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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Les animaux en esclavage
Dans le Rio Negro, au Brésil. Au menu des tour-opérateurs, les bains avec les dauphins. Sur leur peau, les cicatrices laissées par la lutte pour les appâts
Au menu des tour-opérateurs, les bains avec les dauphins. Sur leur peau, les cicatrices laissées par la lutte pour les appâts. Kirsten Luce Les photos de Kirsten Luce sont un moment fort à Visa pour l’image. « Ces éléphants sont plus intelligents que ceux de l’Afrique, ils dessinent même très bien avec leur trompe » : voilà ce qu’on peut lire sur le site d’avis et conseils touristiques TripAdvisor à propos d’Elephant Camp, une des attractions de Mae Taman, dans le nord de la Thaïlande.
L’auteur de ce commentaire est un touriste canadien qui a traversé la moitié du globe pour une promenade sur le dos d’un des 56 pachydermes du parc. Il les a regardés tourner sur eux-mêmes, faire de la peinture, du tricycle, obéir comme des chiens. Il est persuadé que les éléphants avec lesquels il s’est pris en photo se sont amusés autant que lui. Cet optimisme naïf est à l’origine d’un tourisme animalier qui ne cesse de se développer.
Les visiteurs ignorent que, pour rendre leurs animaux sages comme des images de dessin animé, les cornacs leur plantent dans l’oreille un crochet placé au bout d’un long bâton de bois, qu’ils les conditionnent dès l’enfance selon une méthode traditionnelle, le « phajaan », qui consiste à briser la volonté du jeune enlevé à sa mère à l’âge de 2 ans.
L’éléphanteau est attaché, enfermé dans d’étroites structures en bois, affamé puis battu de façon répétée à coups de crochet, de bâton ferré ou de marteau, jusqu’à ce que son esprit de résistance soit anéanti. On estime à environ 3 800 le nombre d’éléphants captifs en Thaïlande. Baignade avec les éléphants, un cirque bien rodé sur la plage Lucky Beach de l'île de Phuket, en Thaïlande.Baignade avec les éléphants, un cirque bien rodé sur la plage Lucky Beach de l'île de Phuket, en Thaïlande.
Ces animaux blessés dans leur chair, Kirsten Luce les a photographiés. Sur ses clichés, on peut voir un jeune éléphant la face couverte de plaies, ou cet autre, enchaîné, qui tient en l’air sa patte brisée. Avec sa collègue journaliste Natasha Daly, la photographe a travaillé pendant un an et demi dans les parcs d’attractions de six pays.
On s’emploie à y satisfaire un public toujours plus nombreux : 110 millions de visiteurs par an, selon une étude de 2016 du WildCRU, l’unité de recherche pour la conservation de la faune d’Oxford, commandée par l’ONG World Animal Protection. Pour les divertir, 550 000 animaux sauvages réduits en esclavage. L’enquête a commencé en 2017 en Amazonie. Kirsten Luce et Natasha Daly s’intéressent au sort des paresseux.
Ces mammifères arboricoles se déplacent très lentement, ce qui les rend si faciles à attraper. Kirsten raconte : « Les villageois tuent la femelle, prennent ses petits et les enferment dans de minuscules cages sans nourriture adaptée ni aucun soin.» Affaiblis, sollicités en permanence par les touristes, ces bêtes, qui ont besoin de vingt heures de sommeil par jour, finissent par se laisser mourir. Qu’importe ! Le réservoir semble inépuisable : « Quand l’une décède, ils vont en chercher une autre dans la forêt. D’où des captures en masse désastreuses pour l’espèce. » Le même type de procédé est utilisé par les Russes pour leurs delphinariums. Les dauphins sont achetés au Japon. Chaque animal est doté d’une puce grâce à laquelle il est recensé, suivi. « Si l’un meurt, il suffit d’implanter la puce dans un autre dauphin », parfois capturé parmi les rares spécimens encore en liberté dans la mer Noire. La Russie est un des seuls pays à avoir mis sur pied des « océanariums » mobiles, comme le Moscou Travelling Dolphinarium.
