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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
RAONI - mai 2000
"je suis venu pour vous voir il y a dix ans, vous expliquez mes préoccupations quant à la destruction de la Forêt tropicale humide d'Amazone.
Je vous ai parlé des feux, le soleil brûlant et les vents forts qui souffleraient si l'homme continue à détruire la forêt.
Vous m'avez soutenu et m'avez donné les moyens pour désigner les frontières de notre terre héréditaire.
Ceci a maintenant été fait : c'est un énorme secteur, plein de faune et flore, des fleurset de fruits. C'est la forêt la plus belle.
Par-dessus tout, à ceux qui nous ont donné de l'argent ou l'aide, Je veux dire pour le compte du peuple Kayapo ….Merci à vous.
Nambikwa…meikumbre. Je suis revenu aujourd'hui parce que je suis de nouveau très concerné. J'ai entendu dire que vous êtes aussi maintenant inquiets .
Les vents forts sont venus et ont détruit votre forêt. Vous éprouvez la même crainte que nous avons éprouvés.
Je vous dis ceci, si l'homme continue à détruire la terre, des vents encore plus forts viendront … non juste une fois…mais plusieurs fois… plus ou moins tard.
Ces vents vont nous détruire tous. Nous respirons tous le même air, nous buvons tous la même eau, nous vivons tous sur la même planète. Nous devons tous la protéger.
Les gens ont commencés à s'introduire sans permission sur notre terre de nouveau. Les bûcherons et les mineurs d'or ne respectent pas les frontières de la réserve.
Nous n'avons pas les moyens pour protéger dont cette énorme forêt où nous sommes les gardiens pour vous tous. J'ai besoin de votre support .
Et je le demande avant que ce ne soit trop tard. Merci ".
Mes amis, il y eut un temps où l'Amazonie ressemblait à une forêt , une forêt habitée par une multitude d'espèces animales, une multitude de variétés végétales, et par des hommes qui étaient les gardiens de ces richesses que pouvait nous offrir les couleurs de la vie . Maintenant l'Amazonie ressemble à un mélange de cendre, de sang, d'âmes perdues . Dans peu de temps l'Amazonie va ressembler à un immense champ de soja ou à votre cheminée une fois le feu terminé après vous avoir bien réchauffés .
IL EST TEMPS D'AGIR, DE SOUTENIR LES GARDIENS DE LA FORÊT, DE SE SERRER LES COUDES POUR AVANCER !! LA FORCE ET LE COURAGE NOUS HABITENT !! CONTINUONS A LES SOUTENIR !!
Rejoignez les guerriers de l'arc-en-ciel, rejoignez nous sur la page : Força e Coragem !! https://www.facebook.com/?paroles.indiennes
BELO MONTE = la fin de l'AMAZONIE. Cette carte, dont les points rouges indiquent les projets similaires au méga barrage de Belo Monte prévus dans les années à venir en Amazonie, vous prouve que la mort du poumon vert de la planète est déjà programmée et monétisée. Belo Monte est un symbole, celui d'une vision à court terme du progrès dont nos enfants et petits enfants auront à subir les conséquences. Belo Monte est un cheval de Troie pour tous ceux qui veulent mettre à sac notre futur. Il nous faut l'abattre sans plus tarder, en commençant par informer la population.
"Les arbres ont une signification particulière et sont utiles à tous les êtres vivants. En retour, ils doivent être traités avec bonté et respect. Oublierons-nous leur bonté envers nous ? Ignorerons-nous le respect qui leur est dû ? Trahirons-nous leur vérité immuable ?"
Dans le monde entier, les peuples indigènes estiment que leurs forêts nécessitent plus de respect. Pourtant les forêts sont encore défrichées, abattues et des mines y sont exploitées. Alors que les arbres tombent et que les forêts brûlent, les communautés indigènes sont illégalement expulsées de leurs territoires ancestraux. L'une des manières les plus simples de préserver les forêts tropicales du monde entier est de garantir et respecter les droits des peuples indigènes qui y vivent. "Nous, les peuples indigènes, n'avons pas oublié que l'homme fait partie de la nature", dit Davi Kopenawa. "Si nous blessons la nature, nous nous blessons aussi. Nous savons comment protéger les forêts. Rendez-les nous, avant qu'elles ne disparaissent définitivement
Un Guarani se tient au bord d'une route, les bras tendus, un hochet mbaraka dans sa main droite. La déforestation du Mato Grosso do Sul a contraint de nombreux Guarani - les premiers habitants de la forêt - à s'installer sur de minuscules parcelles de leur territoire ancestral. La plupart des jardins où ils cultivaient le manioc et le maïs ont disparu, tout comme le gibier qu'ils ne peuvent plus chasser. Ils sont désormais encerclés par les fermes, les champs de soja et les plantations de canne à sucre. Les Guarani ont profondément ressenti l'impact de la perte de leurs terres. "Nous nous sentons vidés de notre âme", déplore un Guarani.
Au cœur de l'Etat du Mato Grosso do Sul, des enfants enawene nawe se jettent dans les eaux brunes chargées en tanins de la rivière. Les Enawene Nawe sont des pêcheurs expérimentés ; les hommes passent jusqu'à quatre mois au cœur de la forêt à boucaner les poissons qu'ils ont capturés à l'aide des barrages en branchages érigés sur les rivières, avant de les transporter par canoë aux villages. "Toute cette terre appartient aux yakairiti, qui sont les maîtres des ressources naturelles", affirment-ils.
Ces dernières décennies, les Yanomami ont énormément souffert. Dans les années 1980, plus d'un millier d'orpailleurs ont envahi leur territoire. Par la suite, près d'un cinquième de la population a succombé à la rougeole et à d'autres maladies contre lesquelles ils n'étaient pas immunisés. La campagne menée conjointement par Survival et une organisation locale a permis la création du Parc yanomami en 1992. Cependant, le danger est toujours là. Les orpailleurs opèrent toujours dans la forêt, aux côtés des éleveurs de bétail qui déforestent la frontière orientale de leur territoire, alerte Fiona Watson de Survival. "Vous ne pouvez pas nous déraciner et nous déplacer sur une autre terre", s'insurge Davi Kopenawa. "Nous ne pouvons pas vivre en dehors de la forêt. Nous lui appartenons".
Nous connaissons bien notre forêt", dit Davi Kopenawa. Ce n'est pas étonnant, les Yanomami y ont vécu pendant des milliers d'années. Leurs connaissances en botanique sont extraordinaires. Les porte-bébés sont fabriqués en ficelle de soie végétale, les hampes de flèches en tiges d'herbes de la pampa et le sel est extrait des cendres du grand arbre Taurari. "Les Yanomami pensent et parlent avec l'âme de la forêt", dit Davi.
Au fin fond de l'un des endroits les plus reculés de l'Amazonie brésilienne, des Indiens isolés lèvent les yeux vers un avion qui survole leur village. Il y a plus de cent tribus isolées dans le monde: des groupes sans contact avec le monde extérieur. Nous savons très peu de choses sur eux. Mais nous savons qu'ils veulent rester isolés. C'est leur choix et leur droit.