaires (comme le fait l’article L. 214-1 du code rural), le code civil consacre implicitement la sensibilité des animaux sauvages à l’état de liberté qui n’est, en tout état de cause, plus à démontrer. Il n’est donc pas concevable que ces animaux ne bénéficient d’aucune protection pénale. Des propositions de loi pour renforcer l’efficacité des sanctions La sanction pénale devrait être assortie d’une obligation de soins pour l’auteur de la maltraitance.
Sébastien Leclerc - Député En septembre 2018, près d’une quarantaine de députés avaient cosigné une proposition de loi visant à aggraver les sanctions pénales applicables en cas d’abandon, de sévices graves et d’actes de cruauté envers les animaux . Ils proposaient ainsi une peine allant jusqu’à « 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende », mais aussi une peine « automatique » de confiscation de l’animal, ou encore, une peine « définitive » d’interdiction de détenir un animal. « La sanction devrait également être systématiquement assortie d’une obligation de soins pour l’auteur de l’acte », précise le député du Calvados, Sébastien Leclerc (LR).
Bien que de nombreux textes soient déjà en attente, cette proposition pourrait être examinée dans les 6 mois qui viennent ». Elle devrait, en tout état de cause, être intégrée à la proposition de loi consacrée au bien-être animal, qui sera déposée au Parlement à la fin de l’année 2019. « Outre le caractère symbolique qu’elle revêt, l’aggravation des sanctions doit permettre de dissuader les personnes qui ne savent pas ce qu’elles encourent. Plus la peine maximale est élevée, mieux c’est ! confie Loïc Dombreval à 30millionsdamis.fr.
Nous souhaitons également renforcer l’information des magistrats sur ce que prévoit le droit et sur la nécessité d’être intraitable avec les auteurs de maltraitance ». Il est donc probable que le législateur français s’inspire, à moyen terme, des autres Etats européens, plus sévères à l’égard de la cruauté animale. La peine privative de liberté encourue est effectivement de 5 ans en Irlande et – pour bientôt – en Angleterre, 4 ans en Finlande ou 3 ans en Suisse et en Allemagne.
La peine forfaitaire peut, elle, aller jusqu’à 250 000 euros en Irlande, 100 000 euros en Espagne ou 50 000 euros en Allemagne. La Fondation 30 Millions d’Amis est partie civile, chaque année, dans plus de 200 procès pour cruauté envers des animaux . Porter ces affaires devant la justice est essentiel pour informer et sensibiliser les magistrats en vue d’améliorer la protection de nos 30 millions d’amis.
Une baleine enceinte meurt à cause d’un filet de pêche abandonné qui s’est coincé dans sa bouche
Une baleine avec son baleineau à naître a été retrouvée sur une plage écossaise, ce qui a rouvert le débat sur la question des déchets marins affectant le monde marin, en particulier les filets de pêche qui sont jetés de façon irresponsable dans la mer.
Le 8 octobre, le Scottish Marine Animal Strandings Scheme a publié sur sa page Facebook ce qui serait l’une des visions les plus insupportables pour les écologistes travaillant pour les cétacés (baleines, dauphins et marsouins), les pinnipèdes (phoques), les requins pèlerins et les tortues marines échoués sur la côte écossaise depuis 1992, comme indiqué sur leur page Facebook. La publication rapporte qu’un petit rorqual (Balaenoptera acutorostrata) a été trouvé mort, avec un filet de pêche coincé dans sa bouche, sur l’île Sanday dans l’archipel des Orcades, en Écosse. Le filet de nylon était coincé dans ses fanons, ce qui l’empêchait sûrement de se nourrir et de se déplacer librement, causant sa mort.
« L’enchevêtrement dans les filets et les lignes de pêche est une préoccupation mondiale croissante et ce cas souligne que le risque d’enchevêtrement dans ces espèces n’est pas seulement dû aux cordes : les filets perdus, abandonnés ou jetés représentent également un danger important pour la vie marine », écrivent-ils dans la publication afin de sensibiliser les gens au risque de jeter des déchets dans la mer, particulièrement ces filets ou « filets fantômes », qui sont abandonnés avec négligence et qui constituent une attaque mortelle pour la faune.