Placés dans des bacs, trimballés par camion, la peau et les yeux meurtris par l’eau chlorée, les cétacés, qui ont besoin d’être immergés en permanence pour survivre, y trouvent rapidement la mort. En attendant, ils font le show dans des aquariums gon ables, jusque sur les parkings des supermarchés. Le spectacle choquant des ours polaires
En Russie, la photojournaliste a été particulièrement choquée par un spectacle qui mettait en scène des ours polaires, une espèce endémique qui, si elle n’est pas menacée, est néanmoins en danger. Mais celui qui l’aura le plus marquée est un vieux tigre, drogué, léthargique, enchaîné toute la journée, pour que des centaines de touristes puissent le caresser, le taquiner, et faire un sel e à ses côtés : « Il avait des plaies ouvertes au menton, les soigneurs me disaient que c’était un abcès dentaire...
L’infection était si importante qu’elle lui avait rongé une partie de la mâchoire. C’est l’une des choses les plus horribles que j’ai vues au long de ce reportage.» Les animaux n’ont pas de langage pour décrire leur douleur. Surtout, ils savent d’instinct qu’ils doivent la cacher pour ne pas attirer les prédateurs. Mais mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et même poissons, tous possèdent des récepteurs de la douleur. Pour dix dollars, la photo souvenir avec un tigre retenu par une chaîne qui l'empêche de se lever, au zoo de Phuket (Thaïlande).
Pour dix dollars, la photo souvenir avec un tigre retenu par une chaîne qui l'empêche de se lever, au zoo de Phuket (Thaïlande). © Kirsten Luce Kirsten Luce a été « surprise » de constater combien peu de gens semblaient « dérangés par tout ça », combien « regardent sans rien remettre en question ». Selon elle, le « phénomène de groupe » est une des explications : on ne voit pas – ou on ne veut pas voir – la détresse de ces animaux asservis. Le WildCRU a comptabilisé 5 151 308 avis sur TripAdvisor : 80 % étaient positifs.
« Sur Instagram, où les voyageurs partagent leurs souvenirs, on peut constater qu’ils sont très contents », s’étonne Kirsten. Avec les réseaux sociaux, le phénomène se développe. Réaliser une photo avec un animal sauvage est un bon moyen de faire exploser son nombre de followers. En posant avec un ours en 2015, la photographe russe Olga Barantseva est passée de quelques-uns à plus de 80000. Maintenant, elle est rémunérée pour emmener les touristes faire la même chose à la périphérie de Moscou.
Un des ours qu’elle « emploie » s’appelle Stephan. Il a été acheté à l’âge de 3 mois par un couple qui, désormais, facture 760 dollars la prise de vue. Olga propose aussi de poser avec des loups. Un système d'alerte sur Instagram La surenchère est permanente. En décembre 2017, après l’article du « National Geographic » sur les ravages du tourisme en Amazonie brésilienne et au Pérou, Instagram a instauré un système d’alerte : les utilisateurs de l’application qui cherchent des hashtags, tels que #selfieparesseux ou #selfie bébé tigre, reçoivent un avertissement leur indiquant que le contenu peut être nocif pour l’animal.
Alors on se rassure en se disant que le tourisme « éthique » et « responsable » est lui aussi à la mode, ce qui fait se multiplier les « sanctuaires » un peu partout dans le monde. Mais il n’existe aucune réglementation de ces structures censées recueillir des animaux en danger. Selon World Animal Protection, seulement 25 % d’entre elles respectent leur bien-être. Les autres font partie d’un seul et même business, mais sont « marketées » pour mieux convenir à la sensibilité occidentale. Retirés à leur mère dès la naissance, les jeunes tigres du Sriracha Tiger Zoo de Chonburi (Thaïlande) ne quittent leur cage que pour les séances photos avec les touristes.
