Dans le souffle du vent hurlant. Dans la bouffée du jour levant Je cris ton nom

Je ne t’oublierai jamais et je n’arrêterai jamais de parler de toi. Je t’aime, peu importe que tu sois parti, car je garderai ta mémoire en vie. Je te le promets.

Pas un souffle d'encre coule sur ma toile sans que je ne pense à toi. Mes lignes épousent ton corps au gré de ma plume écorchée. File file petites notes futiles. Mais de mon ♥ immortalise chacun de mes souhaits. Je pose là mes quelques lignes et je m en vais naviguer.

Il y'a des soirs comme ça ou l'on s'enlace parfois a en perdre toute la voix et à fondre entre tes bras. Puis on réalise encore une fois que l'on est seule comme à chaque fois ,encore un soir loin de toi ,encore une nuit à me lasser de toi

Elle naît comme une perle et sur ma joue, elle déferle .Brillante elle défile comme monter sur un fil,mais roule comme une roue. Sur mes lèvres, salée au goût. Sur ma peau, elle ruisselle. Goutte de rosée, étincelle perle de pluie, traduit ma peine comme issue d'une fontaine. Perle ou larme issue de mes yeux,tiède, devient froide,signifie un adieu

Je ne dors assez et mes rêves m'ont abimée. J'y ai escaladé les monts et courru les vallées. J'ai plongé dans les eaux des mers les plus agitées. J'ai parcouru nos chemins jadis tracés .Toute essoufflée, je t'ai cherché dans le froid je me suis glacée et dans le chaud, me suis brûlée. J'ai attendu derrière la vitre de la fenêtre. J'ai pleuré des larmes sèches de mes yeux abîmés. De ma gorge, ne peux plus avaler. J'attends un souffle de vie,bon gré, mal gré. Un signe, d'une mystérieuse onde cachée. Un son de voix pour me retourner. Une odeur que j'aurais sentie. Mais un mur s'est bati, ma route est coupée. Je rêve dans mon rêve d'un bonheur retrouvé. D'une main même nonchalante pour me relever. Hélas, le rêve reste toujours un rêve oublié. Et dans ma vie,comme délaissée. Retrouverais je, en mon intérieur, ma paix

Il y a sur mes murs des égratignures,des traces tenaces témoins de mes peines et des jours sans veine

Il y a sur mon ♥ des fleurs en pleurs ternes couleurs témoins de ma douleur témoins de mes malheurs bien ancrés dans ma chair

Il y a sous mes paupières une cage poudrière .Le poids du désespoir. Des tableaux en noir que des larmes déteignent et que rien ne retienne

Il y a dans mes nuits cauchemars et insomnies. Dans le silence pesant des mots brûlants des jours passés sans aucune clarté.

J'oublie souvent d'ou je viens. J'oublie ou est ma maison. J'oublie ou est mon chemin. Car j'ai fermé les yeux. Alors je lève ma tête vers le ciel et cherche une étoile. Celle-ci m'éclaira peut-être pour retrouver ma route.

Je deviens eau. Tel un filet d’eau, je me laisse aspirer, lentement, à travers les journées et les aspérités. Je suis dans un long conduit sombre où parfois des bruits métalliques résonnent autour de moi, essayant vainement de m’éveiller d’un profond cauchemar. Enfermée dans un brouillard vaporeux et cotonneux, rien ne m’atteint. Puis subrepticement je deviens une eau morte. Sans rêve et sans but. A la perte d’une personne qu’on aime, on pense que l'annonce est le moment le plus difficile, lorsque quelqu’un ose nous dire l’indicible. On pense en cet instant avoir atteint le paroxysme de la souffrance. Au début, on ressent comme une pointe qui nous atteint physiquement. Nos jambes flanchent, quelque chose en nous tangue et chavire, tous nos repères nous lâchent et le cœur se brise dans un éclat foudroyant en touchant toutes les cellules de notre corps. Puis autour de soi, l’univers se trouble, tourne et bascule, le monde s'écroule brutalement. On n’arrive plus à entendre, à voir, à penser, puis la respiration s’arrête, on étouffe, on suffoque, on happe l’air pollué, quelque chose se débat en nous, refuse et rejette la réalité. Des souvenirs défilent et se bousculent comme dans un film en accéléré, comme pour faire reculer le sort, une superstition féroce que tout peut revenir comme avant, par la seule force d’une pensée magique et infantile. Mais arrive le moment où on sait qu’il n’existe aucun moyen de défier les lois du temps, que malgré toutes les théories de la physique quantique, le passé, le présent et le futur existent dans notre cœur et qu’il souffre de manière linéaire, au regard d’un passé qui ne reviendra plus jamais. Je rentre à la maison, silencieuse et vidée. Et je sais que le plus dur, c’est ça, ce qui reste après. Car dorénavant, il y a un avant et un après. Il y a un paradis et un enfer. Car dorénavant, le paradis est perdu à jamais. Ce qui reste. Un silence. Assourdissant. Un trou. Béant. Un vide. Infini. Il n’y a pas de mots, ni d'images pour l'exprimer. Ça. La séparation. La mort. L’irrémédiable et l’irréparable. Accepter, ou plutôt se résigner. Se résigner à vivre et à respirer. Se résigner à la fatalité, au destin. Le pouvoir fatal de la mort sur la vie. Voilà ce qui reste.

J'ai tant amour  sera le plus fort,que la mort ne trouvera son port.. J'ai tant rêvé main dans la main nous construirons notre lendemain pierre par pierre,jour après jour pour notre bonheur,notre amour ..J'ai tant rêvé voir tes cheveux blanchir,entendre ta voix chevrotante,pleine de bonté ,ton rire saccadé par tant d'années,te moquer de mes remarques sans cesse répétées,de mes ridicules manies,de mes incessants oublis.. J'ai tant rêvée reposer ma tête sur ton épaule,me sentir en sécurité entre tes bras,éffacer mes imaginaires soucis et tracas.. J'ai tant rêvé que jamais n'arrivera le jour,où tu seras loin de moi.. Je continuerais à rêver avec l'espoir que ce rêve sera exaucé.. Que nous serons enfin réunis pour l'éternité