Tortues attrapées dans des filets de pêche (Doug Helton/ Common Wikimedia/ Public Domain) Selon les résultats de l’autopsie, la baleine était en parfaite santé et, de plus, elle était enceinte.
« Elle était en excellente condition physique et enceinte. Elle s’est récemment empêtrée dans un filet de pêche jeté ou perdu, qui s’est pris dans la bouche de l’animal et a signifié la fin de sa vie, en raison de la difficulté qu’elle avait à se déplacer et à se nourrir », ont-ils décrit dans la publication.
« Dans ce cas, l’enchevêtrement a coûté la vie à deux animaux : la mère et son bébé à naître. Cela démontre encore une fois pourquoi de telles interactions peuvent être tragiques au niveau individuel et représenter un risque potentiel pour la population. Bien sûr, il y a des situations où l’équipement est perdu accidentellement, mais quand il ne l’est pas, il n’y a tout simplement aucune excuse pour jeter délibérément ces choses par-dessus bord. Ce n’est certainement pas trop demander de les ramener à terre et les éliminer de façon responsable », ont-ils ajouté.
Ces « filets fantômes », qui sont ceux laissés à la dérive dans la mer par des pratiques de pêche irresponsables, représentent un danger pour la faune marine. Selon une étude publiée en 2018 dans Scientific Reports, les filets fantômes représentent au moins 46 % du grand vortex de déchets du Pacifique. D’autre part, l’organisation de conservation World Wildlife Fund (WWF) explique qu’en plus de capturer des poissons, les filets fantômes capturent également des tortues de mer, des dauphins, des marsouins, des oiseaux , des requins, des phoques et de nombreuses autres espèces.
En outre, ces filets en nylon, qui peuvent mettre jusqu’à 600 ans à se désintégrer, endommagent également les récifs coralliens, les cassant, les exposant aux maladies et bloquant même la lumière du soleil dont ils ont besoin pour vivre, selon La Vanguardia. Selon les estimations de la Commission européenne, 27 % de tous les déchets sur les plages européennes proviennent des activités de pêche (filets, lignes ou pièges), les « filets fantômes » représentant environ un tiers des déchets marins trouvés dans les mers européennes, soit plus de 11 000 tonnes par an.
Le Conseil d'Etat vient de rejeter notre recours pour les oiseaux . Le Gouvernement, main dans la main avec les chasseurs, poursuit donc le massacre des oiseaux sous couvert de traditions abjectes: glu, pante...
Nous déposons plainte auprès de l'Europe! Le 2nd recours devant le Conseil d'Etat, sur le fond, n'arrivera qu'une fois les oiseaux massacrés.
Nous appelons à un rassemblement Place de l'Horloge à Avignon ce samedi 19.10 à 10h.
LaFranceColleSesOiseaux
LaChasseUnProblèmeMortel
J-3 ... Venez nombreux ! Lien éven : https://www.facebook.com/events/451540922074932/
Insoutenable ! Des images d’animaux torturés dans un laboratoire allemand scandalisent
Des singes accrochés par le cou avec des harnais métalliques, c'est l'une des horreurs que l'on peut voir sur l'enquête vidéo dénonçant les pratiques d'un laboratoire allemand...
Free International ont révélé des images choquantes de singes, de chiens, de chats et de lapins maltraités dans un laboratoire allemand (11/10/2019).
Une enquête qui relance la polémique sur l’application de la réglementation européenne concernant l’expérimentation animale. En France, la Fondation 30 Millions d’Amis milite pour le recours aux méthodes alternatives.
Des singes sanglés par le cou avec des harnais en métal, des chats aux pattes sans poils ou des beagles errant dans des cages tâchées de sang…
Des animaux contraints d’inhaler ou de manger des quantités croissantes de substances toxiques pour déterminer les effets néfastes sur l’homme.