Retirés à leur mère dès la naissance, les jeunes tigres du Sriracha Tiger Zoo de Chonburi (Thaïlande) ne quittent leur cage que pour les séances photos avec les touristes. © Kirsten Luce En Thaïlande, à Elephant EcoValley, les excursions se font par petits groupes. La publicité prétend que les éléphants sont « entre de bonnes mains » puisqu’ils circulent librement, sans chaînes. Sur Internet, un Français se vante d’avoir choisi la formule « soins avec les éléphants », « loin du camp de touristes ». Là-bas, il a pu « toucher et caresser l’éléphante », mais aussi nourrir les éléphanteaux avant de leur donner un bain. « Moment magique, écrit-il. [...]
On se fait arroser, on les gratte, on les câline ; bref, un instant inoubliable. » Il ignore que pour ainsi interagir avec l’homme, l’animal sauvage a dû être préalablement brimé. Il ignore aussi que le propriétaire d’EcoValley est également celui du parc de Mae Taman. Ce sont d’ailleurs les mêmes animaux, déplacés entre les deux camps au gré des besoins. « Les Occidentaux veulent voir les éléphants dans leur élément naturel, alors que les Chinois veulent monter sur leur dos ou les regarder réaliser des acrobaties », explique Kirsten.
On s’adapte, sans états d’âme. « La plupart du temps, les propriétaires que nous avons interrogés n’avaient pas honte : ils savaient qu’ils n’étaient pas hors la loi et nous expliquaient que le traitement des animaux n’était pas leur priorité.» Le boycott de Mae Taman par des Américains a entraîné une réaction : la direction a renoncé à l’un des shows, ce qui permettait au public de passer plus de temps à regarder les bêtes se baigner dans la rivière artificielle... Les Chinois ont protesté. Selon Kirsten, seule une législation en faveur du bien-être animal pourrait provoquer un réel changement. Démonstration par l’exemple: la photo de Kirsten montrant le jeune éléphant avec ses plaies à la face est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Ce qui a, de nouveau, mis la direction dans l’embarras. « Le patron a été soumis à une forte pression. On lui a demandé de confier l’éléphant à un sanctuaire. Il a refusé : “C’est mon animal, a-t-il plaidé, mais vous pouvez l’acheter, si vous voulez.”» Et il en a exigé trois fois son prix... « Un journal a célébré cela comme un sauvetage, explique Kirsten. Et pourtant ! Avec cet argent, il pourra juste acheter trois autres éléphants... à martyriser.»
PARIS M
PRISONNIER .... Il pleure sans cesse sa douleur à la liberté perdue ... Capturé par l'homme qui a trahi mère nature, condamnant son fils à un châtiment durable. Il n'y aura pas de pire destin que celui d'un prisonnier qui quitte sa maison à cause d'un enfer concret. ZOOS, CIRQUES, DELPHINIUMS ETC ... ENFER SANS RETOUR !
Un numéro gravé comme du feu ... Un numéro de séquence d'une expérience de bâtard qui le rendra malade ou lui brisera la chair pour le priver de son dernier souffle ... Un chiffre qui ne sauvera personne ! VIVISECTION LE MAL SOMBRE !
Regarde attentivement ses yeux. Je suis la défaite de l'humanité ! Lui, il n'a plus de douleur à montrer et son cri n'est qu'un écho sans fin ... Son cœur et son âme se sont vendus à bas prix, tandis que la cupidité a l'avantage ..... Toi seul tu peux changer son sort !!
Castration de bébés cochons sans anesthésie, torture légalisée et financée par ceux qui mangent leur corps. Depuis leur naissance, jusqu’à leur mort , assassinés, dans leur courte vie, il n’y a que la douleur et la souffrance causées par les humains. Et ensuite, vous dites que vous êtes contre les abus envers les animaux , que vous aimez les animaux ..... Que d'hypocrisie !
DANS UN ENFER SANS ISSUE .....
L'horreur que l'homme crée autour de lui a le visage ensanglanté de millions d'innocents ... Créatures sans défense qui paient le prix de l'égoïsme et de la lâcheté sans limites. Là où l’argent devient plus important que la vie, la culture du crime légalisé règne.
Rip majestueuse créature
Quand Boulie n'attend pas au bord de la route, qu'elle n'est pas enfermée dans le camion, elle est exhibée montant sur un tabouret devant un public hilare sous une musique assourdissante. Pourtant, son espèce est classée comme vulnérable!
Est-ce là sa place?
Des chasseurs poursuivent un sanglier…jusque dans une habitation
"Le sanglier hurlait", raconte le témoin SUIRE THIERRY
Un habitant de Montfaucon dans le Doubs s’est retrouvé dans une situation confuse en rentrant chez lui samedi matin. Très mauvaise surprise samedi matin pour un habitant du Doubs. En rentrant chez lui, il s’est retrouvé nez à nez avec un sanglier dans le hall d’entrée de sa copropriété à Montfaucon, près de Besançon, raconte l’Est Républicain. Mais ça ne s’arrête pas là. L’animal était poursuivi par trois chasseurs et une meute de chiens. "Le sanglier hurlait, raconte Cédric Toussaint au quotidien régional, (…) les chasseurs voulaient le tuer, ils étaient avec leurs fusils".
Un taser pour faire fuir le sanglier La poursuite a fait quelques dégâts dans le hall et les couloirs : pots de fleurs cassés, arbustes abîmés, traces de sang sur le carrelage…).
Cédric Toussaint leur a alors interdit d’abattre l’animal, avant d’appeler les gendarmes. Les trois chasseurs ont rapidement quitté les lieux avant l’arrivée des forces de l’ordre, qui ont utilisé le bruit d’un taser pour faire fuir le sanglier de la propriété.
Pour rappel, il est interdit de chasser à moins de 150 mètres d’une habitation.
L’enfance volée d’un veau
Un veau nouveau-né, dans la ferme dite des «1000 vaches», en 2017.
Récit des six premiers mois de la vie d'un jeune bœuf. Ce sont aussi ses six derniers. L’enfance volée d’un veau Tribune. Je suis né un matin de février, dans un énorme hangar segmenté par des barreaux métalliques en d’innombrables petits box. Il n’y avait pas d’herbe. Je ne voyais ni le ciel, ni la lumière du jour. Immédiatement après ma naissance, j’ai pu goulûment téter le lait chaud et nutritif de ma mère. Nous ne pouvions pas beaucoup bouger, elle et moi. Mais elle me protégeait, me nettoyait, m’offrait la douce caresse de son ventre pour me blottir pendant mes longues siestes.
Cela n’a duré qu’un jour . Le seul jour heureux de ma vie. Car le lendemain de ma naissance, une catastrophe arriva. Un humain me saisit, et m’emporta. Je criais, elle criait (2). Nos regards terrifiés ne se quittaient pas. Elle voulut franchir la barrière pour me suivre, mais elle n’y parvint pas. Au fur et à mesure que l’on m’éloignait d’elle, elle se fondait dans la masse des centaines de vaches parquées dans le hangar. Finalement, je ne la vis plus.
On me mit dans un camion, avec d’autres veaux comme moi, affolés et appelant leur mère. Je tremblais. On nous déchargea sans ménagement, parfois avec des coups de bâton ou de pieds, pour nous placer dans des petites cases en plastique, une case par veau. Ces cases individuelles ressemblaient à des niches. Une grille placée l’entrée m’empêchait d’en sortir. J’étais seul, isolé, dans cette étroite boîte à peine plus grande que moi. Tout mon corps appelait ma mère, sa chaleur, sa présence rassurante. Mais elle ne vint pas… Je ne devais plus jamais la revoir.