Singes maltraités, chiens malades, chats angoissés…
Ces scènes dignes d’un film d’horreur ont été tournées en caméra cachée entre décembre 2018 et mars 2019 au sein du laboratoire d’analyses pharmaceutiques et toxicologiques (LPT) dans la banlieue de Hambourg, en Allemagne.
« Nos associations accusent ce laboratoire de ne pas appliquer correctement la législation européenne et allemande, explique à 30millionsdamis.fr Kerry Postlewhite, directrice des relations publiques à Cruelty Free International. En particulier, une non-adoption des méthodes pouvant réduire les souffrances et le stress pour les singes, les chiens et les chats. Par exemple, les singes ont été brutalement manipulés, sortis de leur cage et mis de force dans un appareil de contention. Ils affichaient un comportement stéréotypé et étaient fortement agités. Les chiens étaient très malades et dans un état pitoyable. Les chats étaient angoissés car ils ont été soumis à plusieurs injections. »
Des pratiques hors-la-loi Chaque enquête révèle un récit similaire de misère et de mépris de la loi. Michelle Thew, directrice à Cruelty Free International Friedrich Mullen, porte-parole de Soko Tierschutz, ne décolère pas : « Le plus mauvais traitement a été réservé aux singes, enrage-t-il. Les macaques sont souvent utilisés pour des expériences sur des animaux chez LPT. Ils sont confinés dans de petites cages et dans des conditions exiguës. Beaucoup d’animaux ont développé des tendances compulsives et on les voit tourner en rond. »
Outre les singes, le lanceur d’alerte témoin de ces méthodes affirme avoir également assisté aux expérimentations sur des chiens, des chats et des lapins. « Notre enquête a mis au jour des souffrances angoissantes pour les animaux , des soins inadéquats, des mauvaises pratiques et des infractions aux lois européennes et allemandes, condamne Michelle Thew, directrice à l’ONG Cruelty Free International. Nous appelons à la fermeture de ce laboratoire mais aussi à un examen approfondi de l’utilisation d’animaux dans les tests de toxicité réglementaires en Europe. Chaque enquête révèle un récit similaire de misère et de mépris de la loi. »
La réglementation européenne insuffisante ?
De nombreuses voix s’élèvent pour demander une révision de la directive 2010/63/UE relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques et censée empêcher ces maltraitances. Plusieurs associations de protection animale, dont la Fondation 30 Millions d’Amis, ont demandé un ‘’réexamen’’ de cette directive estimant qu’elle ‘’ne permet ni une protection efficace des animaux utilisés à des fins scientifiques et éducatives ni une réduction significative de leur nombre. Elle ne se donne pas non plus les moyens de soutenir le développement et la mise en œuvre des méthodes alternatives (non animales)’’.
En contrepoint, la Commission européenne devrait présenter un rapport sur la mise en œuvre par les Etats membres de l’Union européenne de cette directive. La directive n’est justement pas assez directive. Muriel Obriet (EELV) « Le problème est que la directive n’est justement pas assez directive, critique Muriel Obriet, référente expérimentation animale à la commission condition animale d’Europe-Ecologie-Les Verts.
Nous n’avons pas mis en place les mesures suffisantes pour l’appliquer. Beaucoup de formules affaiblissent la portée des articles. Il n’y a aucune indication sur la manière dont les dispositions sont prises par les Etats membres. Sans parler du fait que la commission européenne ne déclenche pas ou peu de procédure d’infraction. » La France (très) mauvaise élève concernant l’expérimentation sur les animaux
D’après les derniers chiffres de Cruelty Free International pour 2017, l’Allemagne est le plus grand utilisateur déclaré d’animaux dans l’Union européenne avec 2 068 813 expériences effectuées sur des animaux . Derrière l’Allemagne, on retrouve au coude-à-coude le Royaume-Uni avec 2 millions et… la France avec 1,914 million. La France est également première dans la catégorie des expérimentations dites sévères avec 17,1% du total des procédures en 2017. Entre 2014 et 2017, il y a eu une augmentation de 86%. De même, l’Hexagone est en tête des expérimentations sur les primates non humains (PNH) avec 10 787, soit 90% de l’ensemble des pays membres de l’Union européenne.
À Fresnes-sur-Escaut (59), la laisse d'un chien se coince dans la porte du tramway, le conducteur refuse de s'arrêter, l'animal est traîné sur 700 mètres. Et contrairement à ce que relaye La Voix du Nord, il ne va pas très bien.
Vendredi 11 octobre, 12h15, les portes de la ligne 2 se referment entre un chien et son propriétaire. Des passagers alertent le conducteur qui continue de rouler : "Les chiens sont interdits dans le tram". Heureusement, à la station suivante le conducteur est obligé de s'arrêter et le chien s'en sort miraculeusement : ensanglanté, il repart avec son maître. Actuellement, le petit chien est en salle de réveil chez un vétérinaire qui nous a confié qu'une de ses pattes a nécessité une intervention avec des agrafes, mais qu'il devrait s'en sortir. Transville, compagnie des transports du Valenciennois, pour sa part, a mis à pied le conducteur et ouvert une enquête interne.
Russie : 50 bélugas revendus à des entreprises chinoises ?
50 bélugas parmi les 61 restants dans un centre de réhabilitation en Russie risquent d'être vendus à des entreprises chinoises malgré la promesse d'être relâchés...
Selon des informations de l’association Free Russian Whales, le ministre russe des Ressources naturelles et de l’écologie serait en passe de vendre 50 bélugas - issus de la terrible « prison des orques et bélugas » - à des entreprises chinoises.
La Fondation 30 Millions d’Amis condamne cette éventualité, alors même que les cétacés devaient être tous libérés…
D’une prison à une autre ?
50 bélugas, précédemment emprisonnés et entassés près de Nakhodka, à l’Extrême-Orient russe, seraient au centre de négociations entre la Russie et des entreprises chinoises pour leur rachat. Actuellement en transit dans un centre de réhabilitation, les animaux étaient pourtant censés être relâchés dans leur mer natale d’Okhotsk à l’instar des 10 orques et 26 congénères déjà libérés. Stupeur chez les associations de protection animale Alors que des informations filtrent sur une rencontre entre le ministre des ressources naturelles russes et de l’écologie Dmitry Kobylkin et des entreprises chinoises, la stupeur est de mise chez les protecteurs des animaux .
« Ces entreprises chinoises ont déjà payé pour ces 50 bélugas, révèle l’association Free Russian Whales dans un communiqué. Récemment, le gouvernement chinois a commencé à défendre les intérêts commerciaux des entreprises en question. Cela a abouti à cette réunion… » Une hypothèse funeste qui a d’autant plus de mal à passer que la libération de l’ensemble des orques et des bélugas prisonniers avait été annoncée et initiée le 20 juin 2019.
« D’après nos informations, l’un des organisateurs de cette réunion est Alexander Botvinko, secrétaire-adjoint du Vice-premier ministre dans le district fédéral de l’Extrême-Orient présidé par Youri Troutnev, précise Free Russian Whales. Ce dernier s’était exprimé en faveur de la poursuite de la capture des cétacés pour les vendre sur les marchés étrangers… »
61 bélugas toujours pas libérés Pour rappel, la justice avait déjà prouvé que les captures des orques et des bélugas par 4 entreprises russes étaient illégales. « Il a également été établi par le tribunal que la loi russe interdit la vente et le transfert de cétacés à des fins éducatifs et culturelles tant en Russie qu’à l’étranger », conclut Free Russian Whales qui a décidé d’envoyer une lettre au Procureur général russe.
Depuis la diffusion de photographies montrant 11 orques et 93 bélugas entassés dans des prisons de glace minuscules à l’été 2018, la Fondation 30 Millions d’Amis appelle le gouvernement russe à respecter sa promesse de libérer les 61 bélugas restants et de ne pas les aliéner à des delphinariums.