Ce jour-là, on me mit des boucles de reconnaissance aux oreilles. Vous savez, ces sortes de petits écriteaux munis d’un numéro que portent les bovins. Un bovin est considéré comme de la viande sur pattes, un numéro. Au début, j’eus droit à une litière. Puis on me l’ôta et je fus alors obligé de dormir sur le sol nu. J’étais nourri avec du lait en poudre auquel des antibiotiques étaient ajoutés. Son goût n’avait rien à voir avec le bon lait de ma mère. Je restai dans cette minuscule case pendant deux mois. Deux mois de souffrance et de solitude.
Ce que je ne savais pas, c’est que ces deux mois constituaient déjà un tiers de ma courte vie. Les deux autres tiers devaient être passés avec d’autres veaux de mon âge, dans un parc intérieur où nous serions entassés. Dans cet enclos collectif, nous avions chacun 1,5 mètre carré pour nous mouvoir, c’est-à-dire un peu plus d’un mètre sur un mètre. Autant dire que nous ne pouvions pratiquement pas bouger. Le contact avec le sol me posait un problème
, surtout la nuit, pendant mon repos. Ce sol rigide râpait mon pelage et engourdissait mes membres. Cela dura quatre mois. Je ne souffrais plus d’isolement. Au contraire, maintenant, je souffrais de la promiscuité avec les autres veaux. Un mal-être terrible aggrava mon calvaire : mon alimentation ne contenait pas suffisamment de fer. Mes repas étaient calculés de façon à ce que ma viande soit la plus blanche possible .
Je me sentais faible. L’herbe doit avoir bon goût ; je ne l’ai jamais goûtée. L’herbe contient du fer, et sa consommation aurait coloré ma viande. Elle serait devenue trop rose, et les consommateurs l’auraient dédaignée. A l’âge de mes six mois, arriva une autre catastrophe. On m’embarqua dans un énorme camion ajouré. Nous étions entassés comme jamais. Mes congénères avaient les yeux exorbités de peur. Certains bavaient, tremblaient, vomissaient. Il faisait 35 degrés dans le camion. Nous roulâmes plusieurs jours. On ne nous abreuva qu’une fois malgré la canicule.
A un moment, notre camion fut stoppé à une frontière. Nous y restâmes plusieurs heures, sous un soleil de plomb. Le camion était devenu un four où la température avoisinait les 50 degrés. Autour de moi, des veaux mouraient. Ils tombaient net et ne bougeaient plus. J’avais mal partout. J’avais faim, j’avais soif et j’avais chaud. Peut-être allais-je moi aussi m’effondrer comme eux ; mes forces déclinaient.
Le trajet prit fin devant un sinistre bâtiment. On nous débarqua, toujours avec autant de brutalité, et on nous fit rentrer dans un hangar. Je reçus au passage un coup de pied sur ma patte arrière, et me mis à boiter. J’avais survécu au trajet mais beaucoup de mes congénères avaient péri. Je passais la nuit dans cet établissement, et dormis sur un sol froid et dur, souffrant et faible. Le lendemain matin, très tôt, on nous fit défiler à coups de triques dans un long couloir, où nous ne pouvions passer que l’un après l’autre. Lorsque ce fut mon tour de marcher dans ce couloir, je finis par arriver à un box où je ne peux plus bouger, une sorte d’impasse.
A l’heure où je vous parle, on va me transpercer le crâne avec un pistolet à tige perforante, qui a pour but de m’insensibiliser avant ma mise à mort. On appelle cela l’étourdissement préalable, auquel les lois disent que j’ai droit (4). Cette tige va pénétrer dans mon cerveau et je vais perdre connaissance. J’ai à peine six mois, l’âge auquel j’aurais dû être sevré du lait de ma mère. Cette histoire est fictive mais les éléments factuels qui y sont relatés sont véridiques et documentés
Ils correspondent à la réalité de ce que vivent les veaux. La France est le premier consommateur mondial de viande de veau (6). Ces derniers proviennent majoritairement de l’industrie du lait. Les vaches laitières sont inséminées artificiellement, en continu. Les petits auxquels elles donnent naissance leur sont immédiatement retirés, afin que leur lait soit réservé à la consommation humaine. L’industrie du lait repose donc sur la séparation précoce des mères et de leurs petits (même dans le bio). Alors que l’espérance de vie des bovins est d’une vingtaine d’années, les vaches laitières ne vivent que cinq ans environ, du fait de l’épuisement causé par la production intensive de lait qui leur est imposée et des vêlages successifs (ici aussi, même dans le bio).
Ce que nous appelons «viande de bœuf» est la plupart du temps de la viande de vache. Certaines vaches sont abattues alors qu’elles attendent un petit. Si les produits laitiers ne sont pas directement fabriqués avec la chair d’un animal et peuvent, de ce fait, paraître moins condamnables que la viande, ce n’est qu’une fausse image. Que le lait soit de vache ou de chèvre, sa fabrication génère une infinie souffrance, tant pour les mères que pour leurs petits.
L'ancien directeur général du groupe Faure épinglé pour ses photos de safaris en Afrique
Hervé Diaz, ex-patron du groupe de transport isérois Faure, a été épinglé sur les réseaux sociaux pour ses photos de safaris.
Plusieurs photos montrant l'ancien directeur général du groupe Faure en train de poser avec des trophées de chasse après un safari ont été publiées sur les réseaux sociaux ce mardi. L'entreprise iséroise affirme qu'il a pris sa retraite depuis 2015 et nie toute polémique. Par M.D. Publié à 10:01 Posant avec un guépard autour du cou ou un macaque mort, Hervé Diaz, l'ancien directeur général du groupe de transports Faure a été épinglé sur les réseaux sociaux pour ses photos de safaris.
C'est un militant "de la gauche libertaire" qui a exhumé ces clichés sur Twitter mardi 1er octobre, provoquant une polémique semblable à celle qui avait éclaboussé les gérants du Super U de L'Arbresle. BFMTV a révélé cette information mercredi, présentant Hervé Diaz comme "le patron des cars Faure".
Une information que le groupe, dont le siège social est implanté à Valencin (Isère), réfute totalement. "Il n'est plus employé chez nous depuis qu'il a pris sa retraite en 2015", assure le nouveau directeur général de l'entreprise Antoine Cataldo-Faure, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Mais la femme d'Hervé Diaz apparaît également sur les photos publiées sur les réseaux sociaux. Selon l'entreprise, cette dernière fait toujours partie de la liste des salariés mais devrait "prendre sa retraite prochainement". Antoine Cataldo-Faure s'agace également du "mélange des genres entre sphère privée et professionnelle", ajoutant que les agissements du couple ne concernent en aucun cas le groupe Faure.
Les photos révélées dans la presse ont d'abord été publiées sur Facebook par le guide du couple en 2018. Elles ont depuis été largement reprises par des associations luttant pour la protection des animaux , notamment "Nos animaux vu du SIEL" qui dénonce "l'absurdité" de cette activité.
L'association publie ainsi une capture d'écran de la publication initiale du guide qui écrivait : "Quoi rêver de mieux pour un guide que d'offrir ce joli trophée de guépard à Rachel et son mari Hervé le jour de leur anniversaire de mariage".
Ce post n'est plus accessible depuis mercredi. De ces clichés, il ne subsiste que des captures d'écran, les originaux ayant été supprimés ou rendus privés par leurs auteurs. Le compte Facebook de Rachel Diaz a même été supprimé dans la journée de mercredi après la médiatisation de ces photos. Le couple n'a pas souhaité s'exprimer sur cette polémique.
En juillet, les patrons du Super U de l'Abresle (Rhône) avaient dû démissionner après la publication de clichés similaires où on les voyait poser avec leurs trophées de chasse après un safari. L'entreprise de grande distribution avait demandé au couple de démissionner, même s'ils étaient partis en safari dans un cadre privé et non professionnel, tout comme Rachel et Hervé Diaz.